Vous trouverez ici les questions fréquentes qui sont posées à Grands Espaces. Nous nous ferons un plaisir de répondre à toute autre question que vous n’auriez pas trouvé dans cette FAQ.
Attention : les réponses ne sont pas exhaustives, des modifications au sein de la FAQ sont possibles sans préavis, le document est non contractuel. Les descriptions des voyages prévalent sur ce document.
Dans le Grand Nord, en raison de l’éloignement et des conditions de l’environnement, les prix sont très élevés. Le fuel que nous consommons, par exemple, est le plus raffiné, le moins polluant et le plus cher… Norvège, Islande et Groenland sont parmi les pays les plus chers du monde. De plus, vous partagez les frais entre 40 à 100 personnes, non entre 500 à 3000 personnes…
Si vous avez froid, vous rentrez sur la passerelle, partageant la même vue que celle du Commandant : la meilleure. Au Spitzberg, comptez 0 à +15 °C et au Groenland +5 à +20 °C. Il ne fait pas froid, mais emportez vos vêtements d’hiver pour les trajets en zodiac.
Les acheminements en avion suppriment les grandes traversées et nos navigations côtières ou dans les glaces ne concernent pas les mers agitées. De plus, l’été est la grande période calme… Mais nous ne sommes pourtant jamais à l’abri d’une tempête…
Oui, vous naviguerez dans la banquise (selon les croisières) et toucherez les icebergs: nos bateaux sont faits pour cela ! Ce sont les meilleurs de leur catégorie, commandés par les officiers les plus expérimentés.
Ces voyages sont ouverts à toutes personnes non handicapées. Les bateaux sont confortables (mais pas luxueux), comme un hôtel 2 étoiles. Les participants aux excursions sont divisés en deux groupes: promeneurs et randonneurs. Il y a en général 1/3 de personnes de moins de 50 ans et 2/3 de plus de 50 ans.
Contrairement aux chaloupes, les zodiacs ne coulent pas au contact d’un obstacle. Contrairement aux chaloupes, ils permettent de débarquer à l’endroit le plus facile, avec un tirant d’eau très faible. Contrairement aux chaloupes, vous n’êtes que 8 à 14 personnes et disposez d’un excellent panorama. En Arctique comme en Antarctique, des dizaines de milliers de personnes apprécient ces bateaux remarquables.
La découverte de lieux autrement inaccessibles et l’observation des animaux. Un voyage très instructif vu l’encadrement. Un esprit de découverte enthousiaste partagé par tous. Lors d’une croisière traditionnelle, on voyage 12 à 15 jours pour ne voir le site choisi que 1 à 2 jours (si les escales ne sont pas annulées pour raison de glaces ou de mauvaise météo). Nous vous proposons des voyages de 9 à 14 jours dont 7 à 12 jours sur les sites !
Oui, mais nous ne pouvons promettre… La nature reste sauvage. En général, ours et morses sont plus faciles à observer sur la côte est du Spitzberg, baleines et boeufs musqués au Groenland, les oiseaux sont bien visibles.
Ces mois sont la meilleure période car :
Les conditions de glaces sont les plus favorables.
Les ours blancs, baleines et autres mammifères sont les plus visibles et, à partir de mi-août, les moustiques sont inactifs.
Les jours restent longs mais, dès le 15 août, on peut observer les fameuses aurores boréales.
Les températures y sont les plus agréables et les mers ne sont pas encore agitées par les tempêtes d’octobre.
Oui, au Spitzberg et au Groenland et les voyages sont alors marqués « Organisation Grands Espaces ». Quand nous affrétons la moitié du bateau (Anglais et Français y sont les langues officielles), le voyage est marqué « Co-organisation Grands Espaces ».
Que verrons-nous lors d’une croisière polaire ? Comment s’équiper et s’habiller ?
L’ours est le seigneur du Grand Nord, et nous cherchons à le voir lors de chaque voyage. Au Spitzberg, vous en verrez 5 à 30 par voyage (sur une population d’environ 3000 individus), souvent à quelques dizaines de mètres lors des croisières zodiac, voire à 3 mètres s’il approche notre (grand) bateau. À terre, nous l’évitons.
Il n’y a que 200 ours sur le Nord-Est Groenland, donc en ces lieux, son observation est plus aléatoire.
Lors d’une croisière polaire, l’on voit en général ours, morses, baleines, phoques, renards polaires, oiseaux polaires. Au Groenland-Est, le bœuf musqué est régulier. Narvals et bélugas sont rares, difficiles à voir.
Lors de nos arrêts dans les villages Inuits, nous avons des rencontres très sincères, à l’inverse des bateaux de 200 personnes qui déversent leurs cohortes en envahissant les communautés. Plusieurs de nos guides, tels Pierre Taverniers ou certains de nos guides Inuits, sont de tels connaisseurs que vous partagerez une expérience unique. Mais attention, plus d’igloos (visibles au demeurant qu’en hiver), les Groenlandais ou Canadiens vivent comme nous, dans des maisons de bois ; ils sont bien plus « facebook » ou web que nous, leurs hôpitaux sont bien plus accueillants que les nôtres : la société Inuit est l’une des plus développées au monde.
Il n’y a pas d’autochtones au Spitzberg (jamais ils n’ont pu arriver, depuis le Groenland, en raison de la dérive Est-Groenland).
Dans toutes les implantations Inuits, vous verrez des chiens de traîneaux, mais ce n’est qu’au printemps que vous pourrez faire de ces excursions. Contactez-nous pour cela, nous organiserons votre voyage avec notre panel de mushers, tant au Canada qu’au Spitzberg et au Groenland…
Les aurores boréales ne sont visibles que lorsque le ciel est sombre, c’est-à-dire à partir du 25 août en Islande ou au Groenland, ou lors de nos circuits en Alaska, et à partir du 15 septembre au Spitzberg… C’est pourquoi ces voyages ont lieu en septembre/octobre.
Le Grand Nord canadien (région d’Inuvik) est le lieu le plus sûr (car le plus continental et sec) au monde : 90% de chance d’en voir chaque nuit, grâce au ciel dégagé. Nous organisons des voyages en ces lieux, sur demande.
Les icebergs proviennent des glaciers ; c’est au Groenland que l’on a la calotte polaire la plus grande de l’Arctique, donc les icebergs les plus imposants : sur l’Est, il y a 7 grands champs de glaces, 4 sur l’Ouest… En Antarctique aussi, les 14 millions de km² donnent de grands icebergs. Dans les régions très montagneuses, les glaciers sont de type alpin, dévalant les pentes et se fracturant en mer en blocs, qui dériveront. Dans les régions plus planes, comme en mer de Weddell en Antarctique ou au Nord Groenland, ce sont les calottes qui arrivent en mer, donnant les « tabulaires », moins impressionnants, mais dont les tailles sont énormes, parfois plusieurs kilomètres de côté…
Notre équipe a la chance de compter Christian Kempf, grand spécialiste des icebergs (il est l’auteur entre autres du livre « Icebergs, cathédrales en péril »). Dans ce livre mieux que tout autre, vous apprendrez beaucoup sur ces silhouettes qui forgent l’image polaire.
Lors de nos croisières, la « nuit » (en fait il fait en été plein jour…) est mise à profit pour aller d’un point d’intérêt à un autre. Sur le Polaris ou le Hans Hansson en revanche, nous restons souvent au mouillage, pour profiter au mieux des soirées passées sur les ponts à admirer et vivre le pays.
Les mers polaires sont les plus riches du monde. La mer de Bering et d’Okhotsk (Russie) sont les plus riches, puis Antarctique et de Barents (entre le cap Nord et le Spitzberg). Même si le krill est sous-marin, nous voyons ces animaux dont certains ont quelques centimètres de longueur (moins de 3 cm.) ; nous en prélevons en filets à plancton pour les faire voir à bord.
Si nous naviguons dans la banquise, nous verrons aussi mouettes et goélands se repaître des morues polaires, abondantes en ces lieux et qui se nourrissent du plancton qui se fixe sous la glace.
Il n’y a pas de moustiques en Antarctique ni au Spitzberg (Il y a des ‘moustiques’ au Spitzberg, mais ils ne s’attaquent pas à l’homme) ; en revanche, partout ailleurs dans le Grand Nord, les moustiques abondent et harassent, réellement ; c’est l’une des raisons pour lesquelles nous n’organisons de voyages qu’après la fin des moustiques, soit en août (sauf donc au Spitzberg).
Lors d’un voyage polaire, le changement climatique saute aux yeux : banquise plus fine, glaciers qui reculent… Nous organisons ces voyages entre autres pour vous faire prendre conscience de la menace climatique gigantesque qui pèse sur notre avenir ; nulle part mieux qu’en Arctique le changement climatique est aussi bien visible…
Oui, vous aurez froid lors d’un tel voyage !
Les températures oscillent entre – 5 et + 5°C, soit comme en hiver « chez nous ».
Le froid est une sensation, et vous pouvez y être plus ou moins sensible, voyez donc en hiver comment vous vêtir en été…
Vous trouverez dans nos catalogues des photos qui vous suggéreront un équipement, par ailleurs détaillé dans nos fiches de voyages. Enfin, nos catalogues sont explicites.
Au Nord-Est du Groenland, les températures sont parfois supérieures à +10 ou +15°C.
En zodiac, il faudra par ailleurs prendre de bons coupe-vents (Kway, cirés) et de quoi avoir chand lorsque l’on est assis et immobile à bord. Prenez de bonnes bottes fourrées.
En vous habillant en pelures d’oignons, vous serez bien équipés.
Arctique, Antarctique, Sibérie sont connus pour leurs -50°C… en hiver ! Et nous, on y va en été !
Elles sont indispensables, car les animaux sont souvent farouches et vous pourrez nous aider à les repérer de loin… Les jumelles sont aussi indispensables lors d’un voyage ou croisière avec Grands Espaces, qu’un gilet-triangle-éthylotest sur une route en France. Si vous devez vous en procurer, nous recommandons l’agrandissement 8×30 minimum, 10×40 ou 50 étant meilleur.
Les conditions de prises de vues sont excellentes, avec des soirées/« nuits » aux couleurs chaudes et splendides (« soleil de minuit »). Vous prendrez beaucoup de clichés !
Prenez des focales/zoom allant du grand angle au 200-300 mm. Et un 400 mm. vous permettra de mieux fixer les animaux. Le trépied/pied est encombrant, mais si vous êtes un accro de la photographie, emportez-le. Nous avons beaucoup de passagers photographes amateurs ou professionnels à bord.
En ces lieux peu chassés, l’homme n’est (plus) un danger, et vous pourrez porter des couleurs bariolées, de préférence ; en effet, quoi de plus triste que des anoraks gris, noirs, alors qu’un orange, jaune citron, bleu flashy ou vert pomme rend si bien sur les photographies de paysages…
Quand nous serons proches des animaux il convient évidemment d’être discrets et de ne pas élever les voix. Notre équipe de guide y veillera.
Nous suivons aussi les codes de conduite que nous avons instaurés depuis 20 ans, de même que les consignes de l’AECO (Association des Organisateurs de Croisières Expéditions) dont nous sommes membres.
Nous sommes en haute mer, en haute montagne : crèmes solaires, lunettes de soleil sont indispensables, de même que bonnets et gants.
À quoi ressemblera une croisière polaire « vue de l’intérieur » ? Mais aussi tout sur les repas, les cabines, la vie ensemble sur un bateau…
Une journée type débute par un réveil donné par haut-parleur avec notre position, les conditions météorologiques et un rappel des activités
Le petit-déjeuner est servi entre 7h30 et 8h30. Avant chaque activité, un briefing est organisé, et ainsi à 9h, briefing, conseils d’habillement, possibilité d’observation, répartition des groupes.
9h15 rdv à l’échelle de coupée/ escalier et embarquement en zodiac pour la découverte d’une péninsule riche en flore et restes historiques ; 3 groupes sont guidés par 2 guides chacun, et selon les conditions physiques des participants. Certaines marches vont à… 500 mètres, d’autres à 5 km… retour à bord vers 11h30, repos.
Déjeuner buffet ou servi à table à 12h30, mais à midi, la passerelle nous signale 2 baleines ; nous détournons le bateau et les observons à 30 mètres !
Retour à table donc vers 13h45, des plats un peu plus froids, mais quel régal des yeux nous avons eu.
Une bonne sieste ? Non, car vers 14h30 nous voyons la banquise…
15h30 : croisière zodiac dans la banquise, avec pour but : phoques et ours (?)
retour vers 17h15. Conférence sur la banquise à 18 heures en salle de conférences.
Dîner à 19h30.
Après le repas, le temps est au beau fixe ; pas de brouillard, pourtant régulier proche de la banquise, donc notre bateau se fraie un passage pour nous débarquer sur la glace ! Mais cela est une opération délicate, donc briefing avec le chef d’expédition à 21 heures…
Et nous voilà, à 22 heures, sur la glace de mer.
Après un tour en ces lieux extra-terrestres, un verre de champagne s’impose !
Retour à bord vers 23 heures, un tour au bar pour y fêter cette journée… Mais se coucher ? Dur, car les couleurs de la nuit deviennent extraordinaires, et au salon d’observation, il y a 35 personnes qui veillent, émerveillées…
Pourtant, il « faut » aller dormir, car demain matin dès 8 heures, nous sommes en face d’une immense colonie d’oiseaux… Si un ours ne vient pas nous déranger aux lueurs de minuit, car dans ce cas, annonce générale !
Alors… On prend un petit gâteau et une orange en cabine, et on essaie de dormir…
Ces voyages sont tous exceptionnels, et les enfants sont bienvenus, surtout après 8 ans ; il nous arrive souvent d’organiser des activités spécifiques, lorsqu’ils sont plusieurs. Seul point : nous demandons expressément qu’ils soient sous la maîtrise totale des parents, car dans le Grand Nord surtout, les ours blancs sont une menace sérieuse, mortelle ; nos guides sont armés ; nous ne pourrons tolérer d’écars.
Il n’y a aucun équipement bébé à bord ; ils ne sont pas les bienvenus.
Les législations locales interdisent tout animal de compagnie.
Il est clair qu’au gré du voyage, nous sommes tous pris par notre objectif commun de découverte, et il apparaît un réel esprit d’équipe. Bien souvent, les amitiés nées entre ces lieux extrêmes se font, entre les passagers.
Non. Quand nous sommes 12 à bord du Polaris, l’ambiance est familiale, et quand nous sommes 100 par exemple, nous pouvons nous adapter à tous grâce à notre équipe de guides : les uns suivent les enfants, les autres les passionnés de photographies… Il y a souvent des groupes d’amis à bord.
Un tel voyage est une croisière-expédition, c’est-à-dire que nous avons tous le même but et travaillons tous dans le même esprit. L’équipage est animé du même intérêt que nous, et bien souvent c’est l’officier de quart qui signale un ours, le commandant tente les plus belles navigations.
Quant aux guides Grands Espaces, souvenez-vous que nous ne sommes pas des accompagnateurs ou hôtesses rémunérés pour une prestation touristique, mais que nous sommes avant tout des passionnés de ces régions, que nous avons fréquentées assidûment, que nous aimons au point de vouloir en faire partager leurs beautés qui doivent être sauvegardées.
Nos voyages sont francophones. Certains voyages sont bilingues Français/Anglais et dans ce cas, il est alors clairement signalé dans nos programmes.
Le présence d’autres nationalités, loin d’être un problème, est souvent l’occasion de beaux échanges, en revanche pour plus d’efficacité, la francophonie est pratique.
Notre équipe dégage une pratique particulière du voyage et un esprit propre à Grands Espaces, et vous les retrouverez dès lors que le chef d’expédition appartient à notre équipe. En cas de mixité de langues, tout est dit et traduit en Français.
Et souvenez-vous, l’une des spécificités de Grands Espaces est d’offrir des croisières totalement francophones.
Nous voulons vous en donner pour votre argent… Autant vous dire qu’à l’exception de certaines croisières (sur la Lena par exemple), nos croisières et voyages sont denses, et vous rentrerez fatigués, mais la tête remplie d’images.
Il reste qu’au gré de nos activités, vous serez seuls juges pour participer ou non à une sortie, selon la météo, ou la difficulté de celle-ci.
À terre, nous donnons la possibilité de choisir l’excursion à votre niveau, de « promeneur » à « marcheur », afin de ne pas avoir les yeux rivés sur vos pieds, mais surtout à profiter du paysage et des explications de nos guides polaires.
Quand après dîner, nous proposons parfois des croisière-zodiacs-expéditions, pour aller explorer quelques fjords secrets, certains préfèrent rester sur les ponts ou au salon d’observation pour goûter tranquillement le calme, la beauté sereine mais puissante de ces horizons de glaces et de rocs…
Vous aurez souvent l’impression d’être loin de tout… Et au retour vous mettrez un certain temps pour replonger dans le réel du quotidien.
À bord, nous ne parlons qu’exceptionnellement des grands événements du monde qui se déroulent durant notre croisière, volontairement, si ce n’est pour évoquer, en pleine banquise, les 800 km. de bouchons du 15 août…
Évidemment, le bateau est relié par téléphone satellite, radio, balises avec toutes les stations et réseaux de secours. Sous cet angle, nous ne sommes jamais « coupés du monde ».
Vous glisserez vers un rythme « naturel » de 32 heures, mais en raison des contraintes du voyage, nous gardons « nos » 24 heures. Il n’y a pas d’annonces après 23 heures, sauf si un ours – trop beau – est vu proche du bateau, ou tout autre événement exceptionnel… Dans ce cas, nous vous réveillons.
Quand nous voyons des aurores boréales, nous vous réveillons également.
Aucune.
Briefings, récapitulatifs, ateliers, conférences et films peuvent couvrir une journée de mauvais temps, mais notre distraction est à l’extérieur.
Nous considérons qu’avoir à bord un piano-bar, des magiciens ou danseuses dans ces lieux de bout-du-monde où tant d’hommes ont lutté pour repousser les frontières de l’humain, rend ces endroits communs et dévalorise ce que les explorateurs ont bâti de légende, d’exploits…
Le spectacle plus beau du monde est à l’extérieur : celui pour lequel vous avez payé cher: il est là, sous vos yeux… Lors d’un tel voyage, chaque heure importe, et nous ne voulons pas la passer à vous distraire ailleurs.
Si vous vous attendez à des soirées spectacle, ne venez pas sur nos bateaux polaires !
Oui, car dans ces temples du temps, il faut comprendre… Les Inuits ont 40 mots pour la glace, 9 pour l’ours, et ces lieux prennent plus de réalité, valeur, profondeur quand on les connaît mieux, comme les autochtones, et nous sommes le pont entre ces lieux et ces hommes et vous, nous sommes les interprètes, et donc effectuons souvent des conférences… Certains lieux, certaines vieilles huttes, ne sont que des tas de bois, mais quand on connaît les tragédies et histoires qui leurs sont liés, ils prennent leur vrai relief.
C’est pour cela que notre équipe de guide est très documentée.
En revanche, nous donnerons toujours la priorité au terrain, préférant vous emmener en zodiacs ou à pied, plutôt que de vous enfermer en salle pour écouter nos discours.
Ainsi, une croisière expédition réussie est une croisière au cours de laquelle nous n’aurons pas eu le temps de réaliser toutes nos conférences !
Les conférences sont toujours annoncées.
Effectuer un journal de bord/information de programme est possible en Antarctique ou lors de certaines de nos activités, mais en Arctique, impossible : il suffit d’une météo défavorable, de la banquise qui dérive, d’un ours ou d’une baleine, d’un paysage superbement éclairé, pour casser le programme établi.
Il y a bien des années, quand nous débutions comme bien d’autres aujourd’hui, nous avions un programme… Jamais respecté, heureusement.
Aujourd’hui, ce sont des panneaux d’informations situés dans les lieux de passage qui vous informent des activités, ainsi que — et surtout — les annonces effectuées aux hauts-parleurs.
Chaque bateau dispose d’une bibliothèque polaire (souvent en anglais, sauf sur le Polaris).
Oui. Et même sur les plus petites unités. À l’intérieur comme à l’extérieur, vous trouverez « votre coin ». Le bar est un lieu très convivial, qui permet d’apprécier les lumières du soir un verre à la main : n’oublions pas que l’équipage de l’ »Astrolabe » de Dumont d’Urville, découvrant la terre qu’ils appelleront Adélie, en Antarctique, a fêté l’évènement en débouchant des bouteilles de vin de Bordeaux…
Le bar est ouvert 24h sur 24. Un guide ou un homme d’équipage vous servira, ou vous pouvez le faire vous-même, si nous sommes occupés ailleurs, en notant votre consommation.
Cette dernière sera à régler en fin de voyage par argent comptant ou carte de crédit.
Oui, notre équipe vous donnera un compte rendu, différent selon les voyages, certes, mais qui en général, comprend cartes et photographies « souvenir » que vous pourrez ainsi partager entre amis au retour.
En permanence, tant au bar qu’au salon d’observation (cartes électroniques selon les bateaux) ou à la passerelle ; savoir où l’on est est essentiel, c’est le coeur d’une croisière expédition et il y a des cartes à votre disposition.
7h30, 12h30, 19h30
Thé, café, gâteaux, fruits, sont disponibles 24h sur 24.
Un goûter est prévu vers 16 heures.
Même si l’on ne vient pas en croisière polaire pour bien manger, il faut bien se nourrir pour profiter de la vie !
Vous aurez une cuisine internationale de bon niveau, avec des chefs autrichiens, français, hollandais, (…) et des repas aux heures « normales », des goûters… Bref, « expédition » ne veut nullement dire « opération survie ».
Vous mangerez bien !
Les repas sont servis à table, mais certains jours, cela peut être des buffets – pour « perdre » moins de temps à table, à midi. Les petits-déjeuners sont en buffet et bien garnis…
Les tables ne sont pas assignées, pour vous permettre de faire connaissance avec les autres participants.
Lors de tous les repas, vous avez en général le choix entre une option « mer » et une « viande » ainsi que « végétarien ».
Les personnes demandant un régime spécial (sans sel, cachère, hallal, sans gluten…) nous le communiquent et il sera servi à bord des plats adaptés à ce régime.
Les boissons sont disponibles pour des prix raisonnables, à la carte, et vous seront facturées en fin de croisière.
Les approvisionnements sont effectués en Europe, et arrivent en conteneurs refrigérés. À bord, 3 chambres froides à des températures différentes permettent de conserver salades, fruits, viandes…
Nous pouvons certes goûter localement certaines viandes locales (le « matak » inuit, le boeuf musqué…), histoire de goûter, en apéritif par exemple, mais il n’est pas question de vider les magasins locaux d’une part, et d’être dépendants d’eux : la gestion de l’intendance est une chose trop sérieuse pour ne pas la planifier rigoureusement avec une chaîne de contrôle et les délais adéquats.
De même, nous ne pratiquons pas la pêche, limitée en ces lieux pour les locaux.
Nous pourrons vous faire goûter l’eau de fonte de la banquise ou des glaciers; elle est réputée très pure… On vous expliquera qu’il peut en être autrement… Mais venez tout de même… Vous êtes intrigués ? Venez en voyage avec nous, on vous expliquera !
La cabine est un espace de vie moins utilisé en croisière expédition que lors des grandes traversées océanes à bord de grands bateaux…
Afin cependant que la cohabitation se passe au mieux, nous mettons les coturnes en contact si vous le souhaitez.
Le matin et en soirée, le service de cabine est effectué. Les draps sont changés tous les 5-6 jours, les serviettes tous les jours, si demandé.
La cabine peut être occupée à toute heure du jour. Il y a des sèche-cheveux pour chaque cabine sur certains bateaux.
Nous disposons à bord de réserves d’eau, et produisons aussi de l’eau à partir de l’eau de mer. L’eau chaude est disponible à toute heure.
Le chauffage est programmé pour l’ensemble du bateau, où il fait chaud. En revanche, chaque cabine dispose d’un thermostat ou radiateur réglables.
Selon les bateaux, fenêtres et hublots s’ouvrent ou non. Nous pouvons vous demander de les fermer hermétiquement en cas d’annonce de mauvais temps.
Les bateaux gonflables sont notre « arme secrète ». Nous les utilisons depuis près de 40 ans en expédition, et ces bateaux de marque française « zodiac » pour la plupart sont faits d’un caoutchouc très résistant – bien plus qu’une coque en fibres rigides qui peut être percée.
De plus, ils nous permettent d’aborder sur toutes les plages, de passer des hauts-fonds très marqués sans nous échouer…
C’est pour cela que ces bateaux sont aussi utilisés par les professionnels pour les sauvetages périlleux en haute mer : il n’y a pas mieux !
De plus, on est confortablement assis sur un boudin gonflé…
En revanche, chaque bateau dispose aussi de radeaux et chaloupes de sauvetages agréés aux normes internationales SOLAS, que nous n’utiliserons qu’en cas de naufrage.
Selon les bateaux, nous avons 2 à 10 zodiacs pouvant accueillir 12 à 14 passagers. Leur taille dépasse 5 mètres de longueur, et ils sont équipés de moteurs hors-bord de 40 à 60 CV. Notre but étant de vous faire goûter le Grand Nord, nous partons en hors-bord, mais sans jouer les « héros-zorros », afin que vous puissiez avancer, tout en goûtant le paysage et sa faune.
Lors de nos croisières, il y a en moyenne 1 guide pour 10 passagers. Ce fort taux d’encadrement est lié aux régions visitées : haute mer, haute montagne, isolement, danger d’ours… C’est pourquoi chaque guide dispose de GPS, radio VHF et arme contre l’ours.
Nous suivons des stages annuels de secourisme et de tir, nous donnant les autorisations nécessaires au métier.
Avant chaque sortie ou presque, une réunion avec le chef d’expédition précise les difficultés, les objectifs, et les groupes que nous proposons, en fonction des aptitudes de chacun.
Nos sorties durent en général de 2 à 3 heures; après, une visite aux toilettes s’impose, et le froid peut devenir gênant. Nous préférerons organiser 3 sorties de 2,5 heures par jour, qu’une longue marche de 6 heures. Notre but : vous faire sentir et comprendre la diversité de ces régions, leur richesse historique, géographique, écologique, et ainsi tenter de vous faire vivre des expériences diverses.
Consultez notre fiche équipement. La sensation de froid est accentuée en zodiac en raison de l’immobilité et du vent. Prévoyez donc des bottes fourrées ou avec plusieurs couches de chaussettes, mais aussi gants et bonnets particulièrement chauds, en privilégiant le principe des couches superposées qui permet un ajustement…
Le danger permanent des ours peut nous amener à donner des ordres rapides et des signes impératifs. Nos voyages ne peuvent donc s’adresser aux malentendants ou aux mal voyants.
Il n’y a pas d’ascenseur à bord de nos bateaux, ce qui exclut malheureusement les personnes à mobilité réduite. En revanche, une simple difficulté à se déplacer ne vous interdit pas nos voyages ! D’une part, nous réalisons beaucoup de navigation côtière et notre équipe vous informera également de la conduite à tenir lors des débarquements. Certaines sorties où l’ours blanc peut être un danger ou les terrains difficiles vous seront déconseillés. Canne ou bâton de marche sont les bienvenus.
Nous naviguons dans des contrées éloignées et l’infirmerie de bord a pour but premier de permettre au médecin embarqué de procéder aux premiers soins. Civière, attelles, oxygène, défibrillateur et les médicaments communs garnissent l’infirmerie. Les consultations sont gratuites et les médicaments à bord sont payants. Vous ne serez pas remboursés par la Sécurité Sociale. Si vous êtes sous une médication particulière, prenez impérativement vos propres médicaments. Vous ne pourrez pas les trouver lors des escales.
Nos médecins de bord sont des généralistes ou urgentistes, aptes à un premier diagnostic et aux premiers secours. Il ne s’agit en nul cas de spécialistes.
Nous sommes au bout du monde, il est très difficile de trouver le nécessaire ; emportez des éléments de rechange !
Dans ce cas nous procéderons à une évacuation avec hélicoptère ou avion pour vous amener au premier hôpital qui pourra vous prendre en charge. Entre un accident et l’arrivée à l’hôpital, il peut se dérouler parfois beaucoup de temps : les conditions météorologiques empêchant parfois les opérations de secours.
En cas d’accident grave, le bateau peut être amené à détourner sa route, annuler un programme et c’est pourquoi nous vous imposons la plus grande prudence durant ces voyages afin de ne pas léser l’ensemble du groupe.
La vie quotidienne et ses détails à bord d’un bateau…
Prises européennes, 220 volt, 50 HZ
Oui.
Les portables fonctionnent avec un abonnement monde à Longyearbyen (Spitzberg) et dans la plupart des communautés Inuits du Groenland. Ils fonctionnent aussi en Patagonie, mais il n’y a aucun réseau en Antarctique. Les bateaux disposent d’un téléphone satellite accessible aux passagers (coût : environ 2,5 € la minute).
Internet est disponible à bord, mais vous ne pouvez consulter votre messagerie ni faire de recherche internet. Vous pouvez recevoir et envoyer des courriels sans pièces jointes. Selon les bateaux, un ordinateur, une clé et un code confidentiel sont disponibles pour les passagers.
Nous ne recevons aucune chaîne de télévision à bord, ni de radio.
Il n’y a pas de laverie disponible pour les passagers à bord du Polaris, mais un service de laverie payant existe sur tous les autres bateaux. Comme dans les hôtels, vous donnez votre linge à laver pour le récupérer le lendemain.
Non, il est impératif d’emmener l’ensemble de votre équipement.
À bord et sur la plupart des bateaux, vous pourrez acheter des boissons et des barres chocolatées. Il peut aussi y avoir un magasin vous offrant une palette de produits à acheter tels peluches, tee-shirts, pulls, livres, cartes postales… Ces achats seront alors réglés en fin de croisière, en EUR ou USD ou carte de crédit Visa/Master.
Oui.
À bord d’un bateau, le feu est la première cause de sinistre et il est interdit de fumer à l’intérieur et surtout en cabine. Vous pourrez fumer uniquement dans les lieux désignés qui vous seront indiqués en début de voyage et sur les ponts extérieurs.
Le déroulement d’une réservation de croisière, et l’embarquement !
À bord de nos voyages, vous aurez à régler les boissons, service de laverie, achats personnels et un éventuel pourboire. Vous pourrez payer en EUR ou USD et en carte de crédit Visa ou Master en fin de croisière
Lors des escales, vos cartes de crédits vous permettront de retirer de l’agent en espèces (devises locales) ou d’effectuer des règlements (souvenirs, boissons…).
Vous êtes séduits par l’un de nos voyages décrit sur notre site.
Voici le processus à suivre :
Nos bureaux se tiennent à votre disposition pour tous renseignements (horaires, avion, équipement…)
Notez que Grands Espaces n’accorde aucune réduction de dernière minute.
Formalités (pour les ressortissants de l’UE et de la Suisse)
Spitzberg et Groenland : passeport
Argentine, Chili, Canada : passeport
Alaska : passeport biométrique
Russie : passeport et visa
Sauf mention contraire, les prix figurant dans la brochure et sur le site internet Grands Espaces comprennent des vols au départ de Paris ou Genève (parfois moyennant supplément au départ de la Suisse). Pour tout autre ville de départ, merci de nous consulter sur les possibilités de vols et les suppléments de tarif éventuels. En cas de vol différé du reste du groupe (avant-séjour, prolongation, etc.), des suppléments peuvent également s’appliquer.
Nos voyages affichent des prix comprenant notamment tous les vols avion, toutes les taxes, toutes les excursions et transferts, accompagnement. Il s’agit de prix par personne, sur la base d’une chambre double ou cabine double.
Achats personnels en escale et à bord, boissons, laverie, pourboires éventuels, assurance annulation et rapatriement, acheminement personnel vers Paris ou Genève.
Les 4 niveaux sont les suivants :
• Niveau 1 (?) : accessible à tout le monde. Pas de marche ou très courtes marches sur un terrain plat.
• Niveau 2 (??) : accessible à toute personne sans problème de mobilité. Quelques petites marches sur des terrains plats ou légèrement accidentés.
• Niveau 3 (???) : accessible aux personnes en bonne condition physique.
Cela dit, pas besoin d’être un champion de marathon, mais il faut être capable de marcher plusieurs heures sur un terrain accidenté, par exemple dans les forêts humides d’Ouganda pour aller voir les gorilles.
• Niveau 4 (????) : pour les sportifs, exceptionnel chez nous.
Le nombre d’étoiles, de 1 à 4, correspond au standard hôtellier.
Oui ainsi que des vols en classe affaire, groupes à partir de 8 personnes.
Même si c’est un service et de moins en moins commun, il permet en revanche de gratifier les services dont la qualité vous a franchement étonnée. Il s’agit ainsi d’une appréciation strictement personnelle et nous ne pouvons de ce fait vous indiquer de montant. Les pourboires peuvent se donner directement à la personne concernée ou être glissée dans une enveloppe que vous déposerez alors dans une boîte prévue à cet effet en fin de voyage.
Oui, sauf si vous décidez de vous rendre par vous-même sur le lieu d’embarquement du bateau.
(Pour certains voyages comme au Spitzberg avec le Polaris, le rendez-vous a lieu à Longyearbyen)
Non, contrairement à d’autres opérateurs, nous essayons de ne pas effectuer de vol de nuit.
Votre accompagnateur aura un panneau Grands Espaces au rendez-vous aéroport.
Oui, nous indiquons dans le courrier du rendez-vous aéroport le nom et le numéro portable de l’accompagnateur.
Non, pour chaque départ nous indiquons un rendez-vous. Si une personne ne pouvait se présenter à l’heure et malgré le fait qu’elle ait pu nous avertir, nous ne pouvons changer le déroulement des vols avion. Le retardataire s’expose ainsi — contractuellement — à perdre tout le bénéfice de son voyage et Grands Espaces ne pourra l’assister dans ses difficultés.
Nous nous ferons un plaisir de répondre à toute autre question que vous n’auriez pas trouvé dans cette FAQ.
Attention : les réponses ne sont pas exhaustives, des modifications au sein de la FAQ sont possibles sans préavis, le document est non contractuel. Les descriptions des voyages prévalent sur ce document.