Jean-Marie Seveno
Photographe
27 juillet
11 août 2023
Jean-Marie Seveno
Photographe
Frédéric Bouvet
Croisières Polaires au Spitzberg
Florian Milan
Guide polaire
Jonathan Zaccaria
Antarctique et Arctique
Rémi Suchowierch
Guide naturaliste
Xavier Allard
Arctique
Jean Robert Couplet
Certaines photos d’illustrations ont été prises lors de précédentes croisières. Lorsque le voyage sera terminé, nous publierons les photos de la croisière. Le manque de connexion internet nous empêche de recevoir les photos en temps réel.
Nous entamons notre première journée d’explorateurs polaires au sud du Spitzberg, la plus grande des îles de l’archipel du Svalbard.
Nous nous trouvons dans le Bellsund, plus exactement à Camp Millar, situé à 77°45’ de latitude Nord et 14°28’ de longitude Est. La mer est d’huile et le plafond nuageux est bas. Cela étant, la visibilité est excellente et la température est de 8°C.
Le site est magnifique : de nombreux oiseaux virevoltent, d’autres pêchent à proximité de l’Ocean Nova. Les montagnes alentours culminent à 500 mètres d’altitude et sont parées de grandes pentes de verdure.
Nous nous rendons en zodiac sur le site et nous nous répartissons en 3 groupes de marche. Rapidement, nous apercevons 1 puis 2, puis 3 rennes… nous en observerons au final près d’une trentaine avec une étonnante proximité. Tous ont leurs bois recouverts de velours, cette membrane protectrice qui leur évite d’abîmer leur ramure le temps de leur croissance. Ils profitent de vertes pelouses riches en herbes.
Si ces terrains sont si favorables à la présence des rennes, c’est parce que plusieurs colonies d’oiseaux y sont présentes. On y trouve notamment des mouettes tridactyles, des guillemots de Brünnich et surtout de nombreux mergules nains, de petits alcidés extrêmement volubiles qui se repèrent très facilement au son. Parfois, ils effectuent des vols groupés, à l’image des étourneaux sous nos propres latitudes. En s’approchant des pierriers, on les distingue sur les roches qui leur servent de promontoires. Ils profitent des interstices pour y pondre leur œuf et élever leur progéniture à l’abri des canines du renard polaire. Le canidé est lui aussi présent, d’ailleurs certains d’entre nous ont le privilège d’en observer un relativement proche.
Nous rentrons à bord pour le déjeuner. Une fois tout le monde embarqué, l’Ocean Nova se met en route, direction le cœur de notre aventure : le Groenland.
Dans l’après-midi, une petite houle se fait sentir mais rien de bien méchant. Notre équipe de guides nous propose alors divers ateliers sur la photographie ou encore la reconnaissance des oiseaux.
Vient l’heure du dîner… suite à quoi certains profitent du panorama offert par le pont 5 quand d’autres vont se reposer dans leur cabine.
Cette nouvelle journée d’expédition débute sous le signe de la contemplation. La mer du Groenland est immense, les milles défilent, et notre regard se perd dans ce désert aquatique. L’Océan Nova met le cap en direction des côtes de la Terre de Blosseville. C’est dans une atmosphère brumeuse que nous nous réveillons, un labbe à longue queue survole le navire. Son vol gracieux vient surfer la dépression ainsi formée, puis en un instant disparaît dans la couche nuageuse.
La matinée est consacrée à une conférence sur la notion de famille en ornithologie par notre guide Frédéric. Les questions sont nombreuses et l’intérêt pour cette science méconnue est au rendez-vous. En ce début d’après-midi, nous avons la chance d’observer un rorqual commun effleurer la surface des eaux avant la projection du film sur l’expédition du Fram. À la vision de ces hommes coincés dans les glaces, nous comprenons le défi et le sacrifice immense qu’ils ont dû relever au nom de l’Exploration.
En fin d’après-midi, une conférence sur la géopolitique de l’Arctique est proposée par Arthur, qui expose les différents enjeux passés et futurs de l’Arctique. Ce territoire est malgré lui un lieu de lutte constante pour le pouvoir économique et militaire. L’Océan Nova continue sa route vers l’ouest et nous gagnons encore une heure de sommeil cette nuit tandis que les côtes groenlandaises se rapprochent. Demain matin, nous nous lèverons à la vue de la banquise, une expérience fantastique nous attend.
Nous naviguons toujours vers les côtes du Groenland, les fulmars dansent autour du bateau !
Après le petit-déjeuner, nous avons une surprise : de la banquise ! Les conférences sont reportées et nous montons sur les ponts pour observer le spectacle. Un message du chef d’expédition nous invite à être vigilants et à bien observer, en effet, des phoques du Groenland se regroupent autour des blocs de glace. Nous observons ce spectacle avec nos guides.
Au bout d’une trentaine de minutes, nous sommes invités à nous habiller chaudement. Nous sortons en zodiac ! Les guides s’occupent des zodiacs et nous embarquons par petits groupes. Nous naviguons tranquillement entre les blocs de glace, leurs formes et leurs couleurs nous offrent un spectacle magique. Nous pouvons encore observer les phoques qui se jouent de nous ! Le bleu de glace est stupéfiant, et grâce aux explications, nous savons désormais pourquoi. Après une heure trente de balade, nous rentrons sur l’Ocean Nova.
Après le déjeuner, nous avons la chance de visiter la passerelle du bateau et de rencontrer l’équipage. Le commandant nous explique la façon de diriger un bateau polaire. La journée se poursuit avec des conférences. Notre petit « recap » du soir nous permet d’approfondir les connaissances acquises sur les observations de la journée : arc en brume, phoques du Groenland, fulmars…
Après le dîner, nous sommes conviés à une séance de cinéma sur l’expédition de Ejnar Mikkelsen. Une belle journée arctique et une aventure qui continue en direction du Groenland sur une mer calme, entre excellente visibilité et brume passagère.
Aujourd’hui 31 juillet, la température est de 3°C et notre navigation vers le Groenland se poursuit tranquillement par une brise légère et un vent de 15 nœuds.
L’équipe d’expédition nous propose un programme bien rempli. Notre guide Rémi présente sa conférence sur les Vikings et ses quelques ajustements historiques pour relativiser les légendes habituelles. Nous découvrons les itinéraires de conquêtes et de colonisations de ces ancêtres norvégiens jusqu’au Groenland.
Les visites de passerelles en petits groupes, accompagnées par un guide, sont organisées toutes les 30 minutes, tandis qu’un spécimen adulte de baleine bleue nous fait l’honneur de croiser la route de l’OCEAN NOVA au cœur de la banquise qui nous accompagne depuis le matin.
L’observation est rare et magnifique. Le plus grand des mammifères vivant sur terre (30m pour 100 tonnes environ) effectue des plongées de quelques minutes et vient reprendre son souffle à proximité de l’OCEAN NOVA, qui a stoppé ses machines. Tous les passagers sont sur les ponts extérieurs, emmitouflés, et profitent de cette observation à une vingtaine de mètres de notre navire.
De la passerelle, le guide Frédéric dispense ses commentaires sur cette espèce et ses caractéristiques. Chacune des apnées de cette baleine bleue est suivie d’une reprise de souffle en 4 phases. La répétition des cycles est étonnamment rythmée et régulière. Le souffle puissant (environ 10 m de haut) est caractéristique. L’animal semble indifférent à notre présence. Au bout de plusieurs dizaines de minutes, nous reprenons notre cap, toujours vers les côtes groenlandaises.
L’après-midi, notre guide Jean-Robert nous présente l’histoire des expéditions françaises en Arctique, avec en particulier les explorations de Charcot et Paul-Émile Victor.
Un atelier de cartographie est proposé au salon panoramique.
La soirée est occupée par la projection d’un documentaire historique sur des jeunes de 20 ans participants aux Expéditions Polaire Françaises.
Ce mardi 1er août est placé sous le signe de la brume. Dès le réveil, elle est présente et la mer ressemble à un miroir sur lequel flottent les formes fantomatiques de morceaux de banquise. Le paysage est tellement irréel que certains passagers sont sur les ponts extérieurs dès 6 heures du matin pour tenter de saisir la magie de l’instant.
Après le petit-déjeuner, une présentation du Spitzberg par Xavier est prévue, mais soudain la brume se déchire et immédiatement, Jonathan, notre chef d’expédition, repère une belle plaque de banquise pluriannuelle sur laquelle nous allons tous débarquer. Cette sortie était impatiemment attendue par nombre d’entre nous. Les zodiacs sont rapidement à pied d’œuvre pour nous permettre de franchir le chenal qui nous sépare de cette belle plaque de banquise épaisse, d’au moins 4 mètres et probablement vieille d’au moins 4 ans. Chacun profite à sa guise de ce moment rare en se baladant ou en simple contemplation de cet environnement si inhabituel pour nous. L’atmosphère est douce, la mer est d’huile et le soleil nous accompagne quelques instants avant que la brume ne se referme à nouveau sur nous. Pendant que nous dégustons un délicieux chocolat chaud, nos guides Jean-Marie et Frédéric patrouillent avec leurs zodiacs autour de la plaque où nous nous trouvons afin de s’assurer de notre sécurité. Puis le temps est venu de remonter à bord. Nous poursuivons notre navigation vers le sud-ouest du Groenland.
Vers la fin du déjeuner, alors que le bateau louvoie entre les morceaux de banquise embrumée, 2 phoques sont aperçus non loin, allongés sur la glace, provoquant un brouhaha dans le restaurant, suivi d’une précipitation vers les ponts extérieurs car il s’agit de phoques à capuchons, dont l’observation n’est pas si fréquente. Malheureusement, ils disparaissent assez vite dans le brouillard et malgré la manœuvre habile de notre équipe à la passerelle, nous ne parvenons pas à les retrouver.
À 15 heures, Xavier reprend sa conférence de présentation du Spitzberg, suivie de la projection du film « Inlandis, les secrets de la glace ». Lors du récapitulatif de la journée, Xavier tente de nous faire comprendre les grandes lignes des mécanismes météorologiques de la planète.
C’est lors de l’annonce du dîner qu’Isabelle, notre directrice de croisière, souhaite à tous les passagers suisses une joyeuse Fête Nationale. À cette occasion, Grands Espaces offre à tous les passagers un apéritif pétillant.
En soirée, est projetée au salon panoramique l’excellente biographie filmée d’un grand personnage de l’exploration polaire : Jean-Baptiste Charcot. Pour la première fois depuis notre départ, le soleil va descendre cette nuit en dessous de l’horizon, mais la brume encore et toujours présente rend inutile une veille aux aurores boréales.
Comme à son habitude, c’est notre Directrice de croisière qui nous réveille. Ce matin, nous sommes à 66° 51′ de latitude nord. Les conditions extérieures sont brumeuses, comme à leur habitude. Nous entamons la matinée avec notre première observation d’un iceberg géant provenant de la calotte polaire du Groenland. Celui-ci mesure 700 mètres de long pour une hauteur maximale de 60 mètres. C’est vraiment incroyable d’être ici, au milieu de nulle part et d’être entouré par ces géants blancs. Ils sont sculptés comme des chefs-d’œuvre par les éléments. Nous pouvons observer les stries, les cupules, les amas de blocs de glace et une arche qui se forme sous ce géant.
Après mille et une photos, nous poursuivons notre route en direction du sud, quand soudain, une annonce retentit. Un groupe d’orques a été aperçu à l’avant du bateau par notre guide Rémi. Le bateau manœuvre et se dirige vers ce groupe d’odontocètes (les monstres des mers à dents). Plus le bateau avance et plus nous comprenons que nous allons assister à une scène incroyable. C’est un groupe de 7 orques qui est en train de chasser un jeune phoque du Groenland, qui s’est réfugié sur un petit morceau de glace. Le bateau se positionne à quelques dizaines de mètres de cette scène de chasse. C’est un ballet d’orques qui provoque des mouvements pour tenter de faire chavirer le phoque de son petit iceberg.
C’est un spectacle incroyable, unique, que personne à bord, pas même nos guides les plus chevronnés, n’avait jamais vu. Une scène telle que l’on peut voir dans les documentaires de National Geographic.
À force d’insistance, le groupe d’orques parvient à faire chavirer le phoque à l’eau et tous se regroupent pour tenter d’attraper cette proie. Et pourtant, dans un ultime effort pour sa survie, le jeune phoque parvient à s’extraire de l’eau en remontant sur son iceberg. Mais l’une des orques ne le voit pas ainsi, et d’un dernier coup de caudale, elle vient balayer le malheureux de son glaçon. Cette technique est appelée celle de la vague submersible : les orques viennent à plusieurs, proches de l’iceberg, et donnent de grands coups de caudales pour former des vagues ou des trombes d’eau qui viennent déstabiliser l’iceberg où l’animal est réfugié, et ce, jusqu’à ce qu’il tombe à l’eau.
Après cet événement, nous reprenons nos activités et c’est en fin de matinée que nous retrouvons notre cher Xavier pour sa conférence sur la banquise. Grâce à lui, nous comprenons comment se forme cette étendue de glace à la surface de l’océan Arctique. Il nous parle également du rôle de la banquise du point de vue de l’écosystème et de la biodiversité des milieux polaires. Son exposé est très riche en informations et en anecdotes personnelles. Il nous parle également de l’importance de cette mer gelée pour les autochtones et les malheureux explorateurs qui ont dû y faire face au cours des siècles passés.
Nous retrouvons Isabelle et Jean-Marie pour une petite vente privée de livres, de cartes et d’objets polaires. Durant le déjeuner, nous commençons à longer de grandes zones parsemées d’icebergs dans un paysage brumeux, ce qui rend l’atmosphère fantomatique. Nous observons un phoque à capuchon qui se repose au sommet d’un iceberg.
Avant d’arriver à notre lieu de débarquement prévu en fin d’après-midi, nous retrouvons l’équipe de guides au salon panoramique pour le récapitulatif journalier ainsi que le programme du lendemain. Ensuite, c’est avec impatience que nous retrouvons Xavier pour une mini-conférence sur les icebergs qui nous captive avec ses explications sur les cathédrales arctiques. Ensuite, c’est au tour de Rémi de revenir sur notre observation des orques de ce matin. Il nous parle de leur vie et de leurs mœurs et nous projette la scène de chasse qu’il a filmée. Enfin, notre guide Frédéric nous explique plus en détail la vie des phoques.
Jonathan, notre Chef d’Expédition quant à lui fait le point sur le programme du lendemain ainsi que sur les conditions météorologiques. L’Ocean Nova se faufile alors entre les icebergs et dans le brouillard, au plus près des côtes groenlandaises. Le brouillard se déchire et nous laisse apercevoir la côte accidentée faite de pics et de glaciers.
« Terre en vue ! » cette nouvelle marque la fin de notre traversée de la mer du Groenland. Il est temps de sauter dans nos bottes et d’enfiler nos parkas pour une croisière en zodiac dans l’océan de glace qui nous entoure. Nous partons en direction de la côte, à travers un champ de brasch, de bourguignons et d’icebergs géants. Nous arrivons aux pieds des hautes montagnes groenlandaises et admirons ce panorama à couper le souffle.
Il est bientôt temps de rentrer à bord, grâce au GPS qui nous mènera aux pieds du navire. Après une excellente journée, il est déjà temps de passer à table et d’aller nous reposer avec des étoiles plein les yeux.
L’Ocean Nova arrive aux abords du village de Tasiilaq. La matinée sera réservée à la visite de ce lieu mythique, fief de Paul-Émile Victor qui y passa un an en 1934 pour étudier la culture inuite.
Le village de 2000 habitants se trouve sur une île et forme avec 4 autres villages la localité d’Ammassalik, qui regroupe en tout 3000 âmes. Les autres villages sont accessibles uniquement par voie d’eau en été et en traîneau à chiens ou en motoneige par la banquise en hiver.
Nous débarquons donc à terre pour la première fois sur la terre groenlandaise, notre équipe d’expédition nous présente les différents points d’intérêt du village. Il y a un atelier de sculpteurs traditionnels avec sa boutique attenante, une église luthérienne en bois, un musée avec des reconstitutions de maisons traditionnelles d’antan en tourbe, ainsi que des explications sur la vie des chiens de traîneau au chenil non loin du cimetière en fond de vallée pour un décor de carte postale.
En plus de ces points d’intérêt, nous pouvons déambuler librement dans le village, les maisons colorées renforcent la beauté du paysage. Malgré une évidente modernité, il règne en ce lieu une ambiance assez traditionnelle symbolisant pleinement le monde inuit. Le sourire sur le visage de ses habitants renforce les nôtres, les échanges avec les sculpteurs ou les gardiens des chiens sont chaleureux et intéressants.
En fin de matinée, nous avons l’honneur d’assister à une représentation extérieure d’une petite chorale venue nous offrir quelques chants traditionnels, ce souvenir inoubliable résonne encore dans nos oreilles.
L’après-midi, nous entrons dans un fjord non nommé proche de Tasiilaq, le temps est dégagé, aucune brise à l’horizon. Le moment idéal choisi par notre équipe d’expédition pour nous faire débarquer à terre. Et pas n’importe quelle terre, nous avons le privilège de fouler l’inlandsis du Groenland.
La randonnée glaciaire s’effectue sur une pente douce, sur cette étendue glaciaire de 1,7 million de kilomètres carrés. Nous débutons sur une partie du glacier mort, la langue n’avance plus vers l’océan et permet une excursion en toute sécurité.
La progressivité du terrain nous permet de marcher à proximité de séracs impressionnants, toujours sous la conduite de nos guides qui nous font évoluer en toute sécurité.Il faut dire que leur attention est à son maximum, tant les crevasses béantes sont intimidantes et majestueuses. Ils nous expliquent les différentes formations retrouvées au niveau de la calotte, séracs et autres moulins ou bédières, traces visibles de l’écoulement des eaux du glacier.
Au loin, nous apercevons l’Ocean Nova fièrement posé au milieu des icebergs géants qui caractérisent ces fonds de fjords du Groenland. Après 2 heures de progression au pays de la glace douce, nous ré-embarquons sur le navire.
La journée n’est pas finie pour autant. Après les traditionnels récapitulatifs du soir, nous arrivons dans le fjord de Sermilik pour une navigation scénique. C’est un immense plaisir d’effectuer notre repas au pont 5, à l’extérieur, entourés par des icebergs géants tous plus beaux les uns que les autres.
Pour terminer la soirée en beauté, deux baleines à bosse nous font l’honneur de leur présence à quelques centaines de mètres du navire.
Encore une magnifique journée polaire !
Ce matin, pour la première fois de la croisière, le ciel est entièrement dégagé et la mer est d’huile. Nous nous réveillons avec une vue éblouissante sur les pics et glaciers de la côte sud-est du Groenland qui se trouve à une dizaine de kilomètres du navire sur tribord et comme nous naviguons vers le sud, nous l’admirons vers l’ouest. Cet éloignement de la côte nous permet d’avoir une belle vue d’ensemble et aussi d’apercevoir régulièrement des souffles de baleines tout autour de nous, mais assez éloignés. Après le petit-déjeuner, le commandant infléchit notre cap pour se rapprocher progressivement vers ces sommets qui dépassent les deux milles mètres d’altitude.
A 9H30, notre guide Rémi nous fait partager son admiration pour les chiens de traineaux. En effet, il travaille avec eux chaque hiver en Finlande et à Tasiilaq il avait traduit le discours du mucher danois (conducteur de traîneau) et son amour pour ces meilleurs amis de l’homme était évident pour toutes les personnes présentes. Sa conférence enthousiaste fut très appréciée. Mais au moment où elle se termine, nous arrivons très proche de la côte avec l’objectif d’entrer dans le système de fjords autour de l’île Skjoldungen. Le paysage et la visibilité extraordinaires nous amènent à reporter la conférence de Xavier sur « les glaciers et les grandes calottes » : mieux vaut être dehors que dans la salle de classe du salon panoramique.
Nous sommes bientôt à l’entrée nord-est du Nørre Skjoldunge et nous progressons vers l’intérieur entre des parois de plus en plus étroites et élevées jusqu’au monumental glacier Thryms que nous atteignons vers la fin du déjeuner. C’est donc vers 14h00 que nous embarquons sur les zodiacs pour aller explorer d’un peu plus près le front de glace. Rémi aperçoit bientôt un phoque sur un bourguignon au milieu du brash (petits morceaux de glace recouvrant l’eau et provenant de l’éclatement des bourguignons et des icebergs). Les zodiacs s’avancent très lentement et nous pouvons déterminer qu’il s’agit d’un phoque annelé. Arrivé à 70 mètres de l’animal, nous nous retirons tout aussi lentement sans provoquer sa mise à l’eau. Un peu plus loin, Frédéric aperçoit un phoque barbu dans l’eau. Il paraît curieux et nous observe quelques instants avant de disparaître en plongeant.
Les zodiacs remontés à bord, l’Ocean Nova reprend sa course autour de l’île Skjoldungen. Les parois vertigineuses, toujours plus rapprochées et surmontées de la calotte de glace, d’où s’épanchent de temps en temps de véritables cascades de glace dévalant depuis plus de 2000 mètres d’altitude et qui atteignent parfois l’eau du fjord. C’est un spectacle à couper le souffle que très peu de personnes ont le privilège d’apercevoir surtout sous une tempête de ciel bleu. L’émerveillement est général et justifie le report des conférences. C’est seulement arrivés à la sortie du Sønder Skjoldungesund et que nous apercevons à nouveau la mer du Groenland, que le récap quotidien commence. Florian nous présente les caractéristiques principales de cette pointe sud du Groenland avec cette « terre verte » dans son extrême sud-ouest avec ses prairies verdoyantes que nous allons bientôt aborder. Xavier réussit le tour de force de nous faire comprendre l’origine du gneiss, la roche dominante dans cette partie du Groenland.
Nous avons passé une bonne partie de la journée à l’intérieur à nous enfoncer jusqu’à une cinquantaine de kilomètres de l’océan, en parcourant une boucle de plus de 120 km au milieu de paysages somptueux et très rarement visités.
A l’heure du dîner, nous sommes déjà au large, et au milieu du repas, de nombreux souffles de baleines sont repérés tout autour du navire qui ralentit sa course. Il s’agit de rorquals communs et de baleines à bosse. Les rayons du soleil couchant traversent leurs souffles qui deviennent ainsi beaucoup plus visibles à nos yeux. Ces créatures embellissent encore cette fabuleuse journée que nous pensions clôturée ainsi. Mais c’est sans compter sur la lune, une boule orange presque ronde qui pointe lentement au-dessus d’un horizon obscur.
Il est assez paradoxal d’écrire que c’est en pleine nuit que commence notre journée, pourtant c’est bien ainsi que nous démarrons ce samedi 05 août. En effet, il est tout juste minuit lorsque notre équipe de guides nous annonce au micro que des aurores sont visibles.
Proches des 62° de latitude Nord, nous renouons désormais avec l’obscurité durant quelques heures. C’est donc une agréable surprise de pouvoir admirer ce phénomène extraordinaire, aussi nous ne nous faisons pas prier pour gagner les ponts extérieurs et en prendre plein les yeux. Les aurores boréales dansent dans le ciel telles des draperies couleur émeraude qui viennent habiller les étoiles de leur parure. Le spectacle dure un peu plus de 30 minutes mais nous attendons près d’1h du matin pour rejoindre nos cabines… difficile de trouver le sommeil après avoir observé ce privilège.
Au réveil, nous nous situons un peu plus au sud, à l’entrée du fjord Anorituup Kangerlua, situé par 61°31’ de latitude Nord et 42°33’ de longitude Ouest. C’est une véritable tempête de ciel bleu: la mer est d’huile, baignée de nombreux icebergs, allant du glaçon au géant des glaces de plus de 60m de hauteur. La température est de 5°C, les conditions sont parfaites pour réaliser nos activités du matin.
Certains effectuent une randonnée pour atteindre les hauteurs tandis que les autres partent en croisière zodiac assister à quelques spectaculaires vêlages de glaciers puis tourner autour d’icebergs aux indéfinissables nuances de bleu. Nous rentrons déjeuner avant de rapidement repartir pour une excursion collective à la découverte de la toundra environnante, et ce toujours dans le même fjord Anortuup Kangerlua.
Pour un déroulement fluide des opérations, même si tout le monde est à terre, 3 niveaux de marche sont organisés, tandis que quelques-uns profitent d’une croisière zodiac. L’anse dans laquelle le débarquement est prévu offre un charme incomparable: elle ne mesure qu’une centaine de mètres de diamètre, est entourée de blocs de granit rappelant la côte de granit rose, les couleurs en moins.
Il est bon de fouler ces pentes emplies de saules arctiques ou oseille arctique. De petites vasques d’eau subliment le paysage, les points de vue donnant une vue sur le fjord et ses milliers d’icebergs. Néanmoins, au bout de 15 minutes de progression, notre élan est interrompu par un message radio: le zodiac à peine parti pour les non marcheurs est très clair: « ours, ours, ours! ». Rapidement et avec sang froid, nos guides respectifs nous rassemblent et nous ramènent vers les embarcations après avoir bien repéré la position et le comportement de l’ours. L’embarquement se fait très vite et dans le calme et nous avons le bonheur de voir cet ours à quelques dizaines de mètres dans d’excellentes conditions. Quelle chance: chassé par les groenlandais, le roi de l’arctique n’est jamais évident à trouver dans ces contrées, alors en voir un si proche durant 1h est inespéré… et un privilège.
Nous le laissons après que chacun ait pu profiter de sa puissance et de son charisme. Il reste à se prélasser sur les roches chaudes, laissant penser qu’il rêve de songes arctiques.
Nous continuons et terminons notre après-midi en déambulant dans le champ d’icebergs tous plus somptueux les uns que les autres. C’est à cette occasion qu’un des zodiacs, parti explorer la rive, a pu observer un renard polaire, le renard bleu.
Nous retournons à l’Ocean Nova des émotions plein la tête et pouvons rejoindre nos cabines nous poser et espérer partager avec l’ours ses songes de Grand Nord.
Ce matin nous sommes à l’entrée du détroit du Prince Christian. Nous partons à l’aube pour une croisière zodiac, la brume se lève peu à peu et nous laisse entrevoir la côte et les quelques icebergs qui nous entourent, dans une lumière magique. Avant de s’enfoncer dans le détroit nous prenons le temps d’admirer les cténophores qui rayonnent autour de nos zodiacs par dizaine.
Nous passons devant une station météo danoise qui fut propriété des Américains durant la guerre. Nous longeons la côte granitique, dans une petite baie, nous observons des guillemots miroir. Facilement reconnaissables grâce à leurs tâches blanches sur les ailes et leurs pattes rouges.
Notre balade continue, nos embarcations se réunissent afin de traverser le détroit, objectif, le front d’un glacier ! A notre arrivée un phoque barbu nous attend, les moteurs se coupent puis nous l’observons quelques minutes. Nous prenons le temps de regarder les séracs du glacier qui vêlent dans le détroit donnant naissance à des icebergs. Ocean Nova lui a continué dans le détroit et nous attend non loin.
En arrivant à bord, un brunch nous attend. Il est 15h00, nous repartons en zodiac, direction Aappilattoq, nos guides préparent les bateaux. Nous embarquons dans un paysage grandiose, les montagnes se découpent et les plus hauts sommets culminent à 1800 m d’altitude. En chemin, nous admirons un glacier et les nombreuses cascades qui se déversent dans la mer.
Perdu au milieu des montagnes nous distinguons Aappilattoq ! Nous nous promenons dans le village aux maisons colorées, les villageois semblent heureux de nous accueillir, un petit concert d’orgue est donné dans la chapelle, un habitant joue de l’accordéon sous le porche de sa maison tandis qu’un chasseur étale une peau d’ours sur le sol. Trophée d’une chasse dont il est fière.
Pour le dîner, l’équipage nous à préparer un barbecue sur le pont du bateau, nous mangeons au milieu des montagnes dans un paysage à couper le souffle. Peu à peu le soleil se couche, Ocean Nova lève l’ancre, nous partons vers une nouvelle journée polaire direction le sud-ouest du Groenland.
Marqué par l’exploration de la veille, nous nous levons avec en tête la majesté du détroit du Prince Christian. Les immenses parois plongeant dans la mer sont un spectacle d’une rare beauté. En ce lundi 7 août, nous partons en excursion au fond du Tasermuit fjord, avec l’objectif des guides : nous montrer l’extrême richesse biologique du Groenland du sud. Le fond de ce fjord possède un microclimat favorisant le développement d’arbustes, de plantes et d’arbres présents nulle part ailleurs dans le pays.
Le fond du fjord de Tasermuit apparaît en totale contradiction avec l’image du Groenland : un territoire aride, recouvert de glace. Nous avons pu observer une toundra dense, des massifs de végétaux étendus de plusieurs mètres : une véritable forêt arctique s’étendait sous nos pieds.
La navigation reprends après cette première croisière-zodiac et elle est de toute beauté. Nous sommes entourés de pics plus vertigineux les uns que les autres qui dominent le fjord de leur majestueuse hauteur (plus de 2000m). Nous sommes tous sur les ponts extérieurs pour profiter de cette navigation impressionnante.
L’après-midi le capitaine met le cap au sud, direction le golfe du Tasermuit Camp. Nous débarquons, les zodiacs se posent délicatement sur le sable blanc. Nous commençons par cheminer vers un lac, l’eau écarlate reflète les neiges éternelles des sommets alentour. A proximité, une ancienne maison vikings. A la vue des anciens murs de la bâtisse, les passagers s’imprègnent du mode de vie de ces peuples venus d’Europe.
Pour terminer en beauté cette sortie, nous nous glissons dans une forêt de conifères, plongeant sur la côte. Les rayons du soleil transpercent la végétation, offrant une perspective unique.
De retour sur le bateau, nous avons eu l’immense privilège d’observer un bœuf musqué perché à flanc de falaise. L’emblème du Groenland apparaît paisible, nous observant même allongé dans la toundra.
La journée commence avant l’aube. Il est 4h20 du matin quand notre équipe d’expédition nous embarque dans les zodiacs. L’ambiance est incroyable, le transport jusqu’à terre se fait avec un ciel sombre mais un éclat commence à apparaître. Quelle sensation de naviguer en pleine pénombre !
L’occasion pour nous d’admirer l’Ocean Nova totalement éclairé et de voir son spot géant à la proue pointant vers la direction de la côte. Tel un phare éphémère guidant nos zodiacs vers la berge.
Arrivée à terre, nous formons rapidement deux groupes, nous voici sur le site de Hvalsey, le site viking le mieux conservé de tout le Groenland. Le jour se lève de plus en plus et nous commençons à deviner les formes d’une église érigée au XIIIe siècle.
A cette époque, l’Eglise chrétienne s’est immiscée dans la culture viking. Les colons arrivés d’Islande se sont installés sur ce site vers l’an 1000 formant un ensemble de 600 fermes réparties sur deux colonies. Celle de l’Ouest et celle de l’Est, la plus grande, dont le site de Hvalsey fait partie, le tout formant une colonie groenlandaise de 3000 personnes.
Le bâtiment est une ruine dressée assez bien conservée pour l’époque, il manque quelques hauteurs avant le toit final qui a disparu, celui-ci étant construit à l’origine en bois et chapeauté d’un couvert végétal. La pierre de taille servant à construire ce lieu est magnifiquement travaillée, certains blocs font plus de 4 tonnes, le tout est minutieusement disposé pour former des murs épais sur 1m50. Nos guides nous indiquent que l’église était blanche à son origine, enveloppée d’un mortier fait à base de coquillage pour solidariser le tout.
Cette église a officié jusqu’en 1408, les derniers écrits de ce lieu ont été retrouvés, ils célébraient un ultime mariage entre deux islandais. C’est la dernière trace écrite de la colonie viking au Groenland, qui se serait retiré totalement vers 1450, la vie sur ces terres devenant trop contraignante.
Autour de l’église, nous observons des vestiges beaucoup plus discrets formant le reste de la ferme existante sur ce site. L’étable à quelques mètres sur les hauteurs pouvait accueillir jusqu’à 20 chevaux. Plus proche de l’église encore, on retrouve les fondations d’un petit bâtiment carré, ancienne maison accueillant les visiteurs ainsi que des débris des habitations des locaux accolés à ce dernier bâtiment.
Après une bonne heure passée sur le site, nous retournons à bord pour le reste de la journée, nous faisons cap sur la capitale, Nuuk que nous atteindrons le lendemain. Pour occuper la navigation, nous assistons à des conférences très intéressantes sur l’adaptation de la flore arctique, l’évolution des premiers peuples inuits et les aurores boréales.
Aujourd’hui, nous visitons la capitale du Groenland, Nuuk, anciennement Godthaab (Bonne-Espérance) : avant d’y arriver, nous avons eu une matinée de navigation au cours de laquelle Jonathan, notre chef d’expédition, nous a fait une conférence brillante sur l’ours blanc qui n’a pas de secret pour lui.
Il a été suivi par Xavier, qui lui, nous a présenté les croisières en Norvège sur le yacht polaire « Explorer » qu’il anime depuis de nombreuses années : le récit de ses aventures et sa connaissance intime des côtes du nord de la Norvège nous à tous donner envie d’embarquer avec lui.
Nous accostons au port du Nuuk à 14h et un bus jaune de ville nous attend pour nous emmener vers le centre historique de la ville où se trouve l’excellent musée national au bord d’une petite baie dominée par la statue de Hans Egede, le missionnaire luthérien qui fonda la ville en 1728. Elle compte aujourd’hui presque 20 000 habitants, soit environ le tiers de la population groenlandaise. C’est une ville moderne qui compte de nombreux immeubles, dont certains dépassent 10 étages et nous y apercevons nos premiers feux tricolores depuis notre départ.
Plus important, Nuuk abrite le parlement groenlandais qui est connu sous le nom de « Inatsisartut », il compte 31 membres élus par un vote populaire à la proportionnelle. On y trouve aussi l’université du Groenland.
Nous descendons des bus près du musée, sous la statue d’Hans Egede et surtout près d’une très belle statue de la mère de la mer entourée de tous les animaux emblématiques du pays : un ours, un morse, un phoque, un saumon, mais aussi d’un enfant qui la coiffe.
Notre groupe se disperse, certains se dirigent vers le musée, d’autres vers le marché aux poissons et à la viande, du renne et du phoque, d’autres encore, vers le centre culturel pour boire un café et visiter les magasins d’art inuit, et un très beau magasin d’articles issues de la laine de bœuf musqué.
Merci à Isabelle, notre directrice de croisière qui a obtenu que le musée reste ouvert jusqu’à 19h et nous sommes assez nombreux à y rester jusqu’à la fermeture tellement il est intéressant.
D’autres passagers et des guides se sont retrouvés dans un restaurant groenlandais pour goûter aux célèbres hamburgers à la viande de bœuf musqué, réputée délicieuse et c’est effectivement le cas. Ils ont goûté au « mattaq », des petits dés de peaux de baleine, auxquels restent attachés un peu de gras. Les inuits en raffolent et les considèrent comme des friandises…
Tous les passagers sont de retour à bord à 20h30 après une longue après-midi à terre, pour le dîner de l’Ocean Nova qui met le cap vers le large et le nord…
Ce matin, jeudi 10 août, après une nuit de navigation en direction du nord, la douce voix de notre directrice de croisière, nous donne le point météo. Elle nous annonce un ciel couvert mais avec une belle visibilité horizontale, ce qui nous permet d’apprécier la beauté des paysages de la côte ouest du Groenland. La matinée est consacrée à la découverte du fjord de l’Eternité. L’Ocean Nova navigue entre de multiples îlots et rentre dans ce long fjord connu pour ses paysages spectaculaires. Les pics et les glaciers défilent à travers les baies vitrées du salon panoramique. Il y a beaucoup d’oiseaux tels les goélands et les mouettes qui nous suivent car ici ce lieu est connu des inuits pour ces colonies qu’ils chassent pour s’en nourrir.
En fin de matinée le bateau pivote à 180° et met le cap en direction d’un petit village que nous allons découvrir cet après-midi.
L’équipe de guides part en repérage pour prévenir de notre visite et nous commençons à embarquer sur les zodiacs qui nous mènent à la petite communauté de Kangaamiut de 290 habitants. Ce village a été fondé il y a 260 ans et a gardé sa culture de pêcheur. Ici l’économie tourne essentiellement sur la pêche au poisson chat et au cabillaud. Le village semble désert car une partie des habitants sont à la chasse au bœuf musqué et au caribou dans les montagnes voisines. La pluie nous accompagne durant la sortie, cela ne gêne guère les plus téméraires qui gravissent différent points de vue qui surplombent les maisons parfaitement bien alignées de couleurs chatoyantes.
Tout le monde se réunit sur le quai où un bateau baleinier revient de la chasse en mer avec un petit rorqual qu’ils sont en train de découper et préparer en différentes pièces de viande; Après avoir profiter de cette scène de vie typiquement inuit, certains d’entre nous continuent la découverte du village en allant dans le petit super marché local ou visiter la petite église. Au retour de notre excursion, certains partent en croisière zodiac pour naviguer entre les ilôts et les bateaux de pêche de la communauté.
A 18h15, nous nous retrouvons tous au salon panoramique pour la remise des prix du concours photos. Puis Jean-Marie enchaîne sur un diaporama qu’il a conçu durant la croisière avec les moments les plus intenses de notre voyage. Jean-Robert, quant à lui, nous propose de visionner le film qu’il a monté avec son drône et sa petite caméra embarquée. A l »heure de l’apéritif, nous fêtons cet incroyable voyage de plus de 5000 km à travers les endroits les plus sauvages du Groenland et qui touche à sa fin.Le commandant et Jonathan font de concert le discours de l’au revoir, avant de passer à table.
La soirée se prolonge au salon panoramique avec un dernier verre de l’amitié et nous profitons de nos derniers paysages durant la navigation dans le long fjord de Kangerlussuaq…
Suivez nos voyages en cours, grâce aux carnets de voyages rédigés par nos guides.
Messages
C’est avec grand plaisir que nous allons suivre cette nouvelle expédition 😉et profiter une fois encore des comptes rendus journaliers 👍
Surtout que sur notre pointe Cotentin nous avons un temps de Toussaint avec alerte jaune pour vent et risques inondations (grande marée) bienvenue donc à cette croisière virtuelle 😍😍
Marianne &Michel
quel plaisir de suivre cette croisière avec tous vos comptes rendus , d’autant plus que Claude et Claudine B. , mon frère et ma belle soeur font partie du voyage . Merci et bon vent et à bientôt pour d’autres lectures
Un petit coucou à Béni et Rolf en leur souhaitant de belles observations
Et à bientôt avec vos commentaires de vives voix
Bises .
Pourriez-vous me faire savoir quelle cabine est soldée pour la croisière qui longe la côte Est du Groenland ? Quel est son prix de fin Juillet au 11 Août .
Nous sommes un couple et avons déjà navigué au Spitzberg sur l’Ocean Nova,
flussange@gmail.com
06 27 75 40 41