Nicolas Hanuise
Biologiste
19 juin
28 juin 2024
Nicolas Hanuise
Biologiste
Antoine Lochin
Guide naturaliste
Ce matin, nous débutons notre aventure polaire depuis l’aéroport de Roissy. Après un vol agréable, nous atterrissons à Longyearbyen en milieu d’après-midi. Un bus nous conduit ensuite à travers l’Advental, la vallée qui abrite la ville, où nos guides de Grands Espaces nous fournissent des informations précieuses.
Après avoir exploré les rues de Longyearbyen et fait quelques achats, nous embarquons sur notre bateau en fin d’après-midi et retrouvons nos guides Nicolas et Antoine. Nous nous installons et assistons aux divers briefings avant de dîner. La journée se termine par la récupération de notre équipement pour la croisière (combinaisons, jumelles…) et une navigation calme vers la baie de La Croix.
L’Explorer se réveille sous le jour polaire naissant dans la baie de la Croix, une grande échancrure orientée nord-sud sur l’île principale du Spitzberg. Rapidement, deux zodiacs sont mis à l’eau pour une expédition le long du glacier de Lilliehöök, dont le front de 7 km est l’un des plus imposants du Svalbard.
Nous sommes entourés de guillemots de Brünnich, de sternes arctiques, de mouettes tridactyles, d’eiders à duvet, de goélands bourgmestres, et de labbes parasites. Un phoque annelé fait une brève apparition, et un vêlage de glacier produit une vague qui se propage dans la baie.
Après deux heures de navigation entre les icebergs bleus, nous rentrons au navire et mettons le cap vers le sud de la baie de la Croix. En cours de route, nous apercevons des fulmars boréaux, un phoque barbu et un petit rorqual. L’après-midi, nous jetons l’ancre devant le glacier du 14 Juillet et observons un morse discret parmi les glaçons. Une petite marche sur la toundra nous permet d’approcher un groupe de rennes.
De retour à bord des zodiacs, nous observons les colonies d’oiseaux nichés sur les falaises abruptes, y compris des guillemots de Brünnich, des guillemots à miroir, des macareux moines, des mouettes tridactyles, des bernaches nonnettes et des bruants des neiges. Après avoir contemplé le front du glacier, nous continuons notre navigation vers le nord. Antoine nous raconte l’histoire du Svalbard, puis nous faisons connaissance avec les membres de l’équipage autour d’un verre de bienvenue. Après le dîner, nous admirons les paysages grandioses et l’entrée dans la baie de la Madeleine sous la longue soirée du solstice d’été.
Nous nous réveillons dans la baie de la Madeleine sous un ciel ensoleillé et peu de vent. Peu avant 9h, nos guides annoncent qu’ils ont repéré une femelle ours avec ses deux petits. Rapidement, nous embarquons sur les zodiacs pour les observer de près. Nous sommes enchantés par le spectacle offert par cette petite famille, avec les jeunes ours jouant ensemble et la mère à la recherche de nourriture.
Ensuite, nous nous dirigeons vers la petite anse de Gullybukta où un groupe de morses se prélasse. De retour à bord de l’Explorer, nous mettons le cap sur Virgohamna, où un autre ours est repéré. Nous l’observons brièvement avant de visiter une échouerie de morses et le site historique de Virgohamna. Nicolas conclut la journée par une conférence passionnante sur l’expédition en ballon du Suédois Andrée, avant que nous mettions le cap vers la banquise.
L’Explorer navigue toute la nuit vers les Sjuøyane, un groupe de sept îles au nord de Nordaustlandet. Nous franchissons les 80° de latitude nord, nous trouvant à moins de 1.100 km du Pôle Nord. Au petit matin, nous atteignons les premières plaques de glace, offrant un spectacle somptueux de la banquise bordant les côtes de l’île de Parryøya, sous un grand soleil et un ciel bleu azur. Nos guides scrutent la banquise à la recherche d’ours polaires, mais nous observons un groupe de morses.
Nous organisons une sortie en zodiac au milieu de la banquise. Les floes étant épais et homogènes, Antoine et Nicolas arrêtent les embarcations pour nous permettre de débarquer sur une plaque de glace. L’émotion est palpable, un moment hors du temps attendu depuis des années par certains. Des guillemots à miroir se laissent approcher parmi les bleus électriques des mares de fonte et des bords de banquise.
Après le déjeuner, nous mettons le cap sur Chermsideøya. Là, nous observons un phoque barbu allongé sur un glaçon avant de débarquer sur une petite plage pour monter vers des géoglyphes laissés par d’anciens explorateurs. Nous nous divisons en deux groupes : les amateurs de marche partent avec Antoine vers le promontoire d’Ursinodden pour une petite ascension offrant un magnifique panorama, tandis que les autres explorent en zodiac avec Nicolas vers le petit archipel des Castrénøyane, observant guillemots, mergules et eiders à duvet.
Sous un grand ciel bleu et sans vent, la mer est un miroir et les heures défilent. Nous revenons à bord de l’Explorer presque à l’heure du dîner. Antoine présente le programme de demain et nous parle du vocabulaire de la banquise avant que nous passions à table. Après le repas, nous apercevons l’Ocean Nova au loin, qui disparaît bientôt dans un banc de brume, jetant un voile cotonneux sur cette splendide journée hors du temps. Il est l’heure de rejoindre nos cabines.
Vers 5h du matin, nous jetons l’ancre dans le Wahlenbergfjord, face à Idunneset. La météo est splendide, sans vent et avec un soleil éclatant. Nous partons rapidement en zodiac pour explorer les environs et observer des morses émergeant de l’eau. Ensuite, nous débarquons pour une randonnée jusqu’à un cairn, où nous admirons des tapis pourpres de silène acaule et des paysages polaires époustouflants.
De retour à bord en fin de matinée, nous naviguons vers l’intérieur du fjord, longeant la banquise côtière. Dans l’après-midi, nous atteignons la falaise ornithologique de Alkefjellet. En zodiac, nous nous approchons de cette falaise de plus de 100 mètres, habitée par des dizaines de milliers de guillemots de Brünnich et de mouettes tridactyles.
Après plusieurs heures d’observation, nous retournons à bord. Avant le dîner, Nicolas nous présente une conférence sur les alcidés, nous dévoilant les secrets des guillemots, mergules, macareux et autres pingouins tordas. Nous terminons la journée avec un programme détaillé pour demain, tandis que notre yacht polaire se dirige vers le fjord de Murchison, où nous jetons l’ancre vers 21h30.
Après une nuit au calme dans le fjord de Murchison, nous nous éveillons sous un temps légèrement moins clément que ces derniers jours : un vent faible s’est levé, et une couche nuageuse recouvre la calotte glaciaire de la Terre du Nord-Est. Nous embarquons dans les zodiacs pour observer le littoral de quelques îles de cette baie qui en compte un grand nombre et longeons Indre Russøya et Kvaløya avant de nous approcher de Nordre Russøya, où nous débarquons sur une petite plage de galets.
Au milieu de l’archipel des Russøyane, les « îles russes » ainsi nommées car les vestiges des Pomors y sont nombreux, celle que nos guides ont choisie de nous faire découvrir se reconnaît à la grande croix orthodoxe en bois qui s’y dresse toujours. Venus des rivages de la mer Blanche, les Pomors ont longtemps fréquenté ces territoires pour la chasse et la trappe, mais seules quelques traces de leur passage sont encore visibles.
Nous grimpons sur un promontoire d’où nous jouissons d’un beau panorama sur les îles alentour. Nous partons ensuite pour une marche qui nous permet d’effectuer le tour complet de l’île, et pendant laquelle nous observons de nombreuses espèces d’oiseaux : des eiders à duvet et des sternes arctiques installées à même le sol, des plongeons catmarins nageant sur une petite lagune intérieure, un couple de grands labbes observant les environs depuis un perchoir en hauteur, ou encore des phalaropes à bec large se nourrissant en bordure du rivage. Chez ce limicole au dimorphisme sexuel inversé, c’est la femelle qui a le plumage le plus coloré, et c’est le mâle qui s’occupe de l’incubation des œufs et de l’élevage des petits !
Retour sur l’Explorer pour déjeuner, et nous prenons la direction de l’ouest. Après deux heures de navigation sur une mer qui s’agite, nous voici revenus sur l’île du Spitzberg, où nous trouvons un très bon mouillage dans le Sorgfjord. À quelques encablures du navire, un morse nage paisiblement dans une eau redevenue plate comme un miroir.
Sous un grand soleil, nous débarquons sur le site historique de Crozierpynten. C’est là que se dressent les vestiges de la station d’observation suédoise installée en 1898, dans le but de mesurer une portion de méridien terrestre afin de déterminer précisément l’aplatissement de la Terre. Il n’en reste aujourd’hui que des ruines et quelques débris, témoignages émouvants du travail et de la vie quotidienne des hommes en ces lieux déserts il y a plus de 120 ans !
Nous effectuons l’ascension jusqu’au cairn élevé sur un promontoire voisin, repère géodésique utilisé par les Suédois pour leurs travaux de triangulation. Alors que nous contemplons le beau panorama qui s’offre à nous sur le fjord et les sommets enneigés et glacés, un lagopède mâle en plumage estival vient de se poser à quelques mètres de nous, et nous gratifie de ses cris reconnaissables. Plus loin, c’est le chant d’un bruant des neiges qui se fait entendre ; nous observons également un bécasseau violet et un couple de hareldes boréales qui viennent ainsi s’ajouter à nos riches observations ornithologiques !
Nous ramassons quelques déchets échoués sur les plages, puis nous rejoignons l’Explorer, à bord duquel sont restés ceux qui souhaitaient profiter du sauna et du jacuzzi sous le ciel radieux du jour. Tandis que la navigation reprend, Antoine nous convie au salon pour une conférence-quiz consacrée aux grands explorateurs polaires : l’histoire de la conquête des deux pôles n’a bientôt presque plus de secrets pour nous !
Après dîner, alors que nous nous apprêtons à rejoindre nos cabines, la voix de nos guides annonce que deux ours ont été aperçus sur la rive orientale du Woodfjord ! Nous rejoignons aussitôt la passerelle et les ponts extérieurs pour suivre aux jumelles et à la longue-vue cette mère et son jeune qui cheminent d’un bon pas en direction du nord. De longues minutes d’observation s’écoulent, et la décision est prise : nous allons embarquer dans les zodiacs pour nous approcher des ours ! Rapidement, nous nous équipons et prenons place dans les embarcations. Pendant plus d’une heure, nos guides vont nous permettre de vivre un moment inoubliable, puisque nous accompagnons les deux plantigrades dans leur marche.
Eux sur la terre ferme, avançant dans la belle lumière de cette nuit sans obscurité, nous dans nos zodiacs, progressant sur un fjord apaisé. Il est presque minuit quand nous revenons à bord de l’Explorer, les yeux emplis d’images exceptionnelles, émus d’avoir eu la chance d’une telle rencontre !
Ce matin, au petit déjeuner, un seul sujet est au cœur de nos discussions : notre observation d’ours en début de nuit hier soir… Comment ne pas être émus après la rencontre avec cette femelle ours et son petit ?
Pendant ce temps, notre navire a quitté au petit matin son mouillage non loin de la baie de Mushamna, en direction de Worsleyhamna. Deux heures de navigation plus tard, nous sommes devant la petite cabane de trappeur de Villa Oxford.
Sans plus attendre, nous embarquons dans les zodiacs et partons découvrir cette cabane construite en 1924 par le célèbre trappeur norvégien Hilmar Nøis. Il a passé 35 hivers au Svalbard entre 1909 et 1963, dans diverses cabanes réparties sur tout l’archipel.
Nos guides nous donnent de nombreuses explications à propos des trappeurs et de cette époque en général, puis nous visitons l’intérieur : rustique mais relativement confortable ! À l’extérieur de la cabane, plusieurs d’entre nous ont la chance d’apercevoir un petit rorqual qui passe dans la baie, très fugace, nous ne le verrons qu’à quelques reprises.
Puis nous partons pour une marche dans la toundra environnante sur cet immense plateau de Reinsdyrflya. Nous avons d’ailleurs la chance d’apercevoir un renne de près, la mue est terminée pour lui, à présent son pelage est assez grisâtre. Cette femelle se laissera approcher, et nous pourrons l’observer pendant de longues minutes.
De retour à bord, notre navire met le cap vers le glacier de Monaco. La renommée de ce lieu et la beauté de ces paysages dépassent largement les frontières du Spitzberg ! Ainsi, en début d’après-midi, nous partons pour une excursion en zodiac devant ce front de glace. Plusieurs icebergs bleus ponctuent notre navigation.
Au pied de cette falaise de glace de plus de 40 mètres de haut se trouvent des milliers de mouettes tridactyles, entourées par une quantité importante de goélands bourgmestres et de labbes parasites. Nous coupons parfois les moteurs afin d’écouter ce bruit ambiant d’oiseaux absolument incroyable ! Quelle magie de pouvoir profiter de ces paysages, seuls au monde.
Suite à cela, nous rejoignons l’Explorer et partons maintenant pour une longue navigation jusqu’à demain matin, direction Sarstangen, face à l’avant-terre de Prinz Karl.
En fin d’après-midi, Nicolas nous présente une conférence sur la cartographie marine ainsi que sur l’étymologie du mot « Arctique ».
Après avoir navigué toute la nuit pour contourner le nord-ouest du Spitzberg, l’Explorer est entré dans le Forlandsundet, ce détroit qui sépare l’île du Prince-Charles de la terre principale de l’archipel. Ce matin, la température est douce sous un ciel couvert, mais la visibilité horizontale est excellente et les sommets enneigés sont visibles des deux côtés du navire.
Nous nous immobilisons au nord de la grande langue de sable et de galets de Sarstangen qui vient presque barrer le détroit, et nous débarquons en zodiac au pied de marques de balisage qui permettent aux navires de franchir en sécurité ces parages délicats. Derrière nos guides, nous partons pour une marche sur cette étonnante flèche littorale, large de quelques dizaines de mètres seulement et jonchée de bois flotté. Nous nous approchons doucement d’un groupe de morses qui ont fait de ce lieu entre deux eaux leur échouerie. Ces mâles adultes, indifférents à notre présence, somnolent en un groupe dense. Nos appareils photo crépitent ! Après de longues minutes d’observation, nous reprenons notre progression vers l’extrémité du cordon en contournant largement les pinnipèdes endormis. Plus loin, d’autres morses, plus jeunes, ont un comportement plus actif : certains barbotent dans les vagues, et quelques-uns plus curieux s’approchent même de nous en nageant ! Derrière eux, des mouettes tridactyles et des labbes complètent le tableau animalier.
De retour sur l’Explorer, nous continuons la navigation vers le sud, et atteignons la baie de Dahlbreen après notre déjeuner. Un joli glacier bleuté termine ici sa course, et nous partons en zodiac en explorer le front de glace. Dans le silence des lieux, au milieu du brash, nous avons la chance d’observer quelques bruyants vêlages ! Sous une pluie légère, certains rejoignent la chaleur du navire tandis que les autres débarquent sur la moraine frontale pour prendre un peu d’altitude et bénéficier d’un autre point de vue.
En fin d’après-midi, nos guides ont organisé avec le chef mécanicien une visite de la salle des machines de l’Explorer. En petits groupes, nous découvrons la face cachée du navire et faisons connaissance avec les générateurs, propulseurs, systèmes de barre et autres osmoseurs… Une véritable petite merveille de technologie ! Avant dîner, Nicolas revient sur les différents pinnipèdes que nous avons pu observer ces derniers jours : phoques barbus, phoques communs et bien sûr les morses. Antoine nous présente ensuite le programme de demain, tandis que l’Explorer se rapproche doucement de l’Isfjord en nous berçant de son léger tangage.
Nous sommes arrivés vers minuit à notre lieu de mouillage à Ymerbukta, à l’entrée nord de l’Isfjord. Nous passons la matinée ici et partons en excursion après un copieux petit-déjeuner. En route pour débarquer à terre, nous longeons la banquise côtière restant au fond du fjord et avons la chance d’apercevoir six phoques annelés !
Nous débarquons ensuite au pied de la langue morte du glacier, sur la côte est du fjord, et grimpons en longeant cette immensité de glace. Bientôt, nous avons un superbe point de vue sur une rivière, alimentée par la fonte du glacier, qui s’enfonce au cœur même du glacier ; cela s’appelle un « moulin ».
Nous prenons toujours plus d’altitude et avons à présent un point de vue exceptionnel sur le glacier d’Esmarkbreen et sur le fjord ! La météo est capricieuse aujourd’hui, avec un vent fort et frais, mais cela ne nous empêche pas de rester de longues minutes au sommet pour apprécier cette vue !
Nous rembarquons en fin de matinée sur l’Explorer et mettons le cap au sud de l’Isfjord, en direction de la baie de Colesbukta.
Après une traversée du fjord quelque peu houleuse, nous débarquons près des restes de la ville minière russe de Grumantbyen. Construite au début des années 1910, elle fut à une époque aussi puissante que Longyearbyen. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville fut complètement rasée lors de bombardements. Reconstruite après la guerre, l’exploitation se poursuivit jusqu’en 1961. Depuis, la ville est laissée à l’abandon.
Nous déambulons entre ces bâtiments et apercevons quelques rennes se déplaçant paisiblement entre les décombres. Une véritable émotion ressort de cette visite, nous imaginons la vie de ces mineurs venus de Russie, exploitant la montagne à la recherche du précieux charbon, souvent au péril de leur vie.
De retour à bord, nous mettons le cap vers Longyearbyen ! Il est temps de rendre le matériel que nos guides nous avaient fourni, et en fin de soirée, alors que le navire arrive à quai, nous portons un toast à ce voyage ! C’est l’occasion de se remémorer les meilleurs moments, notamment grâce à la projection des images de drone faites par Antoine.
Vendredi 28 juin
Dernier petit-déjeuner à bord de l’Explorer, nous sommes désormais au mouillage face à Longyearbyen, dans l’Isfjord. Nous débarquons et rejoignons le centre-ville de bonne heure. Pendant que certains visitent les musées, d’autres contemplent les œuvres dans la galerie photo ou encore achètent quelques pulls norvégiens dans les boutiques de la rue principale.
En milieu d’après-midi, il est temps de quitter le sol du Svalbard. Alors que l’avion décolle, nous regardons par les hublots les montagnes pointues et enneigées qui défilent lentement ; ces fjords nous rappellent les moments vécus dans ces magnifiques paysages. Quelle immensité ! Une certaine nostalgie s’installe, teintée d’un profond sentiment de bien-être. Nous avons été témoins de cette nature changeante et sauvage.
Ce voyage nous a offert bien plus que des paysages à couper le souffle ; il nous a connectés à une partie du monde où la beauté naturelle règne en maître, et où chaque instant semblait suspendu hors du temps.
Suivez nos voyages en cours, grâce aux carnets de voyages rédigés par nos guides.
Messages
Bonjour à tout le monde,
Je rejoins Grands espaces le 18 juillet pour le voyage au Svalbard.
Je viens de lire votre carnet et j’avoue avoir hâte de partir. Quelle beauté du pur bonheur.
Je vous suis et vous souhaite encore pleins d’étoiles dans les yeux. Les photos sont superbes
Bon vent à vous tous.
Anne
Quelle beauté et quel repos pour l’esprit.
A nos amis Martine et Jo, un grand merci pour nous permettre de vous suivre.
Nous serons là, demain, pour la suite.
Josette et Christian
Formidable découverte au plus près de l’Artique, de sa banquise, de ses paysages somptueux et de sa faune passionnante, grâce à l’Explorer et à son équipage si sympathique.
Sur ce navire de grand confort, bien que de petite taille, ambiance intimiste et journées pleines de surprises organisées par Antoine et Nicolas, toujours sur le pont à orchestrer nos rêves.
Un grand merci à tous et de belles aventures !