Françoise et Denis ont embarqué à bord du Grand Large pour une croisière au coeur de l’archipel du Svalbard en septembre 2021. Ils nous racontent cette expérience unique, qu’ils ont choisi de vivre avec Grands Espaces.

GRANDS ESPACES : Qu’est-ce qui vous à donné envie de partir au Spitzberg ?

Denis : J’aime les espaces sans foule, la montagne, la faune, ce que nous vivons ici de manière quotidienne à Vallorcine où nous vivons.
Nous sommes partis 5 années de suite en Colombie Britanique (Canada) d’abord, puis l’Alaska (3 fois) et le Nord de la scandinavie (dont Longyearbean et Pyramiden), nous avons parcouru en voyage autonomes des paysages sublimes, observé de la grande faune (Ours Noirs, Grizzli, Elans, Loutres de Mer, Baleines à Bosse, Otaries à fourure, Lions de Mer,etc…) et souhaitions aller plus loin.
Aussi, le Svalbard en septembre, ce sont les eaux libres de glace pour naviguer partout, les Ours Polaires, les Morses, les Renards Polaires, les Rennes, tous dans ces montagnes et cette lumière arctique unique. C’est cela que nous avions envie de découvrir.

Françoise : deux choses m’ont donné envie de partir au Svalbard : un séjour de 3 jours à Longyearbyen qui m’a donné envie d’explorer davantage cette nature hostile, ainsi que trois séjours en Alaska où j’ai été subjuguée par les grizzly et c’est naturellement que j’ai voulu aller à la rencontre de leurs cousins.

GRANDS ESPACES : Pourquoi avoir choisi Grands Espaces pour partir dans cette région polaire ?

Denis : C’est une organisation francophone que je connais via les publications (cartes et livres de Christian KEMPF) depuis quelques années, permettant une compréhension maximale de ce que nous partageons ensemble sur les bateaux, ainsi que des conférences du soir de Grands Espaces qui nous ont été proposées tout au long du voyage.
Nous étions aussi  attirés par les très petites unités de navigation (à bord du Grand Large nous étions 8 passagers seulement pour l’équipage complet !). Grands Espaces , c’est aussi l’expertise complète des équipes de Christian KEMPF au service des régions polaires depuis 40 ans.

Françoise : Même si je baragouine mieux anglais que Denis, avoir des guides et des conférences en français permettent d’avoir accès à toutes les informations, de comprendre (enfin d’essayer) les conférences au lieu de ne saisir que quelques bribes.  C’est donc le côté francophone qui est important pour tout ce qui est informations.

Après, pour moi c’est surtout la taille du bateau et le nombre de passagers. Je ne concevais pas d’aller sur un paquebot. Il faut dire qu’on a été super privilégiés. J’appréhende plus les 75 passagers de l’été prochain pour la croisière en Arctique Russe.

GRANDS ESPACES : Avez-vous une anecdote de voyage à nous raconter ?

Denis : Pour rire, au poste de pilotage du navire, le commandant June nous a présenté un guide de détermination du sexe des enfants à venir selon un calendrier spécial, d’après une étude chinoise je crois me souvenir… Bien que, dans notre cas précis, c’était tout l’inverse !

GRANDS ESPACES : Quel est votre plus beau souvenir sur cette croisière ?

Françoise : Il y en a plein. Bizarrement ce n’est pas la première rencontre avec l’ours, magnifique et proche pourtant. Mais ce qui me reste de ce jour c’est l’avancée avec le zodiac au milieu de cette banquise en formation, les craquements de la glace, les couleurs, le calme du fjord.

Frazil Spitzberg

Ensuite bien sûr la maman ours et ses deux petits sur la glace Et après un certain ours prêt à faire un plongeon sur le zodiac à Karl XII, je n’en menais pas large il y en a même qui se moquaient de moi !

Denis: La fusion qui s’est opérée très vite entre le commandement du navire et son second, l’équipage au complet dont les mécaniciens du bord, guides et accompagnatrices de Grands Espaces et les passagers que nous étions, dont les échanges sont inoubliables.

Nous avons eu la chance de pouvoir photographier 17 ours polaires dont le premier vu de très près en Zodiac sur une mer en train de geler (1.5 cm d’épaisseur de glace uniforme), 3 femelles accompagnées chacune de 2 petits dans des circonstances très différentes (la première sur la toundra, la seconde en plein brash glaciaire, la troisième en train de traverser un bras de mer avec les deux petits dans son sillage, extraordinaire), et puis celui de Karl XII Oya, à 20 m de distance, d’une blancheur immaculée sur des blocs basaltiques d’un noir absolu.

Ours Storoya
Les colonies de Morses pas super beaux mais impressionnants, les renards polaires d’un blanc parfait, les rennes…
A cette époque en revanche, plus de grandes colonies d’oiseaux et surtout de Mergules Nains innombrables en été dont je ne peux pas oublier les chants entendus lors de notre première venue, musique que je n’oublierai jamais !

GRANDS ESPACES : Recommanderiez-vous une croisière au Spitzberg et pourquoi ?

Françoise : Comme je l’ai déjà dit la taille des bateaux, le côté francophone et ce dont je n’ai pas encore parlé c’est le professionnalisme, les compétences diverses des guides (ceux qui n’aiment pas les piafs mais préfèrent les… copépodes ! et ceux qui causent cailloux. Enfin bref chacun peut y trouver son compte. Et je n’oublierai pas nos deux charmantes hôtesses qui ont dû faire preuve de beaucoup d’empathie et de zénitude. Et aussi avoir accès à la passerelle et aux explications de navigation par le (les) commandants.

Denis : Bien sûr, pour toutes les raisons indiquées ci-dessus et pour tous ceux qui aiment la nature et les régions polaires…

Merci pour votre temps et à bientôt à bord !

Denis : C’est prévu pour Août 2022 en effet !

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