Vincent Lecomte
Écologie Polaire
1 juillet
11 juillet 2022
Vincent Lecomte
Écologie Polaire
Christian Kempf
Président Fondateur de Grands Espaces
Nicolas Garanger
Antarctique
Frédéric Bouvet
Croisières Polaires au Spitzberg
Certaines photos d’illustrations ont été prises lors de précédentes croisières au Spitzberg. Lorsque le voyage sera terminé, nous publierons les photos de la croisière. Le manque de connexion internet nous empêche de recevoir les photos en temps réel.
L’arrivée à Longyearbyen hier au soir nous avait immédiatement mis dans l’ambiance polaire: tons gris, froid, vestiges du « téléphérique » de la mine. L’OCEAN NOVA nous attendait au quai pour partir sans tarder vers le Nord , bercés par la mer du Groenland.
Cette bonne nuit de sommeil précédait une matinée de formation à la sécurité en mer et à terre, puis de distribution de gilets de sauvetage et de bottes, faisant enfin de nous des explorateurs polaires dignes de ce nom.
Le temps d’un solide repas, nous étions en place pour notre première sortie zodiac devant le Smeerenburgbreen, entre falaise glaciaires, ilots rocheux, brasch et petits icebergs. Pour rendre le tableau plus vivant, sternes arctiques, guillemots à miroir et mouettes tridactyles venaient nous entourer, alors qu’un phoque annelé, puis un phoque barbu timide faisaient leur apparition.
Au retour à bord, le commandant de l‘OCEAN NOVA, nous offre une promenade au plus près des falaises de glace, en attendant les « récaps » du jour sur le thème des intentions et des prévisions.
Penser que le cocktail du Commandant et le repas suivant allaient clore la journée aurait un erreur puisqu’à la sortie du fjord, nos collègues de l’EXPLORER nous signalaient la présence d’un groupe d’ours!
Aussitôt les zodiac remis à l’eau, nous repartons pour une longue promenade vespérale dans un dédale d’ilots bas où deux jeunes ours ravageaient les nids de sternes sous la surveillance de leur mère. Jamais autant de photos n’ont du être prises en aussi peu de temps! Nos premiers ours, déjà!
Nous aurions passé la nuit avec eux… s’il y avait eu une nuit.
La banquise de fjord, leçon numéro 1 de l’Université de la Banquise.
L’OCEAN NOVA nous conduit à l’entrée de la baie de Lady Franklin, au plus loin du raisonnable, à la limite de la zone grise de la carte, celle où jamais la main de l’homme n’a mis le décamètre. Nos zodiacs, eux, maniables et légers, peuvent se glisser au ras du trait de côte et se faufiler (parfois difficilement) entre les plaques de fast-ice.
Quel privilège que d’errer dans ce monde fantasmagorique et désert. Désert? Pas tant que cela puisque nos guides remarquent au loin le curieux manège d’un ours nageur, qui s’avéra être attiré par un phoque sur une plaque perché. Malheureusement pour l’ours, heureusement pour le phoque et pour nos âmes sensibles, l’affaire en reste là.
Après un repas de midi d’autant mérité que retardé par les évènements, une longue promenade digestive, à pied et en zodiac nous permet de toucher du doigt et de la comprenette les plages surélevées, la banquise côtière, les bois flottés et les roches « quasi-peintes »: le désert polaire dans toute sa richesse. Quelques eiders, quelques guillemots, notre première mouette ivoire et quelques morses furtifs ont complété notre tableau d’observation.
Ancre relevée, adieu à Lady Franklin, et à nouveau des morses et même un ours attirant les dineurs successivement aux hublots bâbord puis tribord, au risque de gâter l’équilibre du navire et de nos verres pourtant pleins des crus les plus fins.
En route vers la leçon numéro 2: la banquise de mer!
La banquise de mer, leçon numéro 2 de l’Université de la Banquise.
La douce voix -un peu hôtesse de l’air- de Christophe – notre chef d’expédition – nous réveille ce matin pour découvrir un océan arctique devenu vraiment glacial, chargé de glaçons épars, puis de plaques de glace de plus en plus larges , obligeant le navire à maintes contorsions et quelques légers contacts.
Petit à petit, la proportion d’eau libre se réduit à peau de chagrin, alors que notre ciel s’agrémente d’un magnifique arc en brume qui nous accompagnera toute la journée.
L’une de ces plaques est trop séduisante: notre commandant décide de l’aborder, c ‘est assez rapidement qu’elle accepte de nous inviter à prendre un verre. Nous débarquons donc, sous la protection de nos gardes du corps veillant à l’éventuelle approche d’un ours mal léché, et sous la bienveillance de notre équipe hôtelière qui installe derechef un bar éphémère.
Photos, photos, photos!!!! et surtout des images dans la tête pour tous et pour toujours!
Après cet apéritif, bien sûr, le repas à bord, et sans même de répit pour une petite sieste, nous voici en zodiac pour une partie de labyrinthe, d’auto-tamponneuse et de palais des glaces, dans un décor somptueux de blanc neige et de bleu glaçon.
Le signal du retour sonne comme une fin de récréation. Il nous faut remiser nos âmes d’enfants pour rejoindre la salle de cours, où le cours d’histoire géo, par magie, nous enchante de l’époustouflante et tragique histoire de Salomon Andrée, qui s’est passée ici même, sous nos bottes, par 81° de latitude Nord et 25° de longitude Est.
Après une telle journée, croyez vous que la soirée se passera au bar d’Adrian ou dans nos douillettes bannettes?
La calotte glaciaire, leçon numéro 3 de l’Université de la Banquise.
Et voici l‘Ile Blanche, en haut à droite de la carte du Svalbard, loin de tout, glaciale et solitaire, mythique et si souvent inaccessible.
Météo OK, zodiacs à l’eau à Kraemerpynten….mais nous ne sommes pas les seuls puisqu’un ours curieux nage vers le navire, avant de décider de retourner sur la plage comme pour nous héler, nous permettant une magnifique observation. D’autant que sur cette plage nous découvrons une mère et son ourson de l’année, tétant comme un agneau et la suivant comme son ombre, sans doute pour rester à distance du premier ours.
Quelques morses apparaissent et disparaissent autour de nous, mère et veau ou individu isolé. Vent et vague croissants nous incitent tout de même à rentrer.
De retour à bord, Christian nous présente une initiation au Spitzberg, géographie et histoire, passionnante, mais interrompue à plusieurs reprises par la présence de groupes de morses sous les fenêtres de la salle de classe!
Après le repas, nouvelle sortie zodiac vers un lieu inédit et précieux, Hornhodden, où nous sommes accueillis par un ours philosophe, calme et photogénique.
Nous profitons alors du soleil presque doux pour une longue promenade le long de la falaise de glace d’une quarantaine de mètres de haut (l’Arc de Triomphe nous précise Vincent). Cette falaise est très stable, la calotte s’écoule peu vers la mer contrairement aux glaciers, mais a tout de même vêlé quelques petits icebergs, dont l’un très aérien, aux arches entrecroisées, quasi gothique.
Au retour, l’encyclopédique Vincent « fait le morse », nous apprenant tout de cet incroyable pinnipède.
Quelle bonne décision que cette sortie de l’après midi, car nous arrivons après le souper sur une mer croisée et sous un ciel brouillasseux à Andreeneset, site historique émouvant où on été retrouvés après des années de recherche les artefacts de l‘expédition tragique de Salomon ANDREE à bord de son ballon à hydrogène. Nous n’en verrons aux jumelles qu’une plage désolée , un abri météo, et un ours lointain, grain de riz au pied de la calotte. Heureusement, un magnifique iceberg tabulaire égaré s’installe face au salon panoramique pour la soirée.
En mer dès le matin, mais au bar le soir.
Le front de glace, leçon numéro 4 de l’Université de la Banquise.
Ayant quitté l’Ile Blanche, le navire a transité cette nuit pour Nordaustandlet, qui porte la plus grande calotte glaciaire du monde (après l’Antarctique et le Groenland bien sûr).
Dès potron-minet, les zodiacs nous attendent pour une sortie mixte (randonnée pédestre/zodiac cruise) sur l’ile d’Isis, ravissant tas de cailloux (roches moutonnées, roches métamorphiques, plages surélevées et moraine frontale). Cette moraine rappelle que l’immense calotte de glace, là-bas loin derrière nous, atteignait cette ile récemment, si récemment que le plus chenu d’entre nous s’en souvient!
Les sternes surveillent leurs nids, les eiders semblent amoureux, les morses pointent leurs museaux, mais les restes d’un jeune ours nous rappellent la véritable dureté de la vie en arctique.
Poursuivant notre navigation sur la côte Sud Est de cette île du Nord Est , une très longue randonnée en zodiac nous mène à travers un dédale de petits icebergs sculpturaux et translucides, le long d’une petite partie du front de glace d’Austfona, particulièrement remanié et actif ici.
Après ces travaux pratiques, un peu de théorie, et Christian nous présente doctement un passionnant exposé sur la glace et les glaciers, avant un repas du soir bien mérité.
Quelle merveilleuse surprise ensuite que de longer sous un soleil magnifique la falaise de glace désormais parfaite , tirée au cordeau, striée de bédières rugissantes et photogéniques.
L’émotion est si grande que nous n’en trouvons plus les mots: c’est bien simple, toutes nos conversations du jour se limitent en échanges de OHLALA!!!!
OHLALA.
La fin des glaces, leçon numéro 5 de l’Université de la Banquise
Parfois, trop de glace tue la glace. C’est ainsi qu’au Sud Ouest de l’Ile du Nord Est, nous avons rencontré le glacier mort: une glace terne, ne produisant ni brasch ni iceberg, mais des dépôts de moraine, de gigantesques tas de sable évoquant un chantier abandonné. Grandiose pour l’oeil et malaisé pour le pied, la récompense est de l’autre coté: plusieurs compagnies de morses batifolent, s’ébrouent et vocalisent à qui mieux mieux. Vive Vibubukta.
En mer dès l’après midi, sous un soleil de plomb, nos fougueux zodiacs déposent cavalièrement un groupe sur la pointe de Torrelneset pour l’observation d’une échouerie de morses, devant laquelle s’ébattent plusieurs groupes. Les même zodiacs partent randonner avec l’autre groupe vers une bordure de calotte plutôt régressive , qui dépose sable et graviers en composant un paysage quasi saharien. La ligne d’un résidu de falaise de glace, recoupant la ligne de la plage compose une perspective gigantesque, animée par une bédière cascadante.
Au retour, dans le salon panoramique se déroule un festival de questions/réponses, questions futées et réponses pertinentes: nous saurons désormais lors d’un diner briller par nos savoirs sur les nids d’ours ou la diapause embryonnaire des morses.
A propos de dîner, celui de ce soir est avancé, qui l’eût cru? Pour passer la soirée en ville bien sur, la mégapole des oiseaux, l’HLM des guillemots, la cité des goélands bourgmestres: la falaise de Alkefjellet. Pour cela il nous a fallu franchir le détroit d’Hinlopen passant de l’Ile du Nord Est à l’Ile principale du Svalbard, le Spitzberg. Ici, dans un décor fantasmagorique d’immenses colonnes de basalte, nichent des centaines de milliers de Guillemots de Brünnich, remplissant le ciel de leurs vols battus et de leurs cris. Ce spectacle stupéfiant laissera à chacun de nous un souvenir impérissable et si difficilement partageable.
Les meilleures choses ayant une fin, nous laissons donc ces merveilles de la nature assurer la perpétuation de leur espèce, et tournons désormais le dos aux colossales glaces du Nord et de l’Est pour revenir vers pics, fjords et glaciers.
Les dessous des glaces, leçon numéro 6 de l’Université de la Banquise.
Plus courageux (ou inconscients???) que Thomas PESQUET, nous avons à nouveau embarqué à bord de nos Zodiacs (zodiac, c’est un signe) pour l’infini et au delà. C’est à dire pour le glacier d’Eton, Etonbreen en bon norvégien. Classique, mais immense, quasiment sidéral: 10 kilomètres de front glaciaire, se terminant par une langue morte (…) et un paysage désolé, tumultueux et ocre monochrome évoquant bien sur la planète Mars. Mais tandis que nous naviguons, c’est un vent bien terrestre, ou plutôt bien marin, qui se lève et rend sportif l’accès à la baie quasiment close et protégée de CloverLeaf Bay. Si protégée qu’un ours s’en est rendu compte et roupille au frais, en mode « économie d’énergie » dans l’attente de jours meilleurs. Notre exemplaire discrétion d’observateurs animaliers ne saura pas le réveiller, pas plus que les va-et -vient de toute une équipe de rennes. Quelques oiseaux rares seront observés (oie à bec court, grand labbe) par nos naturalistes récemment relachés …dans la nature.
Une sieste post-prandiale d’autant méritée qu’exceptionnelle permet un sérieux repositionnement de notre station spatiale de l’Ocean Nova. Nous retournons sur Mars à Terre pour une ballade dans la baie d’Indunbreen, à la sortie du Wahlenbergfjord où nous aurons donc passé la journée. Encore un front glaciaire, très hérissé et beaucoup plus actif que le précédent, vu du bas en zodiac, puis du haut en quasi escalade..
C’est ainsi que même le dessous des glaces n’a plus de secret pour nous, avec l’observation des séracs imposants, de la moraine latérale encore englacée, de la rivière sous glaciaire, du transport des fines colorant une zone très délimitée de la baie. En face de nous sur l’autre rive du fjord, les plateaux élimés par les anciennes calottes, les vallées glaciaires en U typiques, encore en action ou résiduelles.
Nos travaux du jour nous permettent de conclure: il y a bien de l’eau sur Mars!
La mémoire gelée, leçon numéro 7 de l’Université de la Banquise
On a fait du zodiac.
On a vu des zanimaux.
Et puis c’est tout. Plus de souvenir. Le « white out », la mémoire gelée, le trou blanc.
Ah si! Daisy avec une perruque fuschia, le barbecue hier soir, le rock and roll, et le vin chaud.
Et puis, plus tôt dans l’après midi, des conférences: l’orogénèse, les brachiopodes, la paléobiogéographie, 400 millions d’années. Et puis Albert 1er de Monaco, l’Hirondelle, la compréhension du gulf-stream, le prix Nobel pour les travaux sur l’anaphylaxie.
Encore plus tôt, les fulmars autour du navire à la coupée, 2 macareux à portée de main, le coup de vent en zodiac dans Hamiltonbukta, l es falaises à mouettes tridactyles, les bruants des neiges, la vaine recherche du renard.
Et avant le repas, la longue marche dans les rochers sur l’immense moraine le long de la baie de l’Hirondelle (du nom du grand voilier de Albert premier de Monaco), la splendide vue sur la baie voisine au fond du Raudfjord, le paysage grandiose, les pavots arctiques, les cassiopées tétragones, les dyades à 8 pétales, les silènes acoles.
Les impressions, les mouvements, les lumières, les émotions, les échanges, les amitiés: tout cela restera. Alors qu’importe ce petit trou de mémoire: l’essentiel ne se voit pas avec les yeux.
Rompre la glace, leçon numéro 8 de l’Université de la Banquise.
Tout d’abord, il nous faut combler une lacune: le renard arctique que nous n’avons fait qu’apercevoir jusque là. Quelle piste Christophe va-t- il nous proposer? Et bien une nouvelle sortie mixte, zodiac et randonnée, sur le site de OssianSarsfjellet: une plage avec dépôts de limon, un canyon de rivière sous glaciaire en arrière plan, des mouettes tridactyles nichant par centaines sur la falaise de gauche, et un vague et escarpé passage au milieu. Laissant notre incrédulité dans les zodiacs sur la plage, nous cheminons gaiement, pour découvrir, éberlués, 2 jeunes renards sur la crête devant nous, jappant et se faufilant vers la falaise. Déjà repus d’images, nous terminons la promenade sur un panorama splendide, l’Ocean Nova devant nous, les zodiacs sur la plage, les mouettes passant au dessous de nous en transportant mousses et brins d’herbe pour terminer leur nid et les rennes paissant tranquillement derrière nous. Après un atelier « fleurs du Svalbard » sur le chemin du retour, nous reprenons -très décontractés- les zodiacs pour une ballade devant la dite falaise, lorsque soudain devant nos yeux, nos yeux hagards, se répéta la même scène: nos deux renards terminent leur tournée au pied des nids, le long de la plage, à portée du premier zoom venu! Il nous en fallu du courage pour quitter ce spectacle et rentrer manger.
Lnt’après-midi s’annonce plus calme: randonnée zodiac devant le Kongsvegenbreen, le glacier des rois. Mais que nenni, ce front glaciaire, dont la crête hérissée et les faces bleu profond annonce tout de même une activité forte, décide de nous offrir un feu d’artifice de vêlages- que dis-je de vêlages- d’effondrements , de cataclysmes, de propulsions, d’éruptions! Progressivement entourés des petits icebergs et bourguignons, nous nous dirigeons vers le navire, qui doit quand à lui manoeuvrer pour laisser dériver sur son bâbord un iceberg presque aussi long que lui.
Voila. C’est fini.
Quelques indications sur la journée de demain, le retour des bottes, la vue sur NyAlesund, un stupéfiant concours photo, le cocktail du commandant, la présentation de l’équipe hôtelière et un petit pincement au coeur, qui pourrait passer pour un mal de mer…
Voila. C’est fini.
PS: qui trouve la référence à Zorro dans ce texte gagne toute l’estime du doc!
Suivez nos voyages en cours, grâce aux carnets de voyages rédigés par nos guides.
Messages
Coucou Claire et Guy ! Je vois que vous n’avez pas attendu longtemps avant d’observer vos premiers ours !!! Génial !!! Je vous souhaite d’en voir de nombreux autres dans les mêmes conditions optimales que nous la semaine dernière !…
Amitiés
Maman,
Ce soir, j’ai regardé des ours blancs et je me suis endormie avec une photo de toi et des rêves d’ours
Genial !!profite (sans courir)ta patience merite ce beau voyage bisous Papa/Maman
Pour Chantal
En pensées avec vous de la terrasse de chez Saudan où j’ai très chaud. Ça me rafraîchit de vous suivre 😂😂.
Plein de bisous à tous et excellente continuation.
Mais attention aux ours 😂😂
Profite bien de cette magnifique aventure. Rien que de lire et d’essayer d’imaginer cela à l’air époustouflant. Ici tout va bien. Bull mange bien. Les autres aussi. Bisous
C’est super d’avoir de vos nouvelles par ce carnet! La richesse de vos rencontres avec les ours ont l’air de compenser les timides degrés. Bon vent et rentrez avec plein d’histoires !
J’embrasse très fort mes parents, Michel et Françoise!
Merci à l’équipage t’avoir réalisé ton « REVE « au pays des nounours !!!continue cette belle aventure……..de l’audace encore de l’audace et toujours de l’audace ?? Bisous bretons
Profitez bien de ces magnifiques paysages et ramenez plein de beau souvenirs avec vous !
On vous embrasse (le chat aussi!)
Hello Chantal et Bernard ! Quelle magnifique voyage vous êtes en train de faire. On en rêve ! On vous souhaite encore de très belles découvertes. Profitez-bien et on se réjouit de vous revoir pour voir les photos. Bonne continuation. Amitiés
MARTINE,quel formidable voyage tu fais:c’est époustouflant!Bises.
Ça a l’air magique ma boulch. Vous êtes gâtés dis donc. On a hâte que tu nous racontes de vives voix.
Tu pourrais faire un glossaire pour les mots que l’on ne connaît pas 😁?
Des gros bisous
Un coucou a Catherine et David. Super voyage 👌
Coucou Catherine et David ,les ours blancs dès le 1er jour, quelles magnifiques expédition et aventure vous avez dû vivre.on vous embrasse😘
Merci à toute l’équipe pour ce super voyage et particulièrement à Bernard pour le carnet de voyage.
Nous attendons les photos avec impatience…