L’ours polaire est le seigneur de la banquise, emblème de l’Arctique, et son observation reste toujours un moment exceptionnel, d’une grande intensité. Depuis le départ de nos 3 yachts polaires le 20 juillet, les observations se sont succédées. Si en mer de Barents on dénombre 3000 ours, 300 d’entre eux sont autour du Svalbard et 250 en Terre du Nord-Est, là où les compagnies disposant de bateaux de plus de 200 personnes telles Hurtigruten, Ponant, n’ont pas le droit de se rendre, de débarquer. Pour nous, cap est donc mis vers le Nord et l’Est !
Après de longues recherches, avec de même les échanges entre prospections des divers bateaux, un cadavre de baleine a été localisé, avec une dizaine d’ours aux alentours, ce 12 août. Cela garantit à nos prochains départs de septembre de belles journées avec Nanook, outre les morses, renards polaires et baleines. Septembre devrait de plus se parer des couleurs d’aurores boréales… Nos guides, et nos chefs d’expéditions, Christophe Bouchoux, Christophe Bassous et Vincent Lecomte vont vous emmener vers des spectacles extraordinaires.
Depuis 15 ans environ, il est régulier d’observer chaque année des cadavres de grands cétacés morts d’accidents ou de vieillesse sur les côtes du Spitzberg/ Svalbard. En effet, leur protection a permis aux baleines et cachalots de revenir en ces eaux polaires riches en plancton, où autrefois les baleiniers les ont hélas massacrées. Les ours trouvent ainsi une nourriture estivale essentielle grâce à ces masses de dizaines de tonnes de viande échouées, et ils s’agglutinent autour. Personne n’égalera le record de 267 ours vus en septembre 2019 sur l’île Wrangel autour de baleines, mais voir deux ou huit ours autour d’une baleine est un spectacle fabuleux.
Ces mêmes baleines ont permis aux ours de survivre lors des périodes chaudes de l’ère quaternaire, quand la banquise n’était plus présente en été. Nanook est capable de jeûner, en attendant à terre le retour de la banquise, comme à Churchill, au Canada, et au Spitzberg, bien évidemment, mieux! Mais s’ils arrivent à bien se nourrir l’été grâce aux baleines, ils passeront l’hiver plus facilement, en maraude pour les mâles, dans leur tanière en train de mettre au monde 2 oursons, pour les femelles.
Ours et baleines, les deux grands de l’Arctique réunis le temps d’une croisières expédition... Cet été, Grands Espaces a tout mis en œuvre pour assurer quelques départs et se trouve être avec ses 3 yachts polaires l’opérateur le plus important au Svalbard : une occasion à ne pas manquer pour partir vers le bout du monde, les icebergs, la banquise…
Christian Kempf, Président de Grands Espaces