Marianne Duruel
Coordination et Photographie
25 mai
13 juin 2015
À bord de l’Ombak Putih, mai - juin 2015
Marianne Duruel
Coordination et Photographie
Nous avons quitté la veille la Belgique, la France et la Suisse sous le soleil mais un printemps frileux, direction les cieux plus cléments des « Petites îles de la Sonde ».Première escale asiatique: Singapore, nous survolons à l’atterrissage de petites îles toutes drapées du vert de leurs forêts denses. Puis, c’est la Péninsule malaise et la forêt tropicale humide fait place à des « litanies » de palmiers à huile. Pendant des minutes les épis étoilés parfaitement alignés défilent en-dessous de nous. Des mangroves, il ne reste qu’un liserait côtier… Le fléau a frappé… Enfin, la ville se présente à nous. Atterrissage, sortie de l’avion pour se dégourdir les jambes, contrôle de police pour l’assouplissement et nous redécollons. Le temps d’un repas à bord et nous survolons de nouveau des îles… Bientôt une douce chaleur nous enveloppe… Bienvenue à Bali!
Après une bonne nuit dans le très balinais hôtel « Puri bambu », le palais du bambou, nous sommes accueillis avec chaleur par Régine et nos guides balinais. Nous découvrons les premiers secrets de cette île du sourire et les us et coutumes au quotidien. Nos deux petits bus se faufilent avec aisance sur les petites routes qui nous emmènent vers le Nord de l’île. Sur l’ »île des Dieux »où les offrandes sont partout, où l’on klaxonne pour dire « Excusez moi je vais passer » devant les lieux où sont les esprits… les temples sont nombreux: près de 20000… Nous en visitons un premier temple à Mengwi, Pura Taman Ayun, le « temple du jardin flottant » construit au XVIIe siécle. Bientôt les rizières sont partout, du riz à tous les stades de croissance: riz traditionnel aux longs épis d’un bon mètre de hauteur ou riz « moderne » plus bas mais récolté 3 fois par an pour 2 fois avec le précédent… Nous déjeunons face aux rizières avant de prendre la route pour le subblime temple Ulun danu Beratan au bord du lac Bratan. Nous flânons avec délice dans ce lieu si enchanteur. Puis nous gagnons Munduk pour la nuit.
Nous nous réveillons au coeur des rizières, un jeune homme agite un grand tissu avec énergie pour changer les gourmands petits voleurs ailés… Nous partons pour une petite randonnée vers une cascade. La température est idéale, les feuilles d’igname couvertes de perles de rosée et les habitants que nous rencontrons en chemin tout sourire… C’est l’occasion de découvrir: girofliers, caféiers, manguiers… Des noix de muscades et des fèves de cacao sèchent au sol… La production agricole de cette petite île, grande comme un département français, est variée… Après cette première « mise en jambe », nous rejoignons un secteur de forêt primaire protégé pour une randonnée plus conséquente au coeur d’une vraie cathédrale de verdure ponctuée des éclats rouge des fleurs de gingembre… La flore est à son apogée: les ficus sont gigantesques, les épiphytes omniprésents, des draperies de mousse filtrent la lumière…
Des chants d’oiseaux nous accompagnent mais si eux nous observent, pour nous ils resteront les mystérieux chanteurs de la forêt… Nous débouchons sur le lac Tambligan que nous traversons en pirogues doubles traditionnelles. Après les jambes, les bras… Certains vont se jeter dans une course à la pagaie tandis que d’autres resteront conACtemplatifs, à chacun ses plaisirs… Le parc ornithologique nous entraîne parmi les oiseaux des différentes îles indonésienes et quelques « touristes amazoniens »… Puis les reptiles en font frémir quelques uns, pourtant ils ont tous de manifestes reculs à l’approche humaine et le réflexe de fuite… Nous avons rencontré notre premier varan de Komodo!
Nouvelle nuit dans les rizières et départ vers le Sud de l’île. Aujourd’hui, nous démarrons « sportivement » par le temple Gunung Kawi. La lumière est superbe. Les volées de marches nous entraînent dans le vallon au fond duquel se trouvent le temple et les cénotaphes creusés dans la falaise. Tout autour les rizières « cascadent », ponctuées de bosquets d’arbres variés. Un tulipier du Gabon en fleurs domine le versant ouest de son bel éclat rouge orangé. La remontée entre les échoppes des marchands du temple est non moins sportive.
Quelques kilomètres de route animée et de rizières plus loin, nous arrivons au Pura Tirtha Empul, en quelque sorte, le Lourdes balinais. Le lieu est extrêmement paisible. Les bains rituels, dans une ambiance ensoleillée et recueillie, donnent des scènes de toute beauté. La visite est passionnante, d’autant que nous assistons à des arrivées d’offrandes Puis, c’est l’ascension vers le cratère du Batur, à 1717 m d’altitude. Une petite route serpente vers le fond. La dernière coulée de lave est bien visible. Ici, pas de rizières mais des cultures maraichères et de la pisciculture. Puis nous profitons de la perspective depuis le point le plus haut du cratère.
Après le déjeuner pris face à de belles « cascades » de rizières, nous continuons notre périple balinais vers le temple « mère », celui de Besakih. C’est le plus grand et le plus sacré de l’île. Enfin, avant de regagner notre charmant hôtel « Puri Bambu », nous visitons une maison balinaise traditionnelle. Entourée de murs d’enceinte, elle regroupe toute la famille au sens large. La partie cuisine est commune et chaque couple et enfants ont leur propre petit bâtiment. On y trouve aussi un grenier à riz et un temple familial. Tout est ordonné selon des règles très précises liées à la cosmogonie. A Bali, le quotidien aussi est un rituel!
Aujourd’hui, changement de décor, nous quittons « l’île des dieux » pour « l’île aux fleurs », en passant de Bali à Florès… Le trajet entre notre « Palais de Bambou » et l’aéroport nous ramène au XXIe siècle: encombrements routiers et grandes artères… Mais ça n’est que très temporaire… Dans un ATR flambant neuf, nous survolons toute une partie de la Wallacea, zone de contact entre faune et flore asiatiques et australiennes. En effet, la célèbre ligne de Wallace marquant le point de chevauchement,et discutée pour sa précision dès 1928, a donné lieu à cette appellation pour une zone entière. Les îles toutes de vert vêtues et frangées d’un dégradé turquoise de plus bel effet défilent sous l’avion.
Nous faisons une escale tout à l’ouest de Florès à Labuan Bajo, une ville portuaire fort active. Puis nous survolons le centre de Florès et le parfait dôme du volcan Inerie présente bientôt son sommet complètement dégagé de nuages. Nous le retrouverons de beaucoup plus près dans deux jours. Finalement, c’est l’atterrissage à Ende, située en plein milieu de la côte Sud de Florès. La silhouette de l’île est un peu similaire à celle de la Crête par sa taille. Florès affiche environ 350 km de long pour 12 à 60 km de large, mais là s’arrête toute ressemblance…
Un bus et notre guide nous attendent et nous prenons la route vers l’intérieur, le pays Lio. La route vers Moni parcourt une large gorge et le paysage se révèle rapidement spectaculaire. Un premier arrêt nous permet de franchir une petite rivière sur un pont de bambou pour découvrir les productions agricoles locales.
Puis notre chemin repris, nous nous trouvons vite stoppés car de gigantesques glissements de terrain ont nécessité des travaux colossaux qui obligent à fermer la route. C’est l’occasion d’avoir de joyeux échanges avec les passagers des « bus » locaux, mi-bois-mi bus, mais toujours « costumisés » avec forces peintures, multiples décorations et l’indispensable sono à fond, gage d’un bon véhicule… Et qui souvent résonnent au son du reggae… Bienvenue à Florès!
Le volcan Kelimutu nous attend ce matin. Après une ascension en bus sur une minuscule route bordée de fougères arborescentes, nous continuons à pied. Sur certains secteurs lunaires, la végétation est en train de s’établir tandis que d’autres zones sont déjà bien boisées. Une « volée » de marches, un petit sentier et voici le point de vue sur les 2 premiers lacs acides qui font la notoriété du Kelimutu. Les couleurs étonnamment vives: l’un est d’un vert un peu laiteux, l’autre est d’un beau turquoise. Il y a 15 jours, l’un était turquoise et l’autre rouge… Ils ne sont séparés que par une mince paroi. Ces lacs présentent des éruptions de type phréatique et selon leur composition chimique la couleur change. Ils sont, en effet, l’objet de renouvellement par mixage des eaux, probablement sous l’effet de fumerolles subaquatiques. Quand le lac est verdâtre, il est très acide et riche en gaz sulfureux et sels ferreux. La couleur vineuse, elle, correspond à un lac non plus acide et les sels ferreux verts s’y oxydent en sels ferriques rougeâtres. Toutes ces explications sont l’héritage du regretté Maurice Krafft.
Après le premier point de vue, nous avons continué notre ascension vers le sommet. De là, une troisième lac est visible. Les Lios viennent y faire des offrandes car, pour eux, les âmes de leurs défunts trouvent refuge dans ces lacs. Partis juste au lever du jour, nous assistons à la montée du soleil qui éclaire de plus en plus largement les lacs. Sur de légères draperies de fumerolles blanches courent sur les eaux turquoise. Après ce beau spectacle naturel, nous redescendons vers notre éco-lodge pour un petit-déjeuner bien mérité.
Nous reprenons la route vers Ende, la plus grosse ville de Florès. Avant de nous enfoncer dans la gorge, nous nous arrêtons à photographier des rizières puis au village de Wologai. Les maisons traditionnelles Lio sont ornées de sculptures. Dans le village, les habitants sont accueillants et nous font des démonstrations spontanées de diverses activités. Des fèves de cacao sèchent au sol tout comme les tranches de noix d’arek qui rentrer dans la composition de la chique de bétel, additionnée d’un peu de bicarbonate de soude.
Nous sommes de nouveaux chanceux en ce qui concerne les travaux routiers: à peine le temps de se dégourdir les jambes et la circulation redémarre dans une envolée de petites motos. Puis c’est Ende et nous découvrons notre bateau: il a fière allure. A table! La croisière commence!…
Premier débarquement à Aimere pour prendre la route vers les villages traditionnels Ngada. Situés directement au pied du volcan Inerie, leur architecture très spécifique chargée de symboles, toujours d’actualité, révèle la force de leur identité préservée. Pour se rendre dans ces villages situés au coeur de Florès, de petites routes « escaladent » les flancs d’anciens volcans. Nous traversons des forêts de bambous de 30 mètres de haut et près de 35 cm de circonférence… Ils servent à construire des maisons ou sont exportés vers la Hollande.
Nous en traversons à pied. Puis, quelques kilomètres plus loin, nous faisons connaissance avec les habitants de Luba et de Bena. Leur mode de vie, leur organisation en matriarcat, la signification des symboles dont les maisons sont ornées n’ont bientôt aucun secret pour nous. Dans cette région, nous sommes vraiment sur un front pionnier. De toutes parts, le milieu naturel fait place aux girofliers, anacardiers, poivriers, bananiers. Les paysans vendent leur production à des chinois d’Aimere qui conditionnent tous ces produits à Java pour les commercialiser dans le marché international. Impossible de trouver la moindre noix de cajou à acheter localement… Pour certains c’est le bus, tandis que d’autres marchent à flanc de montagnes vers le village de Tololela. Aucune route ne permet d’y accéder en véhicule motorisé. Dans ce village préservé, le sourire est de mise et la vie y coule hors du temps au rythme du… reggae.
Le déjeuner offre à qui veut un bain dans des sources chaudes. Pour le retour vers le bateau, nous empruntons une route de corniche qui suit la côte, nous sommes « cernés » par les cocotiers… Un dernier passage chez le fabricant d’arak, l’alcool local… Et bienvenue à bord!
Après 12 heures 15 de navigation paisible, nous commençons le mois de juin par une grande première: la rencontre avec les célèbres dragons de Komodo. Nous débarquons dans la « Baie des Crocodiles », marchons un peu dans la mangrove et arrivons à la station des rangers. Là, dans une lumière idéale, 2 varans se réchauffent au soleil matinal. L’un est un jeune varan de 2 ans d’à peu près 1 m de long. C’est étonnant de le voir ainsi au sol quand on sait qu’il pourrait faire un excellent petit-déjeuner pour tout varan adulte de passage… Peut-être est-il descendu d’un arbre où tout jeune dragon de moins de 3 ans se réfugie pour échapper à leurs ainés, pour boire…
Le second dragon ou varan de Komodo est une femelle adulte. Elle nous observe tranquillement tandis que chacun choisit son meilleur angle de prise de vues. Puis, le groupe, divisé en 2, chemine sur un parcours de moyenne durée ou plus long. L’île de Rinca présente des paysages variés de forêts humides et de savanes ponctuée de jujubiers et de palmiers Lontar. Suivant les groupes les scènes sont différentes mais les grands varans bien au rendez-vous. Les voir en déplacement est vraiment spectaculaire! De plus, nous croisons un buffle d’eau, des macaques crabiers, des crabes violonistes…
A notre retour à la station des rangers, le jeune varan fait le spectacle en montant un escalier pour rentrer dans un bâtiment… Après une agréable navigation, nous arrivons sur une sublime plage de sable rose d’où partons explorer les fonds marins en « snorkeling »… « L’aquarium » est merveilleusement multicolore et des poissons de toutes couleurs nous offrent un incessant ballet aquatique.
Seconde « opération dragons », cette fois-ci c’est sur l’île de Komodo que nous partons en quête des varans géants. Le milieu est très différent de Rinca, beaucoup plus boisé. Les grandes étendues de forêts et de « bush » que nous traversons sont moins propices pour trouver les grands lézards… Par contre, il y a beaucoup plus d’oiseaux, les chants et cris retentissent de toutes parts.
Après avoir aperçu un cochon sauvage, c’est par le trou d’un tronc de palmier mort qu’apparait la tête d’un tout jeune dragon de mois d’environ 1 an. Il nous observe attentivement. Après avoir passé la nuit dans le tronc mort, il en est à réchauffer sa température corporelle pour partir à la chasse aux insectes dès qu’il aura l’énergie nécessaire. Nous croisons des tourterelles striées, des drogons à la noire silhouette et les endémiques cacatoès soufrés… Ils sont aussi beaux que bruyants, tout de blanc « vêtus » avec leur huppe jaune soufre…
De temps à autre, un cycas se développe sous les arbres. Nous marchons, marchons, pas de varan… Puis sur un espace, une première apparition: une femelle d’une quinzaine d’années se repose à l’ombre d’un jujubier. Décontractée, elle somnole tout en gardant un oeil sur nous. Nous pouvons l’étudier tout à loisir et les appareils photos s’activent…
Nous reprenons notre marche rassérénés. Très vite, c’est un jeune dragon d’à peu près 3 ans qui dévale la colline devant nous. A son âge, la méfiance est de mise… Nous contournons quelques arbres, il repasse en sens inverse. Après un dernier passage dans la forêt, nous descendons vers le rivage. Là, des cerfs de Timor ruminent tranquillement. A peu de distance, un gigantesque nid de mégapodes forme une sorte de petite colline. Ces volatiles, en couple à vie, aménagent tous les ans le site en rajoutant toutes sortes de végétaux sous lesquels les oeufs sont installés. C’est la chaleur dégagée par la fermentation qui les « couve ».
Encore un jeune dragon et c’est la fin de la balade. Près de la station des rangers, une mante religieuse vient faire le « spectacle », passant d’un chapeau à un bras, un sac photo….
Ce matin nous nous réveillons dans la vaste baie de Labuhan Bajo. Nous sommes entourés de bateaux bugis tous plus beaux les uns que les autres. Sur le ponton de débarquement 5 confortables voitures climatisées nous attendent. On est loin des très locaux petits bus du pays Ngada…
Nous traversons le port où la vie est intense vers la campagne. Chaque petit lopin de terre possède papayers, bananiers, cocotiers. L’escarpement nous fait passer d’un secteur de rizières dans lesquelles s’activent quelques hérons garde-boeufs à des versants couverts de banabiers et de bambous. Finalement, nous arrivons à Melo, petit village de la communauté Magarai. Le chef de village nous attend. C’est également lui le chef de cérémonie. Après nous être dûment déchaussés, nous voilà tous assis sur des nattes. Le chef fait face à notre « chef », discours de bienvenue autour d’une bouteille d’arak, symbolisant le coeur mis dans cette rencontre. Nous goûtons à une partie de la chique de bétel que nous recrachons… comme il se doit et partageons l’arak.
Après quoi, un spectacle de danses traditionnelles nous est offert. Le mime de combat au fouet est impressionnant. De retour à bord, nous déjeunons tandis que le bateau navigue vers la petite île de Kelor. Puis, c’est le moment magique d’une belle évolution parmi des myriades de poissons. Equipés de nos palmes, masques et tubas, nous explorons les coraux dans une irréelle profusion de poissons plus colorés les uns que les autres. Poissons-perroquet, poissons-pierre, poissons-lions… Dans les tentacules des anémones de mer des poissons-clowns s’activent. Ils gardent farouchement leur anémone contre l’arrivée d’intrus. Dans certaines anémones, c’est une famille complète de petits « Némos » qui apparaissent et disparaissent dans les tentacules protectrices. Certains croiserons même une paisible tortue.
Puis nous continuons notre navigation vers un îlot couvert de mangroves. Dans la journée, une grande colonie de roussettes y trouvent refuge pour se reposer. A la tombée de la nuit, elles prennent leur envol vers l’île proche de Florès pour s’y nourrir de nectar et de fruits. Elles deviennent alors d’indispensables jardinières qui pollinisent des arbres fruitiers comme le durian et essaiment les graines des fruits consommés…
Réveil au large de l’île de Banta, inhabitée, elle nous présente bientôt une plage de sable rosé rien que pour nous. Chacun à son rythme démarre cette belle journée par un débarquement sur le sublime sable, suivi de bains, de farnientes, de balades ou d’exploration des fonds marins, selon les goûts. Le récif est à chaque fois différent. Aujourd’hui, les fonds sont plus profonds avec des alternances de fonds sablonneux ou de coraux. Tout le monde rentre ravi de son observation. Nous avons retrouvé et reconnu les poissons présentés hier soir. Certains verront un tout jeune requin très apeuré par la rencontre. Un beau serpent de mer, tout de noir et blanc vêtu, s’agite dans un bel îlot de corail qui remonte vers la surface. Des bénitiers se referment à notre passage.
De place en place, une étoile de mer d’un bleu vif ressort sur le fond… Nous en avons encore « pris plein les yeux »… De retour sur notre beau Ombak Putrih, le vent étant monté en puissance, le capitaine décide de hisser les voiles. Nous assistons tous à la manoeuvre et c’est toutes voiles dehors que nous continuons notre navigation vers l’île de Sumbawa. Nous accostons au petit village de Wera réputé pour la construction des traditionnels bateaux bugis. Ici, c’est la religion musulmane qui domine et l’appel du muezzin rythme les journées tout autant que les coups de maillets, les perceuses et les scies… Une nuée d’enfants nous escortent pendant notre visite.
Quand nous observons l’avancée de certaines constructions navales, ils se font discrets. Mais dès que nous pénétrons plus au coeur du village, certains veulent être pris en photos et c’est la crise de joie et de fou-rires quand il s’agit de regarder tous ensemble le résultat… A Wera, on vit modestement mais joyeusement…
Aujourd’hui, « ça décoiffe… » face à l’île de Satonda! Notre premier débarquement nous amène à la découverte d’un lac de cratère salé. L’eau de mer y pénètre par des infiltrations à la saison sèche. La caldeira de cet ancien volcan s’est remplie au moment de la colossale éruption du Mont Tambora. Puis tandis que certains rentrent à bord, les amateurs de snorkeling partent vers un site propice. L’opération s’avère « Rock’n Roll » et quelque peu humide…
Le vent a encore monté en puissance, les vagues sont bien formées et nous profitons tous abondamment des embruns… Et c’est « trempés comme des soupes » que nous arrivons sur la plage. 2 palmes, 1 masque et 1 tuba plus tard et nous sommes au coeur de l’action… Si l’extérieur est agité, sous l’eau la vie suit son cours tout-à-fait normalement. Le récif englobe quelques secteurs sablonneux d’où parfois sortent d’étranges petites silhouettes… Les fonds sont riches aussi bien en coraux qu’en poissons divers et variés.
Le retour au bateau en surfant sur les vagues est rapide et agréable. Après le déjeuner nous partons pour visiter le petit village de pêcheurs. Tandis que certains continuent d’explorer le village, la majorité du groupe continue entre les haies arborées qui protègent les petites parcelles où paissent parfois de petites vaches rousses. Nous débouchons sur une rivière bordée de bambous et essences variés dont des tecks. Soudain une rive s’anime: nous avons dérangé un troupeau de buffles au bain.
Après la traversée de quelques gués, nous arrivons à une cascade qui part à l’assaut d’énormes rochers de lave. L’un est équipé d’une corde et la coutume est de jouer à Tarzan et de se laisser tomber dans la piscine naturelle quelques mètres plus bas. Dans le groupe, pas de Tarzan mais nous avons droit à quelques belles démonstrations, parfois un peu folles…
Au retour, au détour d’un méandre, 2 bufflonnes, 1 jeune et 1 petit nous regardent arriver de leurs grands yeux inquiets. Ils nous jugent inoffensifs et s’enfoncent avec délectation dans l’eau.
L’Ombak Putrih navigue au petit matin dans une lumière aux tons pastel. Tandis qu’à l’Est le soleil se lève, à l’Ouest se profile la haute silhouette du volcan Rinjani qui nous domine du haut de ses 3726 m. Il bloque les masses nuageuses et joue ainsi le rôle de gigantesque château d’eau qui permet à l’île associé au fertile sol volcanique de produire: riz, arachides, tabac, café, oignons, tomates, soja, piments, cacao, épices variés… Ici chaque petit jardin est un supermarché du quotidien…
Nous débarquons à Labuhan Lombok où 2 petits bus nous attendent et nous démarrons vers le village de Senara au pied du volcan. Son sommet bien visible ce matin est maintenant drapé de nuages. Nos guides sont des jeunes femmes musulmanes qui ont créé une association et nous font découvrir leur village et leurs us et coutumes de manière très intéressante. Ici, l’islam est très modéré, il a emprunté certaines pratiques à la religion hindouiste et aux rites animistes.
Nous visitons la maison de notre guide, elle présente la vie de sa famille avec beaucoup d’humour. Après quoi nous cheminons au travers de plantations. C’est un véritable jardin d’Eden! On y trouve gingembre, citronnelle, curcuma, papayes, bananes, d’énormes anacardiers sont en fleurs, les cabosses, dont nous goûtons les fèves, sont vertes, jaunes, rouges… Puis nous bifurquons vers les cascades. La descente nous entraîne vers la forêt tropicale humide. Au fond de la gorge en contrebas, de multiples rires fusent. Dans une trouée, nous découvrons la grande cascade de 45 m de haut, mais il y en a d’autres. Vu du pied, le spectacle est garanti: un arc-en-ciel barre le passage entre 2 cascades, sous la plus haute les enfants jouent, garçons et filles ont un regain d’énergie avec l’arrivée des touristes…
Il est bientôt temps de remonter et de suivre un canal d’irrigation mi-extérieur, mi-creusé dans le flanc de la montagne. La balade est superbe. Elle commence sur fond de jungle et se termine sur fond de rizières et d’agriculteurs en train de planter des arachides en dessous de nous. Cerise sur le gâteau: nous avons pu observer les jeux de macaques noirs.
Finalement, nous regagnons le bateau par une route fort animée. La végétation est belle, les villages révèlent une population très jeune et nombreuse qui se déplace dans des « envolées » de motos et de scooters au milieu des biquets, des chiens, des chargements improbables… Le déjeuner à bord, délicieux comme d’habitude, est pris avec appétit. Un peu de farniente et chacun choisit son activité de l’après-midi: shopping sur l’île de Gili Aïr, plage, snorkeling, profiter du bateau…
Aujourd’hui, débarquement à Nusa Penida, elle très différente des autres îles visitées. Sèche, avec un socle calcaire, l’île est couverte de cocotiers. C’est en plein coeur que s’est installée la fondation FNPF (Friends of National Parks Foundation, soit La Fondation des amis des Parcs Nationaux). Nos 5 voitures grises « VIP » nous emmènent par de toutes petites routes vers le sommet de l’île. Perchés face à une gorge boisée, les petits bâtiment traditionnels accueillent les bénévoles venus du Canada, de France et d’ailleurs pour contribuer à la protection des tortues marines, à la ré-introduction de l’étourneau de Bali (en voie de disparition) et à l’éducation des habitants de l’île, tant en matière de gestion des ordures que de la reforestation du milieu.
Enfin, la fondation a développé toute une économie nouvelle basée sur la culture et le séchage des algues. Une activité florissante! De retour sur notre « Ombak Putih », nous déjeunons tandis que nous reprenons notre navigation. Le passage de la fameuse ligne de Wallace est un peu « rouli roula »… De belles vagues au « dos rond » arrivent par séries, on sent l’océan, sa présence et sa puissance. C’est un beau moment de mer. Puis le bateau reprend son calme cheminement, nous arrivons au port de Serangan.
Nous quittons à regret notre beau « Ombak Putih », non sans avoir sacrifié à la traditionnelle photo de tout l’équipage et de leurs passagers. Nous avons encore en tête les douces mélodies reprises en coeur par le commandant et tout son équipage liés par une solide complicité. Un dernier regard vers la « vague blanche » et nous débarquons. Les uns prennent la route du « palais de bambou » pour une nuit avant de partir vers l’Est de Java et ses volcans. Les autres rejoignent l’aéroport.
Nous faisons un dernier tour à Kuta pour les derniers achats, un dernier pot pris face à la célèbre plage des surfers. Mais dans ce secteur hyper-touristiques de l’île où l’âme balinaise est bien loin, on mesure la distance qui nous a séparé de cette vitrine artificielle alors nous nous délections sur nos « chemins de traverse » de la beauté et de l’authenticité campagnarde du petit joyau de l’Indonésie!…
Après la première nuit à terre et la tête encore pleine des images de notre belle croisière, nous reprenons la route. Ce matin, nous quittons la baie de Jimbaran pour Gilimanuk d’où nous prendrons le ferry pour l’île de Java. Au départ, le soleil brille. Mais plus nous avançons vers l’Ouest et plus le ciel se charge. Heureusement le stop à Tanah Lot (littéralement le « rocher dans la mer ») se fait sous un soleil capricieux mais qui nous permet malgré tout d’admirer l’extraordinaire site dans une belle lumière. De plus, la mer monte et les gigantesques vagues venues « en direct » de l’Océan Indien viennent se fracasser dans une débauche d’énergie sur les roches noires sur lesquelles se tient, impassible, la silhouette alambiquée du temple. Les embruns des énormes rouleaux forment de subtiles arcs-en-ciel tandis que de superbes gerbes fusent. Le spectacle est total, d’autant que la fréquentation du site en est déjà un en soi.
Quel beau site! Mais Java nous attend et nous poursuivons notre chemin. Après les routes urbanisées des zones touristiques, c’est le retour des rizières. Nous nous arrêtons pour immortaliser les dégradés de vert et les gradins harmonieux. Les cocotiers deviennent bientôt de vraies forêts.
Nous déjeunons de poissons et de crevettes face à la mer à Medevi. C’est un spot de surf, il y règne une ambiance « Bali d’il y a 30 ans… ». Nous savourons cette agréable parenthèse. Certains surfers sont excellents et on assiste à de belles démonstrations. La route se poursuit dans le parc national de l’Ouest de Bali où subsistent les derniers étourneaux de Bali dans leur milieu d’origine.
Puis nous arrivons à l’embarquement des ferries. Le nôtre part rapidement. La traversée est très, très musicale comme il se doit partout où des indonésiens voyagent ensemble. Nous débarquons à Banyuwangi, tout à l’Est de Java, pour monter vers les hauteurs du Kawah Ijen. Demain, c’est l’ascension et ce soir il tombe des trombes d’eau…
Et… c’est sous une pluie battante que nous nous réveillons. Courageusement nous partons dans la nuit, avec l’espoir que plus haut ça sera dégagé. Gagné! Plus les 4X4 prennent de la hauteur et moins il pleut. Puis nous traversons des secteurs de brume pour, finalement découvrir de plages de ciel bleu.
Au pied du Kawah Ijen, un parking, la route se termine là. Nous prenons un bon petit-déjeuner avant démarrer l’ascension. Déjà les premiers porteurs de soufre descendent, minces silhouettes courbées sous le poids qui sortent de la nuit qui s’estompe. Nous nous élançons et, tandis que le soleil se lève, l’environnement se révèle superbe. Les silhouettes des volcans sortent des panaches brumeux, des vallées se dessinent de plus en plus nettement.
Sur le petit chemin qui monte, monte, nous prenons de l’ altitude. Les porteurs de soufre, petits hommes pressés en tongues ou en vieilles bottes usées se croisent penchés sous la charge ou légers avec leurs nacelles d’épaules (2 l’une sur l’autre) et pour les plus chanceux un petite remorque qu’ils hissent vers le sommet. En effet, le volcan Kawah Ijen fait l’objet d’une exploitation particulière: dans son cratère, au bord du plus grand lac d’acide du monde, s’échappent des fumerolles à près de 200°C, là se cristallise le soufre. Fragmenté à la barre-à-mine, les blocs d’un beau jaune plus ou moins orangé sont placés dans les nacelles à balancier que les « forçats du soufre » remontent sur leurs épaules. Il leur faut remonter du fond du cratère, soit près de 200 m de dénivellée puis descendre les 536 m de dénivellée sur 3,5 km pour arriver au lieu où leur chargement déjà pesé à mi-course est repesé avant d’être déversé dans un camion. Ce soufre servira essentiellement à blanchir le sucre de palme et faire des allumettes. Les pesées auxquelles nous avons assistées représentaient: 45, 65 et 75 kg respectivement.
Alors que nous soufflions pour certains avec bâtons et chaussures de randonnées pour garder le pied sûr, les petits hommes dévalaient la pente et nous doublaient, se déhanchant à toute vitesse au rythme de leurs petits pas… Et ils sourient, chantent parfois… Les barres de céréales que nous leur offrons après quelques échanges sont si dérisoires au regard de leurs efforts… Mais ils apprécient et nous leur gentillesse. Après ce début de journée intense, nous redescendons vers les rizières et villages agricoles non sans avoir admiré les fougères arborescentes gigantesques de la forêt humide qui enserre le complexe volcanique.
Aujourd’hui, pas d’ascension, mais découverte des productions des vastes plantations qui constituent tout un pan du paysage. Nous nous arrêtons dans une plantation aux multiples activités: élevage laitier pour faire de la mozarela, eh, oui… Mais l’activité majeure en est la production d’épices et de fruits pour nous très exotiques comme le salak.
Nous découvrons un premier fruit jaune entrouvert: il contient la noix de muscade recouverte d’une peau rouge qui séchée est utilisée dans la cuisine indonésienne pour parfumer certains plats. Puis, c’est la vanille, la cannelle, le salak ou fruit à peau de serpent à cause de son apparence et qui provient d’un palmier. Le café robusta et la café arabica dont les baies rouges sont prêtes à être récoltées. En Indonésie, il y a une particularité concernant le café: le très cher café «kopi luwak» («café de civette» en indonésien). En effet, les civettes palmistes mangent les cerises de café parfaitement mûres dont elles ne digèrent pas les grains, qui sont rejetés par les voies naturelles. Une fois lavés, séchés puis torréfiés, ces grains donnent un café au goût caramélisé dont une seule tasse peut coûter de 20 à 50 dollars à Londres ou Tokyo. Devant son succès, la production locale a du mal à suivre… Avant d’être popularisé, le «luwak» était une boisson raffinée réservée aux sultans et à leurs hôtes de marque pendant l’occupation de l’Indonésie par les Néerlandais. Il est aujourd’hui considéré comme un « must » par la nouvelle bourgeoisie de Jakarta et dans les lieux « branchés » d’Indonésie et d’ailleurs… Puis, c’est le poivre, noir, blanc, rouge, selon le procédé utilisé pour le traiter. Les girofliers sont également présents en nombre sur la propriété. Les fameux clous de girofle ont largement contribué à l’enrichissement de la Compagnie hollandaise des Indes orientales.
Après avoir apprécié toute la richesse et la variété des épices, nous reprenons la route direction le complexe volcanique du Bromo. La route est des plus spectaculaires, tant du point de vue de l’intensité et de la variété de la circulation que des paysages traversés.
Départ avant le lever du jour pour une quarantaine de minutes de montée vers le mont Penanjaban d’où nous disposons d’une vue parfaite sur la caldeira de Tengger, le mont Bromo, le mont Batok et le Semeru. Arrivés de nuit, nous sommes très bien placés pour assister aux premières loges au lever du soleil sur l’ensemble prestigieux.
La nuit, d’abord superbement étoilée, devient plus claire tandis qu’à l’Est se lève le « grand rideau » du point du jour. En face de nous le grand Semeru émet régulièrement des fumerolles qui forment une colonne centrale déportée par le vent sur son flanc Ouest.
Finalement le petit nuage ainsi formé est d’abord marqué et soufré s’estompe progressivement. Dans la vaste caldeira en contrebas, une brume vaporeuse s’enroule autour des formes volcaniques. Il en sort un parfait cône aux flancs burinés par l’érosion et le cratère voisin crache régulièrement ses fumerolles. Au fur et à mesure que le ciel s’éclaire et sous les premiers rayons du soleil, le site vire sur des tons rosés plus soutenus. Le spectacle mérite vraiment l’effort du lever…
Après ce beau moment partagé, nous descendons en 4X4 au sol lunaire ponctué de plaques de végétation pionnière. Une nuée de véhicules s’arrêtent au pied du Bromo. Alors, de très élégants petits chevaux montés par de petits cavaliers arrivent au galop. La majorité du groupe se laisse tenter pour rejoindre l’escalier qui permet d’accéder au cratère dans lequel grondent et soufflent les entrailles de la terre. Là aussi du soufre se cristallise, mais il est encore plus dur d’accès qu’au Kawah Ijen, donc inexploité.
Puis c’est le retour pour un bon petit-déjeuner à notre hôtel, non sans quelques arrêts photos. Du restaurant de l’hôtel, nous profitons d’une vue imprenable des terrasses très pentues malgré tout cultivées qui nous entourent. Leur sol est manifestement très fertile. En redescendant vers Surabaya, les versants aux damiers parfairs que nous longeons forcent notre admiration.
Nous retrouvons bientôt villes et circulation dense jusqu’à Surabaya, la seconde plus grande ville d’Indonésie d’où nous volerons vers Jogjakarta la ville culturelle. On peut dire que Java Est a parfaitement rempli son contrat…
Ce matin, une belle journée s’annonce, nous partons tôt pour profiter du de Borobudur sous la meilleure lumière. Le résultat est très réussi. La lumière est belle, les bouddhas dans les niches et les fresques sont bien éclairées. Il y a encore peu de monde sur le site. Notre guide nous a donné l’essentiel des explications dans le bus et chacun peut choisir ou de le suivre et de profiter de ses connaissances approfondies au fil des fresques ou de s’adonner à la photographie dans ce site qui s’y prête si bien. Des équipes d’artisans travaillent à la restoration du site: ils assèchent entre les pierres l’eau infiltrée, démontent certaines parties après avoir au préalable numéroté les pierres à la craie. Ils retaillent des pierres pour remplacer celles qui ont disparu ou ont été brisées dans des tremblements de terre ou les colères du volcan Merapi… Mais plus le temps passe et plus se multiplient les visiteurs souvent amateurs de longues séances de portraits sur site et de « selfies »… Borobudur se photographie patiemment…
Puis nous découvrons le temple de Mendut avec son banyan géant aux racines spectaculaires. Nous repartons vers la ville pour partir vers le somptueux site du Prambanan près duquel nous déjeunons dans un agréable petit restaurant avant de reprendre nos visites. L’ensemble de temples hindouistes est véritablement un joyau de l’art Indo-javanais. Nous restons sous le charme de ce site où chaque temple présente ses particularités, avec un point commun: la finesse des représentations, aussi bien en terme de statuaire que de fresques. Nous passons vraiment un beau moment en terminant notre découverte du lieu en prenant un peu de recul pour profiter d’une perspective calme… Et nous contemplons. Puis c’est le retour vers la ville aux encombrements « pharaoniques »…
Après un petit moment de détente à l’hôtel, nous repartons pour notre dernière soirée indonésienne, un beau buffet arrosé d’un petit chardonnay bien frais et fruité. Le final en est l’incontournable spectacle du Ramayana.
Jojagkarta, centre, nous attend ce matin. Nous évoluons parmi motos et scooters souvent familiaux à 3 ou 4 ou 5, les marchands de journaux masqués, la foule empressée des petits marchés… Des maisons en construction reposent sur des forêts de bambous. D’improbables échafaudages en bambous ceinturent des bâtiments. Nous arrivons finalement au palais du sultan, un étonnant guide du palais nous fait découvrir le site. La visite semble beaucoup l’amuser…
Tandis qu’il nous détaille les bâtiments, l’orchestre de Gamelan et ses instrument, la « cage », comme celle sous laquelle sont placés les coqs, qui sert à connaitre la destinée d’un enfant du sultan suivant le jouet qu’il attrape ou son humeur… Les tenues diverses et de multiples photos évoquent la vie du souverain, de ses ainés et de sa descendance. Sauf que là, il y a un problème car il n’a eu que des filles de son unique épouse, contrairement à ses prédécesseurs à la nombreuse descendance…
Après ce passage dans un « autre monde », nous découvrons la technique de confection des célèbres marionnettes du théâtre d’ombre. Puis, c’est l’atelier de fabrication des tissus en batik. Armés de leur petite « burette » de cire chaude, les artisans dessinent les contours de leurs motifs en recouvrant ainsi les parties où ils ne veulent pas que la couleur dans laquelle ils plongent le tissu, prenne. Et puis, c’est l’aéroport pour le vol Jogjakarta – Jakarta, d’où nous prenons notre vol international.
Tout se déroule parfaitement, au revoir l’Indonésie…
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Messages
Merci Marianne pour ce compte-rendu très fidèle à l’impression que nous a laissée ce beau voyage effectué sous votre houlette !
De jolies découvertes , des émotions ,notre curiosité toujours stimulée ; un groupe sympathique où chacun était attentionné à l’autre ; le tout accompagné de la compétence professionnelle , de l’enthousiasme naturaliste entraînant, de la patience et de l’humour bienveillant de Marianne ; bref , une « aventure » enrichissante et très plaisante !
-(tout petit bémol : un peu trop de bus à Bali (organisation du circuit ?) et absence de temps prévu pour un peu de shopping ,- à Ubud notamment -,ce qui aurait fait plaisir à nos proches lors de notre retour . .)