Les nouvelles de Grands Espaces, septembre 2017

Un été polaire

Cet été 2017 a été le plus actif pour Grands Espaces, avec des affrètements francophones sur 5 bateaux, toujours choisis en fonction des mois et des lieux visités, pour vous offrir l’expérience polaire la plus complète.

Notre croisière expédition en Terre François-Joseph sur le Sea Spirit, nos voyages au Spitzberg à bord du brise-glaces Ortélius, du bateau polaire Ocean Nova et du yacht polaire Polaris, nos grandes croisières polaires à bord de l’Ortélius et de l’Ocean Nova nous ont permis à tous de voir ours, baleines, morses, renards polaires dans leur cadre de banquise, de glaciers, d’icebergs…

Cet été, le Grand Large (12 passagers) a été lancé, en retard certes, et a étonné par ses capacités en milieu polaire et par la qualité de son service : un formidable début.
Débuts réussis aussi pour notre équipe de guides polaires, qui s’est enrichie de 10 femmes et hommes issus de notre formation interne et qui tous, seront des nôtres les années à venir. Christophe Bouchoux et Nicolas Vogel ont quant à eux dirigé leurs premières croisières-expéditions, tant il nous importe de conforter cette équipe unique et cohérente, multidisciplinaire en enthousiaste, de guides de terrain.

Un été aussi, qui voit de plus en plus de bateaux naviguer en « croisières expéditions » avec pour seule « expédition » le nom, car salons de coiffure, spectacle de danseuses ou de magie, massages et attentions hôtelières prennent le pas sur les découvertes intenses, les contacts au plus vrai avec la faune, l’intérêt des conférences. Comme pionniers de ces voyages en France en 1987, les guides de Grands Espaces parlent à présent de « Croisières d’exploration », le terme d’ « expédition » étant repris par tous dans un seul but commercial qui se vide de son sens au gré des amateurs polaires.

Vous avez été nombreux à suivre ces explorations grâce aux comptes-rendus publiés chaque jour sur notre site. Parce qu’une aventure se partage, parce qu’elle est plus qu’un voyage et parce qu’elle permet de découvrir des horizons nouveaux, elle devient celle de tous les lecteurs et concourt ainsi à l’éthique des voyages Grands Espaces : montrer la beauté des sites pour contribuer fortement à leur conservation.