Fabrice Capber
Guide Polaire
18 septembre
30 septembre 2019
Exploration du 18 au 30 septembre 2019.
Fabrice Capber
Guide Polaire
Photos d’illustrations, prises lors de précédents circuits. Les photos seront mises à disposition lorsque le voyage sera terminé.
En ce mercredi, les dix-huit participants à ce voyage au bout du monde sont enfin réunis à Petropavlovsk-Kamtchatski en milieu d’après-midi. Certains sont arrivés hier, d’autres aujourd’hui sur deux vols différents, mais tous sont ravis que le périple au Kamchatka débute. Ce bout du monde se mérite, beaucoup d’heures de vol et notamment un vol domestique des plus longs du monde entre Moscou et Petropavlovsk-Kamtchatski (8 heures pour 7000 km) et quelques soucis de bagages à l’arrivée, mais tout est rentré dans l’ordre pour les participants après un passage obligé par l’administration aéroportuaire. Enfin presque, seul le bagage de Fabrice n’est pas arrivé à bon port, on l’espère pour demain.
Première étape du séjour, un petit tour en ville sous la houlette de Christophe et Nicolaï qui nous conduisent devant divers monuments relatant l’histoire de la ville depuis sa fondation dans la baie d’Avacha voilà 280 ans par le danois Vitus Béring missionné par le tsar Pierre le Grand pour cartographier les limites du territoire russe et trouver les côtes de l’Amérique du Nord. Plus loin, des plaques commémoratives relatent la rencontre de Béring avec les Aléoutes en 1741 et la vente de l’Alaska par les Russes aux Américains en 1867.
Les Français ne sont pas en reste, puisqu’un monument rend hommage à Jean-François de La Pérouse qui séjourna dans la baie en 1787, « la plus belle du monde » selon lui. Christophe nous explique que Barthélemy de Lesseps rapporta de nombreux documents de l’expédition au roi de France par voie terrestre en traversant la Sibérie, les sauvant ainsi de l’oubli puisque La Pérouse et son expédition allaient disparaître quelques mois plus tard. Après la visite d’une petite église orthodoxe en bois, nous passons devant plusieurs monuments militaires commérant les conflits locaux entre les Russes et les Français avec leurs alliés les Anglais (guerre de Crimée en 1854) ou les Japonais (deuxième guerre mondiale).
Plus bas dans la ville, l’incontournable statue de Lénine toise les rives de la baie d’Avacha, nous loin de la statue à l’effigie de Saint-Pierre et Saint-Paul, noms donnés aux deux navires qui ont conduit pour la première fois respectivement Béring – accompagné de Steller dont nous reparlerons au cours de ce voyage – et Tchirikov le long des côtes nord-américaines en 1741. Avant d’aller dîner dans un restaurant japonais, nous faisons une halte sur les hauteurs de la ville pour admirer la baie d’Avacha. Ce soir, nous nous couchons tôt, le décalage horaire de 10 heures ayant pour fâcheuse tendance de nous rappeler que nous avons voyagé loin, très loin ces dernières 24 heures.
En raison des conditions météorologiques favorables, changement de programme, Christophe décide d’aller au lac Kuril. Flexibilité est le maître mot d’un séjour dans une telle contrée. Une décision qui nous a porté chance, puisque c’est sous un ciel quasi dégagé que nous embarquons dans un mythique hélicoptère russe : le Mi-8. Direction le sud de la péninsule. Ce premier vol nous offre des paysages volcaniques époustouflants avec des dégradés de couleurs incroyables et une variété de paysages surprenante. Après une bonne heure de vol, le lac Kuril est en vue et déjà les premiers ours bruns se laissent apercevoir, fantastique !
C’est à pied, à l’affut et en bateau que nous avons eu la chance inouïe d’observer des dizaines d’ours pêchant des saumons rouges sous un ciel azur. Plusieurs femelles suitées d’un, deux ou trois petits étaient également présentes. Un régal pour les naturalistes et les photographes. Un endroit magique, le souvenir d’une vie. En effet, ce lac de cratère formé il y a 8000 ans et dominé par le volcan Ilinski constitue déjà un spectacle en soi. Ajoutez à cela des dizaines d’ours bruns traquant inlassablement les saumons sur ses rives et vous assistez à une scène de vie sauvage unique au monde.
Quel privilège simplement d’être là, nous autres humbles spectateurs ! Après plusieurs heures à nous régaler au bord du lac et la visite surprise de dernière minute d’un renard roux bien docile, nous reprenons la route vers Petropavlovsk-Kamtchatski en survolant des paysages semblant appartenir à une autre ère, une autre planète.
Deux déposes en cours de route, l’une dans le vaste cratère du volcan Ksudach au fond duquel deux lacs de caldeira se sont formés lors d’une titanesque éruption explosive en 1908, l’autre aux sources d’eaux chaudes du volcan Khodutka dans lesquelles cinq courageux se sont baignés dans des eaux à 38 degrés. Enfin, le magnifique volcan Viliuchinski au sommet conique saupoudré d’une fine couche de neige et enveloppé par une bande nuageuse nous fait un dernier clin d’œil très esthétique avant l’arrivée à Petropavlovsk-Kamtchatski où nous dinons dans un restaurant coréen, pas vraiment remis de tant d’émotions. Quelle journée !
C’est sous un ciel couvert, mais sans pluie que nous partons en croisière dans la baie d’Avacha pour rejoindre la réserve naturelle des îles Starichkov à bord de deux petits bateaux très confortables. La baie, qui est en fait une caldeira peu profonde, s’ouvre sur l’océan par une porte naturelle de 3 km de large gardée par trois formations géologiques particulières que l’on appelle dykes volcaniques. Ces dykes ont été baptisés les « trois frères ». Ils sont, selon la légende, les gardiens et protecteurs de la baie. En cours de route, plusieurs espèces d’oiseaux ont été observées dont certaines appartenant à la famille des alcidés tels des guillemots et d’élégants macareux huppés. La présence de petites colonies de mouettes tridactyles et de cormorans pélagiques sur plusieurs dykes nous offrait un spectacle des plus originaux. Les mammifères marins n’étaient pas en reste puisque des groupes de phoques tachetés et de lions de mer de Steller étaient également au rendez-vous. C’est au cours de son voyage aux côtés de Vitus Béring en 1741 que Georg Wilhelm Steller observa et décrit cette énorme otarie, la plus grande de cette famille des pinnipèdes avec des mâles pouvant dépasser les 1000 kg. Mais cette croisière ne fut pas que géologique et naturaliste, elle fut également gastronomique. En effet, nous avons pu manger des poissons pêchés par nous-mêmes, puis préparés à merveille par les marins. Quel bonheur pour les papilles que ce poisson ultra frais ! Des crabes étaient aussi au menu, et la cerise sur le gâteau : des oursins récoltés sous nos yeux par le capitaine de l’un des deux bateaux. Vers 16h30, nous rejoignons Petropavlovsk-Kamtchatski et visitons son marché aux poissons avant de retourner à l’hôtel.
Aujourd’hui, Yuri notre chauffeur de bus, nous conduit plein nord vers Esso, un petit village de 2000 âmes dont le nom signifie mélèze dans la langue des Evens, cette ethnie spécialisée dans l’élevage de rennes. Une longue, mais belle route nous mène à travers d’immenses forêts de mélèzes et de bouleaux aux sublimes couleurs d’or en ce début d’automne. Christophe et Fabrice profitent des kilomètres parcourus pour nous raconter de nombreuses histoires au sujet de cette région et plus généralement au sujet de la faune, de la flore et des peuples premiers du Kamchatka, les Evens, les Koriaks et les Itelmens. Plusieurs arrêts ont agrémenté ce trajet. Le premier est une halte incontournable à Sokotch où nous avons pu déguster une spécialité locale : les beignets. Peu avant notre deuxième étape dans la bourgade de Milkovo pour déjeuner, une ourse avec son petit traversent un champ et nous jettent un dernier regard furtif avant de poursuivre leur chemin ; joli clin d’œil avant notre repas dans un « routier » aux couleurs locales dans une ambiance très soviétique. Nous poursuivons la route, le bitume est alors remplacé par une piste jusqu’à Esso. Enfin, nous effectuons un dernier arrêt après un petit détour pour admirer le fleuve Kamchatka et un impressionnant groupe des volcans. Paysage splendide que ces volcans enneigés et notamment le plus haut d’entre eux, le Kliutchevskoï qui culmine à près de 4800 mètres et dont le sommet conique et les fumeroles apparaissaient au-dessus d’une strate nuageuse sur fond de ciel bleu. Esso et notre hôtel n’étaient plus très loin, et c’est dans une piscine d’eau géothermale à 35 degrés que nous avons terminé cette journée avant de dîner.
Un seul mot suffit à qualifier cette journée : GRANDIOSE ! Grandiose le vol le long des pentes vertigineuses de l’actif Kliutchevskoï que nous ne pouvons survoler intégralement tant il est haut. Grandiose la dépose sur son voisin le Tolbachik et notre balade sur des coulées de lave récentes parsemées de fumeroles suite à sa dernière éruption survenue il y a à peine 6 ans. Grandiose le survol entre monts et vallées de la toundra et des forêts de mélèzes infinies dans leur livrée d’automne sur fond de chaînes de majestueux volcans enneigés et les quelques ours aperçus çà et là. Grandiose la rencontre avec les Evens et la contemplation à 20-30 mètres d’une partie de leur troupeau comptant plus de 200 têtes avec d’énormes mâles joutant en cette période de rut, le tout dans un décor époustouflant au pied du volcan Ichinsky. Cette journée à marquer d’une pierre blanche nous ferait presque oublier le sympathique déjeuner dans une yourte et l’échange avec l’un des éleveurs qui a répondu à nos nombreuses questions sur le mode de vie de ce peuple nomade autochtone du Kamchatka, ainsi que la non moins sympathique dégustation de vodkas avec les guides avant le dîner.
Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Souvenons-nous de la devise d’un tel voyage : flexibilité en raison des aléas météorologiques notamment. En effet, un cyclone est annoncé dans le sud de la péninsule, donc pour ne pas rater ces pépites du Kamchatka que sont la vallée des geysers et la caldeira d’Uzon, nous décidons d’y aller aujourd’hui, et pour ce faire, de se lever à 3h30 du matin pour quitter Esso et arriver à l’héliport de Petropavlovsk-Kamtchatski à midi. Nous y retrouvons un rutilant Mi-8 tout noir avec une splendide fresque de loup sur ses flancs. Le vol passe d’abord devant le parfaitement conique Karymsky (1468 m) qui crache des volutes de fumée blanche en abondance. Nous avons de la chance, ce sursaut ne durera que quelques heures. Puis, survol du cratère du Maly Semyachik (1560 m) et de son lac acide d’une couleur vert-bleue irréelle.
La première dépose se fait ensuite dans la vallée des geysers qui fait partie de la réserve naturelle de la biosphère de Kronotsky.
Cette vallée est parcourue par la rivière Geysernaïa qui, comme nous l’explique la guide russe locale, nourrit les geysers. Des dizaines de geysers, mares de boue bouillonnantes et sources chaudes jalonnent cet incroyable endroit. Nous attendant devant un geyser surnommé le Bolchoï (le Grand) afin de voir son panache de 12 mètres de haut qui jaillit toutes les 1h10 à 1h20. Fantastique phénomène naturel que notre guide nous explique en détail. Le plus étonnant est que cette vallée n’a été découverte qu’en 1941 par la vulcanologue russe Tatyana Ivanovna Ustinova. Les Itelmens, très superstitieux de par leur pratique du chamanisme, la gardaient cachée des étrangers depuis des siècles de peur que le diable des montagnes ne la détruise si ces derniers la découvraient. En effet, ils étaient les guides indispensables pour quiconque voulait s’aventurer dans les régions les plus reculées du Kamchatka. Ceci explique cette découverte tardive. Nous redécollons pour nous rendre à peine 15 km plus loin dans la caldeira d’Uzon. Ces paysages nous plongent aux origines de la vie sur Terre, où en tout cas dans une atmosphère qui devait fortement y ressembler. Fumerolles, mares de boues bouillonnantes, eaux saumâtres contenant des éléments chimiques toxiques (sulfure, arsenic, etc.), odeurs de souffre et même de gasoil, bruits souterrains étranges et présences d’organismes extrémophiles comme nous l’explique notre guide russe, nous permettent d’imaginer la vie sur notre planète il y a 4 milliards d’années. Cette visite nous fait plonger dans un autre temps, hors du temps présent en tout cas. Sensation presque dérangeante. Un troisième saut de puce en hélicoptère nous ramène vers le Karymsky et le grand lac situé devant lui : quelle vue de carte postale ! C’est à ce moment que nous constatons que ce volcan survolé quelques heures plus tôt en pleine activité, ne fumait désormais plus. La dernière dépose nous conduit dans le parc naturel de Nalychero. Certains se baignent dans une source géothermale, mais la majorité d’entre nous observe deux ours solitaires déambulant au loin dans ces magnifiques espaces sauvages, un régal ! C’est bien fatigués que nous retrouvons notre hôtel des premiers jours à Petropavlovsk-Kamtchatski, mais encore une fois, quelle journée hors du commun.
Il fait encore beau ce matin, nous profitons de cette aubaine avant le cyclone pour monter à bord d’un Mi-8, direction le sud de Petropavlovsk-Kamtchatski et ses volcans.
C’est en vulcanologues avertis désormais que nous survolons le Gorely (1829 m), le Mutnovsky (2322 m) et le Vilyuchinsky (2173 m). De belles activités fumeroliennes et des glaciers sont bien visibles. En raison des vents qui commencent à souffler, aucune dépose n’est possible au sommet des volcans, les pilotes décident de nous faire atterrir au pied du Mutnovsky pour admirer la vue et les volcans aux alentours. En dessous de nous se présente un abrupt canyon dit le « canyon dangereux » dans lequel une belle et haute cascade se déverse. Mais il est déjà temps de rentrer à Petropavlovsk-Kamtchatski, car le ciel se couvre. Nous déjeunons dans un excellent restaurant au bord d’un lac. L’après-midi est consacrée à la visite, dans un premier temps, de la cathédrale orthodoxe de la Sainte Trinité toute en dorures. Elle fut construite il y a vingt ans seulement. Puis nous découvrons le musée Vulcanarium où une guide locale nous explique une heure durant le fonctionnement et l’histoire des volcans du Kamchatka. Passionnant ! Un film montre l’éruption et les champs de lave du Tolbachik en 2012-2013 ; il nous replonge deux jours auparavant sur le même volcan et les mêmes coulées de lave que nous avons eu la chance de fouler de nos propres pieds. Après un peu de détente à l’hôtel, nous dinons dans un restaurant russe.
Première grasse matinée du séjour. Comme prévu par les prévisions météorologiques depuis trois jours, la tempête est arrivée et il pleut abondamment depuis hier soir. Dame Nature a été très clémente avec nous depuis le début du voyage et nous a permis de réaliser le programme prévu dans un ordre inversé certes, mais quel programme ! Alors nous ne nous plaignons pas, le Kamchatka nous a gâtés. Et ce n’est pas terminé. En milieu de matinée, Christophe nous présente une conférence sur Vitus Béring et ses expéditions dans cette région au début du XVIIIe siècle, puis nous partons en fin de matinée au musée de la ville. Ce musée présente différents aspects du Kamchatka aussi bien naturels, ethniques qu’historiques. Nous enrichissons encore notre culture sur cet Extrême-Orient russe si méconnu. Après le déjeuner dans un restaurant en ville, nous partons visiter un chenil de 132 chiens de traineau en pleine forêt au grand bonheur de notre guide et vétérinaire, Fabrice. La propriétaire du site nous raconte l’histoire de sa création il y a 20 ans par son mari et elle-même (et leurs 7 enfants), nous parle des chiens et des courses d’attelage qui se déroulent tous les ans au Kamchatka, dont la célèbre course « Béringie ». Plusieurs races de chiens sont élevées ici : principalement le chien de traineau de Kamchatka, mais aussi le husky de Sibérie, le malamute d’Alaska et le samoyède. Nous apprenons que le record du monde de distance parcourue lors d’une seule course a été battu ici l’an dernier avec 2100 km (record enregistré au Guinness book). Après que deux d’entre nous se soient adonnés à un petit tour en traineau à roulettes avec six chiens, nous dégustons quelques spécialités locales dans une chaleureuse yourte reconstituée avant de retourner à l’hôtel. Le repas du soir est pris dans un restaurant italo-russe.
Le voyage touche à sa fin, mais l’aventure n’est pas terminée. En effet, c’est à bord d’un gros camion 6×6 que nous nous dirigeons vers les volcans Koriasky (3456 m) et Avachinsky (2741 m) à 2 heures de route de Petropavlovsk-Kamtchatski. Nous traversons de belles forêts et remontons le lit d’une rivière à sec pour atteindre le camp de base à environ 900 mètres d’altitude. Après une petite collation pour prendre des forces, nous attaquons à pied cette fois-ci une colline appelée « montagne du chameau » en raison de sa forme rappelant l’animal. Cette montagne se situe sur un col entre les deux volcans. Cette balade à travers des paysages volcaniques nous mène à près de 1200 mètres d’altitude. Enfin, pas tous, seuls les six courageux d’entre nous (guides GE inclus) ont atteint le sommet. Pour les autres, des balades au niveau de chacun étaient prévues. Quel bonheur de fouler une dernière fois cette terre volcanique et d’admirer une telle vue si peu commune. Le fumant Avachinsky et le très haut Koriasky, tous deux couverts de neige, semblaient nous surveiller tels deux géants. Le temps étant une nouvelle fois favorable, on pouvait voir au loin vers le sud le Vilyuchinsky que nous avions survolé à deux reprises, et le Zhupanovsky vers le nord. Au camp de base vit un animal particulier, le spermophile, un écureuil terrestre expert en hibernation. Certains d’entre nous ont pu apercevoir des individus aux aguets à l’entrée de leurs terriers. Mais il est déjà l’heure de retourner à l’hôtel avant de partir en ville pour un dîner-spectacle au cours duquel nous sont présentées diverses cultures autochtones du Kamchatka.
C’est déjà le dernier jour. La matinée est consacrée à du shopping en immersion dans la vie locale. Après le déjeuner, nous nous rendons sur la côte au nord de Petropavlovsk-Kamtchatski pour admirer l’océan pacifique au bord d’une plage de sable noir. Nous profitons de ces derniers instants dans cette région du bout du monde si sauvage, si belle. Notre dernier dîner est à l’image de l’ensemble du voyage : inattendu. Il se déroule chez Sacha, un personnage vivant en ermite dans un bois reculé. Sacha nous offre l’hospitalité et le couvert. Il nous fait goûter des plantes sauvages, du saumon fumé et sa bonne humeur ! Nous savons qu’il faudra prendre l’avion demain, alors nous nous laissons parfois aller à un peu de nostalgie. Le Kamchatka est tout d’abord une région où l’on rêve d’aller, puis c’est une région où l’on ne pense qu’à une chose, c’est d’y retourner avant même de l’avoir quittée.
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Messages
Super voyage et guides conférenciers très bons, alliant (je me répète) SAVOIR, SAVOIR FAIRE et SAVOIR ETRE.