Véritable symbole de l’Arctique, l’ours polaire, aussi appelé, Pisugtooq, l’éternel vagabond par les Inuits, a de nombreuses habitudes. Partons à la découverte du seigneur de l’Arctique.
1. L’ours blanc est la seule espèce d’ours considérée comme un mammifère marin. Son nom scientifique, « ursus maritimus », met clairement en avant son côté marin, pourtant on dit de lui que c’est le plus grand prédateur terrestre du monde.
2. Les ours polaires sont de très bons nageurs, très à l’aise dans l’eau, ils peuvent nager sur plusieurs dizaines de kilomètres sans difficultés, mais éviteront de le faire, à cause de l’effort que cela demande, et la perte de calories importante. Pour information, il y a quelques années une femelle a été observée par des scientifiques, elle a nagé sur plus de 750 km en 5 jours.
3. On retrouve l’ours polaire uniquement en Arctique. On peut surtout l’observer dans l’archipel du Svalbard, au Groenland, Canada (Churchill), Alaska, au Nord de la Russie et dans les îles de l’Arctique Russe.
4. Il a la peau de couleur noire. C’est sa couleur sombre qui lui permet de mieux absorber la chaleur et d’éviter de craindre le grand froid Arctique. Sa fourrure lui permet entre autres de se fondre dans son environnement de neige et de glace.
5. Il est menacé. L’ours est directement impacté par la pollution des océans et les changements climatiques. Il se nourrit principalement de graisses, qui contiennent des toxines; il s’intoxique donc lui-même et peut transmettre ses maladies à ses oursons. De plus, la fonte de la banquise l’oblige à passer plus de temps à terre où la nourriture y est plus rare.
6. En moyenne, tous les 3 ans, l’ours polaire donne naissance à 2 ou 3 oursons. Mais de nouveau à cause de la pollution, on ne voit rarement plus d’un ourson par portée aujourd’hui.
7. Les mâles sont bien plus grands que les femelles. Ils peuvent peser jusqu’à 650kg (800kg pour le plus gros mâle étudié) et mesurer jusqu’à 3 mètres de haut (en se tenant sur les pattes arrières).
8. L’ours polaire n’hiberne pas. Plus précisément, c’est le mâle qui n’hiberne pas. Il passe l’hiver sur la banquise en quête de nourriture, afin de stocker suffisamment de réserves pour tenir pendant l’été. La femelle quant à elle, met bas au mois de décembre, et va s’enterrer dans une tanière avec son ou ses petits, jusqu’à mi-mars à mi avril. Les oursons vont alors se nourrir exclusivement du lait maternel pour prendre des forces, de la graisse et du poids, afin de pouvoir survivre à sa première année dans ce monde hostile.
9. Son régime alimentaire est basé essentiellement sur le phoque, mais c’est un opportuniste. En été, et pour survivre, il peut se nourrir d’à peu près tout ce qui lui passera sous le nez pour passer cette période pendant laquelle la nourriture est rare : oeufs, carcasses de baleines (une aubaine pour lui), oiseaux… On estime que chaque ours mangerait entre 50 à 70 phoques par an, lui donnant une place capitale dans l’écosystème arctique.
10. Le seigneur de l’Arctique est un grand solitaire. Il ne vit pas en communauté et n’est pas territorial. Il est possible d’observer plusieurs ours au même endroit, en général autour d’une carcasse. Sur l’île du Wrangel, on a observé plus de 200 ours sur une carcasse de cachalot !