Novembre 2017
L’Astrolabe est un navire brise-glace construit dans le cadre d’un partenariat entre, d’une part, la collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) ainsi que l’Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV), et, d’autre part, le Ministère des armées (Marine nationale).
Armé en permanence par la Marine nationale, le patrouilleur effectuera deux types de mission :
TAAF 13/10/17
Le Parc National Arctique Russe projette d’envoyer l’été prochain une expédition internationale sur l’île Northbrook de l’Archipel Fançois-Joseph afin d’étudier l’épave supposée de l’Eira, le bateau de l’explorateur écossais Benjamin Leigh Smith qui sombra au large de l’île en 1881. La découverte fut faite l’été dernier et les tentatives pour identifier l’épave sont restées vaines en raison des conditions extrêmement dures qui règnent à cette latitude du Haut-Arctique.
Russian Geographical Society 9/10/17
Les ours polaires sont particulièrement difficiles à observer, car leur habitat s’étend sur de vastes surfaces. Faire voler des hélicoptères jusqu’à des habitats distants coûte cher. De plus, l’installation d’équipements d’observation est dangereuse pour les chercheurs et le bruit est stressant pour les ours. Ole J. Liodden, défenseur de l’environnement arctique, a collaboré l’été dernier avec Intel pour explorer une théorie selon laquelle
Octobre 2017
La Russie a mis à l’eau vendredi un puissant brise-glace nucléaire, le Sibir, qui sera destiné au transport de marchandises via le passage du Nord-Est, permettant de réduire considérablement le temps de trajet entre l’Europe à l’Asie.
Considéré comme un des plus puissants au monde, ce bâtiment, qui affiche une longueur de 173,3 mètres de long pour 34 mètres de large, est le deuxième d’une série de trois brise-glace commandés par l’agence nucléaire russe Rosatom à destination de la marine marchande.
Le réchauffement climatique entraîne le dégel de ce permafrost, libérant des gaz à effet de serre qui accélèrent le phénomène.
Naviguer entre les 1 500 îles disséminées dans le delta de la Léna requiert une concentration sans faille, un œil fixé sur le radar du bateau pour éviter les bancs de sable, un autre à l’affût des amers côtiers qui ponctuent cette immensité de terre et d’eau. Avant de se jeter dans la mer de Laptev, au nord de la Sibérie, le fleuve est si large que ses rives dessinent un trait flou sur la ligne d’horizon.