Un iceberg de plus de 5 000 km² est en train de se détacher de la barrière de Larsen, déstabilisant un peu plus la péninsule Antarctique. Les calottes polaires sont sans doute les zones de notre planète où les conséquences du réchauffement du climat sont les plus manifestes. Alors qu’au nord, la taille de la banquise arctique a fortement reculé en 2016 à cause de records de températures (jusqu’à 20 °C supérieurs aux normales de saison), au sud, l’ouest de l’Antarctique est continuellement déstabilisé par la fonte des barrières de glace flottantes.
L’enjeu est d’éviter que 80 % des populations d’ours polaires disparaissent des glaces de l’Arctique, région qui vient de connaître ses douze mois les plus chauds. Même à quelques jours de la fin de son mandat présidentiel, Barack Obama a continué sa course aux mesures environnementales. Lundi 9 janvier, son administration a dévoilé un plan visant à mieux protéger les ours polaires, une espèce en danger d’extinction.