Une réunion extraordinaire de l’IAATO (l’association des tours opérateurs en Antarctique) dont Grands Espaces est membre s’est tenue les 22-23 octobre à Marseille, Christian Genillard y représentait Grands Espaces. Cette réunion était exclusivement dédiée à des réflexions sur la gestion de la croissance du tourisme en Antarctique.
Cette prochaine saison (2017/18), il est attendu en péninsule Antarctique environ 35 bateaux pour environ 35 000 touristes. On parle ici des bateaux de croisières-expéditions qui transportent entre 12 et 500 passagers et qui font des débarquements. La réglementation actuelle interdisant aux bateaux transportant plus de 500 passagers de débarquer et pour les moins de 500 passagers d’avoir plus de 100 passagers en même temps à terre. Donc les bateaux transportant entre 101 et 500 passagers doivent faire plusieurs groupes ce qui prend passablement de temps et ne permet pas à tout le monde d’avoir la même expérience à terre. D’où l’avantage de voyager avec Grands Espaces qui utilise uniquement des bateaux de 100 passagers au maximum, tout le monde pouvant alors faire la même sortie et avoir la même expérience. Cela permet aussi de visiter deux sites par jour, car les opérations sont moins longues s’il y a un seul groupe.
La réunion avait pour but d’élaborer des propositions à soumettre à l’assemblée annuelle de l’IAATO qui aura lieu de mai 2018 aux USA. Les principales propositions, qui doivent encore être finalisées par le comité d’IAATO, portent sur l’aménagement des périodes de débarquements, pour pouvoir accepter plus de bateaux sur un site par jour et sur la promotion de nouveaux sites. Il a aussi été demandé aux opérateurs de réduire les attentes des clients en ne promettant pas d’itinéraire trop détaillé et avec des noms de lieux précis dans le matériel de promotion et de vente des voyages.
Il faudra donc attendre mai 2018 pour savoir quelles seront les mesures effectivement prises pour gérer l’augmentation importante du tourisme de croisière-expédition en Antarctique.