Les baleines à bosse, Megaptera novaeangliae, sont remarquables par leur plasticité comportementale concernant leurs tactiques d’alimentation et la variabilité de leur régime alimentaire. Pendant la dernière décennie, au sud-est de l’Alaska, sur les sites de lâcher en pleine mer de juvéniles depuis des écloseries, les baleines à bosse ont commencé à consommer des jeunes saumons, un comportement jamais observé auparavant. Ces poissons issus de l’élevage apportent une contribution importante aux pêcheries locales et cette nouvelle prédation est un sujet de préoccupation pour l’économie de la région.
La taille et la masse du krill pourraient se réduire de 40 % dans les années à venir en Antarctique à cause du réchauffement climatique. En conséquence, la réduction du krill, des petites crevettes d’eau froide, menace les prédateurs, dont les manchots, les cétacés, les phoques et les poissons, qui s’en nourrissent. Les populations de krill ont décliné de 80 % depuis les années 1970, rapporte le Guardian. « Cette étude montre qu’il est urgent d’établir des zones marines protégées où aucune prise ne doit être effectuée », conclut Andrea Kavanagh, directrice de l’ONG Pew Charitable Trust en charge des aires protégées de l’océan austral antarctique. L’ONG a financé l’étude parue dans la revue scientifique PloS One.
Ayant proclamé la défense de ses frontières en Arctique comme l’une de ses priorités dans le domaine de la sécurité nationale, la Russie envisage de renforcer ses positions dans cette région. Voici un aperçu des équipements militaires russes adaptés aux conditions nordiques qui serviront cet objectif.
Plus d’un million de spécimens, inaugurée le 26 février 2008, la réserve vient tout juste de fêter ses dix années d’existence. Et en guise de cadeau d’anniversaire, la réserve vient de se doter de 76.000 nouvelles variétés de graines de riz, blé, maïs ou sorgho qui vont être désormais mises en lieu sûr. Grâce à cette nouvelle acquisition, la réserve peut désormais se targuer de compter par moins de 1.059.646 spécimens parmi ses stocks.
Victimes du réchauffement climatique, plus de 70% de la population mondiale de manchots royaux sont menacés de disparaître avant la fin du siècle, préviennent les chercheurs français du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et de l’Université de Strasbourg ainsi que le Centre scientifique de Monaco, dans une étude publiée dans Nature Climate Change. Les manchots royaux nichent aujourd’hui sur les îles subantarctiques de Crozet et de Kerguelen appartenant aux Terres Australes et Antarctiques Françaises, ainsi que sur les îles sud-africaines Marion et du Prince-Edouard. « S’exiler vers le Sud ou disparaître, voilà, compte tenu des changements climatiques, le choix qui s’offre aux manchots royaux », alertent les chercheurs. Le réchauffement climatique, qui entraîne une fragmentation de leur habitat, pousse déjà les colonies de manchots à émigrer vers le Sud, les éloignant fortement de leurs zones d’alimentation ou de ponte.
D’un côté, il y a ceux qui appliquent les principes de la permaculture au désert du Sahara, comme en Jordanie. De l’autre, il y a un ancien chef cuisinier reconverti fermier au cercle polaire. Depuis 2007, Benjamin Vidmar s’est installé à Longyearbyen, une petite ville de l’archipel du Svalbard situé entre la Norvège et le Pôle Nord.
Une « supercolonie » de plus de 1,5 million de manchots Adélie a été découverte dans l’Antarctique. Une découverte fortuite faite grâce à des images satellites de la NASA, sur lesquelles de larges taches de guano ont été repérées. Les manchots se trouvent sur les îles Danger, dans l’est de la péninsule antarctique, une zone hostile, très rarement visitée. Profitant d’une rare ouverture dans les glaces qui emprisonnent presque toute l’année les lieux, une expédition internationale s’est rendue sur place pour confirmer la découverte, rendue publique le 2 mars dans la revue Scientific Reports. Une bonne nouvelle, alors que de précédentes études avaient observé un déclin de certaines colonies de manchots, en particulier sur le côté ouest de la péninsule antarctique.
Dans un archipel au nord de la Norvège, les personnes sur le point de mourir sont systématiquement envoyées sur le continent : elles n’ont pas le droit de décéder sur place…
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Lire l’article du Daily Mail (en anglais / Vidéo)