Jusqu’à 12 000 particules de microplastique par litre : le chiffre est si colossal qu’on a peine à y croire, mais c’est bien ce qu’ont retrouvé des chercheurs de l’Institut Alfred-Wegener pour la recherche polaire et marine (AWI, Allemagne) en faisant fondre des échantillons de banquise prélevés dans la zone arctique.
À bord du Polarstern, leur navire brise-glace de recherche, ils ont mené, entre 2014 et 2015, trois expéditions, collectant des carottes de glace le long de la dérive transpolaire (un courant océanique majeur de l’Arctique) et du détroit de Fram (à la jonction entre l’Arctique central et l’Atlantique Nord), afin d’en caractériser la teneur et la composition en microplastiques.
Le service hydrométéorologique russe (Roshydromet) vient de commander une plate-forme de recherche sur le pôle Nord. Sa construction doit commencer en 2019 pour s’achever en 2020.
Flottante et autopropulsée, la plate-forme de recherche aura une autonomie de deux ans sans revenir à sa base. Avec un équipage de quatorze personnes, elle pourra affronter des glaces jusqu’à 2 m en hiver et 3 m en été (certification Arc8) et accueillir quarante-huit scientifiques.
Conçue pour naviguer toute l’année dans les hautes latitudes et y mener des expérimentations complexes, la plate forme est à l’étude depuis près de deux ans au chantier de l’Amirauté à Saint-Pétersbourg. Elle aura une longueur de 68 m pour une largeur de 22, 5 m.
Jusque-là, et depuis 1937, la Russie utilisait des stations fixes installées sur la banquise. Mais il est devenu de plus en plus difficile de trouver des glaces suffisamment solides et durables. La dernière station glaciaire russe, North Pole-40, avait été installée en octobre 2012 et elle a dû être évacuée en mai 2013 en raison de la rupture de la glace.
Ouest-France 1/05/2018
Lors de la 72e session du Comité de la protection du milieu marin de l’OMI (L’Organisation Maritime Internationale), cette semaine à Londres, l’institution des Nations unies a adopté une résolution qui prévoit l’élimination graduelle de ce carburant pour navires.
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L’Akademik Lomonosov est enfin prêt à prendre la mer. Avec deux ans de retard, ce monstre marin de 144 mètres de long et 30 mètres de large est la première centrale nucléaire flottante au monde, destinée à produire de l’électricité et de la chaleur grâce à ses deux réacteurs de 35 mégawatts chacun. Cette réalisation titanesque du géant nucléaire russe Rosatom a quitté Saint-Pétersbourg le 28 avril et doit être remorquée dans un premier temps jusqu’en Sibérie orientale, à Mourmansk, la centrale ne disposant pas de propulsion autonome.
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La petite île de Hopen, située au sud-est de l’archipel du Svalbard, a à nouveau fait parler d’elle. Fin avril un cas de rage a été détecté chez un renard polaire qui s’en était pris aux chiens des occupants de la station météo. La présence d’ours polaires n’a absolument rien d’inhabituel au printemps dans cette région, en revanche les observations du début mai sont tout à fait exceptionnelles.
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Les pays riverains de l’Arctique ont réaffirmé mardi au Groenland les engagements pris il y a dix ans en faveur d’un règlement « pacifique » de leurs différends dans cette région convoitée pour ses ressources, mais menacée par le réchauffement climatique. De hauts responsables des États-Unis, du Canada, de la Russie, du Danemark et de la Norvège se sont donné rendez-vous mardi et mercredi à Ilulissat (ouest), où ils avaient signé le 28 mai 2008 la déclaration du même nom.
AFP le 22/05/2018
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