Deuxième plus grande espèce de manchots après l’empereur, le manchot royal est présent dans toute la zone subantarctique entre les 45° et 58° parallèles sud. C’est un oiseau avec un mode de vie spécial. Partons donc à la découverte de ses spécificités.
Présent dans la zone subantarctique, on retrouve le manchot royal dans l’archipel des Kerguelen, dans les îles de Crozet ou encore dans les Îles Malouines et en Géorgie du Sud.
Cet oiseau peut atteindre presque 1 mètre pour les manchots les plus grands, pour un poids d’environ 15kg. Le manchot royal est reconnu grâce à ses taches jaunes et oranges qui colorent sa gorge. Le reste de sa tête est noire. Son dos est de couleur grise et son ventre blanc.
C’est un oiseau fin et long, qui est un excellent plongeur, grâce à ses ailerons qui sont devenues des nageoires longues et plates qui lui permettent de se diriger sous l’eau. Il est capable de descendre jusqu’à 200 mètres sous l’eau.
Le manchot royal est un grand pêcheur. Son plumage imperméable, le protège du froid, et lui permet d’atteindre des profondeurs allants jusqu’à 200 mètres. Son régime alimentaire est essentiellement composé de Céphalopodes, petits poissons, petits crustacés et plancton.
Le manchot royal est sédentaire, il vit en colonies importantes sur les plages et les moraines. Excellent nageur, c’est pourtant une fois à l’eau qu’il est le plus exposé à ses principaux prédateurs : orques et léopards de mer en têtes. Sur terre, les manchots royaux ont cette particularité de se serrer les uns contre les autres pour faire bloc afin de protéger leurs petits des pétrels géants et des skuas.
Ils ont pour habitude de se déplacer toujours en colonies, pour assurer leurs protections face à leurs différents prédateurs. Ce sont des colonies nomades, le manchot royal va faire des réserves et revient au sein de la même colonie pour se reproduire.
Ils se reproduisent sur des terrains plats à fond sableux. Les accouplement se succèdent pendant environ 3 semaines dans une grande cacophonie leurs permettant de se reconnaître entre eux.
En général, la femelle pond un oeuf environ tous les 16 mois et elle monte une garde alternée avec le mâle tous les 6 à 15 jours. Les petits ont un taux de mortalité très important dû au climat rude et à la nourriture qui se fait de plus en plus rare.
L’autre cause de mortalité, est le réchauffement climatique. Il apporte plus de pluies, et les jeunes ont un duvet très épais et très chaud, mais qui n’est pas imperméable.
La pluie pénètre donc leur duvet, et en cas de regel ou de grand froid, va décimer les petits.