La grande croisière polaire à bord de l'Explorer

Montez à bord de l’Explorer, notre bateau polaire de 12 passagers seulement, et partez à la découverte de 3 régions polaires : des côtes du Spitzberg, riches de leur faune, aux paysages islandais, où nous proposerons une extension vers les champs de laves à celles et ceux qui le désirent…

Et surtout, le plus grand Parc national du monde, au Nord-Est du Groenland, avec ses paysages fascinants et sa faune, ses anciennes civilisations Inuites. Ce parc national fête ses 50 années d’existence en 2024. Sa faune est exceptionnelle, la banquise sera très présente, et cette année 2024, les aurores boréales dansent plus régulièrement dans les cieux….

Le programme en détail

Jour 1 : Vols vers Oslo

Ces vols ne sont pas dans le programme, mais c’est volontiers que nous vous les réserverons, de même que le dîner et la nuit dans l’hôtel Radisson qui jouxte l’aéroport d’Oslo. Un plaisir aussi de vous conseiller lors de notre webinaire spécial pour des excursions, évidemment optionnelles, au centre de la capitale de la Norvège qui vaut la peine d’être découverte, avec ses musées et ses brasseries et ses quais animés d’où partent des mini-croisières avec dîner aux crevettes, entre autres…

Jour 2 : Vol vers Longyearbyen ( 21 août 2024 )

Vol avec la SAS ou Norwegian vers Tromso (selon vols) et Longyearbyen, où vous arriverez, à moins que vous n’ayez choisi d’arriver avant et là aussi, bienvenue à la foire aux idées que Christian Kempf pourra lors du webinaire développer avec vous pour mieux connaître le Spitzberg par les activités proposées à la journée: visite d’une mine, de fronts de glaciers, d’une ville-fantôme russe (…)
Rendez-vous pour tous à 16 heures sur le quai des « petits » bateaux de Longyearbyen. Nos guides vous y attendront, à moins que vous ne nous ayez demandé le transfert depuis l’aéroport et dans ce cas, vous les y retrouverez avec un panneau « Grands Espaces ».

A bord, installation dans les cabines, visite du bateau et briefings de sécurité ( homme à la mer, consignes AECO… ) et appareillage vers 17 heures.
Navigation dans le large Isfjord qui voit une série de glaciers se jeter en mer sur sa côte Nord entre les montagnes déchiquetées qui ont donné le nom à l’archipel polaire. Pétrels, guillemots et goélands vous suivent déjà quand, vers la sortie du fjord, il faudra veiller aux baleines, en laissant par ailleurs la concession russe de Barentsburg sur bâbord; nos guides vous en parleront.

Puis vient le moment des présentations, de l’équipage et du Commandant, de nos guides évidemment, autour d’un verre de bienvenue, et avant notre premier dîner servi par le Chef.
Dès 19 heures environ, car certains n’auront pas beaucoup mangé à midi et pour tous, nous arrivons dès 21-22 heures sur les côtes du Parc national de Prinz Karl Forland où nous nous dirigerons vers une échouerie de morses, ces mastodontes des mers polaires aux dents d’ivoire.

Et vers 23 heures, soit nous virons sur bâbord pour longer la côte Ouest du Spitzberg, soit nous nous lançons directement sur l’océan Polaire vers la mer du Groenland : en effet, ce seront les conditions de mer qui vont guider, car, de l’Isfjord ou depuis Hornsund, nous avons environ 900 km de traversée, c’est à dire environ 48 heures de mer : autant que cette dernière soit calme. Cependant, nous allons toucher la banquise bien avant.

Si nous allons vers Hornsund le jour 3, vous verrez des fronts de glaces, le sommet culminant à 1431 mètres d’altitude de Sud du Spitzberg, et des lieux chargés d’Histoire, avec des possibilités de rencontres avec un renard polaire, ou un ours, une baleine, un morse?

Jour 3 : Banquise !

Selon les années, la banquise sera plus ou moins au large. Depuis 5 ans, nous avons régulièrement une première barrière de glaces franchissable – à faible allure- et que nous devrions rencontrer dès la fin de l’après-midi.

Après avoir vu peut-être un souffle de baleine ou la nage de dauphins, après avoir assisté aux derniers briefings et aux premières conférences de nos guides, nous voilà dans l’univers blanc, royaume des mouettes ivoire, ours blancs, phoques…
Le soleil va certainement illuminer longtemps cette soirée de début d’automne, et nous resterons à veiller la faune depuis le salon d’observation bien chauffé, depuis le salon très ouvert de la passerelle de commandement, ou… depuis les eaux chaudes du jacuzzi extérieur.

Jour 4 : Banquise et côte Nord-Est du Groenland

Selon les toutes dernières cartes de glaces, nous orienterons notre cap soit vers le Nord et la Terre de la Germania, soit vers les îles Pendulum et Sabine, soit plus au Sud, mais cette journée de mer – sauf brouillard évidemment – va nous permettre de revoir la banquise – et certainement d’y effectuer une exploration en zodiac – et voir nos premiers icebergs tabulaires issus de cette côte Nord du Groenland qui se disloque de manière alarmante. Des fleuves de glaces s’y déversent en langues glaciaires gigantesques.

Nous allons rester à bord, pour aller le plus au Nord possible, longer et côtoyer les grands icebergs tabulaires extraordinaires, et nous ne pouvons à ce jour savoir sur quel cap nous poserons le pied en premier sur la terre du Groenland, la plus grande île du monde. Evidemment, nous espérons baleines, morses, phoques et ours… Mais ce seront aussi vos yeux, qui nous aideront!

Jours 5 et 6, et (?) 7 ( si nous restons au Spitzberg une journée de plus, nous ne consacrerons que deux journées à cette région ) : Îles Sabine, Pendulum et/ Shannon

Ces grandes îles du large sont en général en limite de banquise au mois d’août et c’est pourquoi elles sont particulièrement chargées d’histoire, telle celle de la Guerre météorologique ou celles des expéditions de la « Danmark » , de Mylius Erichsen, des expédition vers le Pôle Nord dont les restes sont visibles à Bass Rock, ou des aventures extraordinaires d’Ejnar Mikkelsen.
Notez aussi que si les observations d’animaux entre Haystak et la Terre de la Germania étaient belles, nous resterions alors une journée de plus dans ces mers aux grands tabulaires, de banquise et de caps sauvages où se trouvent les restes archéologiques des civilisations inuites anciennes, avec les sites les plus riches de tout l’Arctique de l’Est .
C’est aussi la région d’une très belle population de narvals, hélas très farouches et très peu visibles et… encore chassés.
Visite possible des îles Sabine, Hvalross, Pendulum et Shannon, avec leurs places historiques.

Jour 8 : Fjord de Bessel, Smallefjord ou Clavering

Là encore, les conditions météorologiques vont décider entre :
– Le Smallefjord, le fjord Étroit, un défilé de montagnes magnifiques, dans un fjord très calme, avec ses phoques et à son entrée, les étendues immenses et riches d’oies et de boeufs musqué de la Terre de Hochester.
– Le Fjord de Bessel, avec son glacier terminal qui arrive à la mer et ses toundras riches en boeufs musqués et en lièvres arctiques immaculés, ses rives aux couleurs de l’automne, entre de hautes montagnes de 1000 mètres de hauteur.

– Clavering, où nous verrions d’autres restes encore de la Guerre Météorologique, et un ensemble de plus de 20 anciennes maisons inuites semi-enterrées de la culture de Thulé, effondrées; c’est là que les derniers Esquimaux polaires ont été aperçus en 1823 sur la côte Est du Groenland.

Jours 9, 10 et 11 : Fjord de l’Empereur François Joseph – Bontekoe

Attention : nous avons choisi de passer – si possible – plus de temps vers le Nord et de laisser le fjord de Scoresby aux jours 12 et 13, car ce dernier s’est vu interdire cette année 2024 des bras de mer parmi les plus beaux aux bateaux à moteur et les vitesses limitées à 5 noeuds seulement ( pour la protection de la chasse aux narvals effectuée par les Inuits d’Ittoqqortoormiit).

Nous allons entrer dans ce dédale de fjords puissants, et magnifiques.

Dès l’entrée et la baie de Foster, nous allons choisir selon météo et mer entre l’île de Bontekoe ( ours? boeufs musqués?) et la station de trappeurs ancienne de Myggbukta et ses toundras riches d’oiseaux et de boeufs musqués dont le loup polaire est un prédateur régulier. Les montagnes colorées s’ouvrent sur le plus grand front de glaces de la région qui coulent depuis la calotte avec le Nordfjord et le front impressionnant du glacier de Waltershausen.

Excursion vers le Brogetdal et ses anciennes huttes de trappeurs, ses toundra riches.
Raid possible en zodiac vers le Geologfjord, aux parois dessinées de roches peintes par l’Histoire des sédiment de la baie d’Eléonore il y a plus de 500 millions d’années en ocre, brique, gris, jaune…: simplement splendide, mais si ce fjord n’est pas accessible, le même spectacle va se dérouler au pied des 1400 mètres d’altitude du château du Diable ou vers la baie de Noa.

Verrons-nous l’Isfjord et son Petit Cervin enchâssé entre les glaciers et son Rendal riche en lièvres arctiques et en boeufs musqués, ses eaux encombrées d’icebergs?

Mais de toute manière, nous allons croiser sous les abrupts d’Attestupan, la plus haute falaise côtière du monde, aller vers le glacier de Nordenskiöld qui s’échappe de la calotte et du sommet culminant de la région, le mont Petermann ( 2950 mètres) , et surtout vers la vallée du Paradis, qui porte si bien son nom…
Cette vallée s’ouvre sur le fjord de Kjerulfs qui est célèbre par ses agrégations d’icebergs géants, et ses pentes très riches en bœufs musqués. L’ours blanc y rode, entre myrtilles ( oui…) et cadavres de boeufs ou phoques trop étourdis.

Et dans le delta de cette vallée, une hutte de trappeurs est proche d’une série de maisons inuites datant de plus de 200 ans; pourtant tas de bois de rennes et anciennes caches à viandes sont encore visibles dans le delta.
Alors que les glaciers sommitaux coulent en langues paisibles qui s’étalent dans les vallons, la nuit qui sous ces latitudes plus au Sud survient vers 23 heures, va peut-être nous dévoiler ses premières aurores dansantes…?

Evidemment, nous passerons ensuite Antarctic Sund et ses hautes montagnes peintes, zébrées par les temps : un temple pour les géologues! Nous passerons aussi vers la base des gardes du Parc national qui fête ses 50 ans, l’île dElla, rendue célèbre par le plus grand explorateur de la région, le Danois Lauge Koch; c’est là aussi, qu’il rencontra les expéditions de Paul-Emile Victor qui venaient de traverser la calotte polaire en weasels en 1948-1951: les grandes pages, l’épopée, des Grands explorateurs modernes!

Un arrêt sur le cap de Segelsallskapet ou des îles Menander : nulle part ailleurs, les roches peintes ne sont aussi spectaculaires.

Passage dans le fjord du Roi Oscar avant de longer les montagnes et les toundra de l’île de Traill où Christian Kempf a débuté ses recherches en 1979, puis la chaîne déchiquetée des Alpes de Stauning,(45 sommets de plus de 2500 mètres d’altitude ) puis des Alpes de Liverpool qui gardent le large de leurs tours qui se profilent au soleil couchant ou sur le ciel dansant d’aurores boréales?.

Jours 12 et 13 : Scoresby Sund

C’est le plus long fjord du monde d’environ 330 kilomètres de longueur, et son ouverture sur la mer est riche en baleines; c’est ici qu’en 1777, plusieurs navires baleiniers ont été broyés par la banquise, c’est là qu’en 1925 on installe grâce à Ejnar Mikkelsen et au Commandant Charcot environ 90 Esquimaux d’Ammassalik/Tasiilaq et qui forment de nos jours le village d’Ittoqqortoormiit ( 350 habitants ) que nous allons visiter et que Grands Espaces connaît bien: le musée, office de Tourisme, statue aux explorateurs…

Nous pourrons organiser pour les personnes qui le désirent une excursion en hélicoptère ( optionnelle et décidée 24 heures avant en raison des impératifs de secours et de météo ) vers les sommets et les glaciers des Alpes de Liverpool et ses fjords : très, très impressionnant!

Jour 14 / Constable PoInt-Reykjavik

Nous arrivons de tôt matin par le Scoresby Sund vers cette piste de gravier mise en place par une ancienne campagne de recherche de pétrole et de gaz.
Débarquement et à pied nous rejoindrons le petit hall d’attente pour notre avion Dash qui va nous emmener en environ 2 heures 20, par le fjord et les sommets abrupts de la côte de Blosseville vers les rivages d’Islande.
Arrivée à Reykjavik, et transfert à l’hôtel et au centre ville pour une visite libre de la ville découverte par les vikings.

Possibilité de prolongation du séjour: consultez-nous et nous vous exposerons tous les points passionnants de cette île de feu et de glaces, qui vaut largement un détour de 3 à 4 jours. Là encore, et lors de notre webinaire spécial, nous allons pouvoir vous détailler toutes les visites possibles ( optionnelles ) avec les guides locaux ou en découvertes individuelles.

Jour 15 – 3 septembre ( pour ceux qui ne restent pas en Islande ) : Vols retours vers l’Europe

Départ matinal de l’hôtel et vols

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