Jonathan Zaccaria
Antarctique et Arctique
28 août
9 septembre 2023
Jonathan Zaccaria
Antarctique et Arctique
Mathilde Gardin
Conseillère voyages
Bernard Manuel
Compétences médicales en milieu isolé
Nicolas Hanuise
Biologiste
François Leloustre
Florian Milan
Guide polaire
Xavier Allard
Arctique
Jean Robert Couplet
Pierre Taverniers
Arctique et Changement Climatique
Certaines photos d’illustrations ont été prises lors de précédentes croisières. Lorsque le voyage sera terminé, nous publierons les photos de la croisière. Le manque de connexion internet nous empêche de recevoir les photos en temps réel.
C’est après une bonne nuit de sommeil réparateur que la voix de Mathilde, notre directrice de croisière, nous réveille ce matin au large des côtes groenlandaises. Une houle résiduelle nous a bercés, et il faut dire que la journée d’hier a été bien remplie : de nos vols depuis la Suisse via Copenhague ou depuis Paris en passant par Reykjavik, suivis des transferts en zodiac depuis le quai de Kangerlussuaq jusqu’à l’Ocean Nova sur une mer houleuse, pour finir par l’instruction de sécurité obligatoire avant l’appareillage…
Les sommets englacés de la côte sont visibles à tribord, tandis que le navire fait route vers le Nord à bonne vitesse. Nous franchissons bientôt la latitude du cercle polaire – que nous avions déjà traversé, mais vers le Sud, pendant la nuit, en quittant le fjord de Kangerlussuaq – et poursuivons notre route vers la ville de Sisimiut. C’est ensuite l’heure de nous réunir au salon panoramique où Jonathan, le chef d’expédition, nous présente l’ensemble de l’équipe Grands Espaces, ainsi que quelques consignes de sécurité. Pierre nous évoque le tupilak, initialement un esprit maléfique créé dans le but de tuer un ennemi, aujourd’hui une représentation monstrueuse qu’on peut ramener en souvenir…
Pendant ces présentations, le navire est venu s’amarrer à quai, et dès la fin du déjeuner nous voici prêts à partir à la découverte de Sisimiut, deuxième ville du Groenland, malgré une pluie continue. Chaussés des bottes fournies à bord, nous nous dirigeons vers notre première étape : le musée historique. Des habitations rudimentaires couvertes de peaux, une modeste maison en tourbe, une belle demeure coloniale ou encore la plus vieille église du pays nous font voyager dans l’histoire du Groenland ; et les commentaires avisés de nos spécialistes Pierre et François éclairent d’un jour nouveau les objets du quotidien qui y sont exposés.
Après cette visite intéressante, nous nous divisons en petits groupes : certains préfèrent revenir au navire, d’autres continuent leur découverte de la ville par un passage dans les boutiques locales ou dans les ateliers d’artisanat où l’on travaille devant nous la pierre, l’ivoire de morse et de narval ou encore le bois de caribou ! Quelques courageux partent même affronter les gouttes pour une balade littorale qui permet d’observer des vestiges archéologiques des différentes cultures qui ont peuplé la région, de la préhistorique Saqqaq d’il y a 4000 ans aux baleiniers danois du XIXe siècle.
En fin d’après-midi, il nous faut tous revenir à bord de l’Ocean Nova avant l’appareillage, et nous assistons ensuite au traditionnel « récap » de la journée. Nicolas évoque le cercle polaire, que nous avons franchi deux fois en 12 heures au cours de la nuit, puis François et Pierre reviennent sur l’histoire du site de Sisimiut et la visite de son musée.
Après dîner, nous sommes nombreux à nous retrouver au salon pour assister à un interminable coucher de soleil. Sous un ciel maintenant dégagé, le disque solaire descend lentement vers le Nord-Ouest, effleure délicatement la surface de la mer et finit par y disparaître en illuminant de mille nuances rougeoyantes les nuages lointains. Clou du spectacle : c’est avec la rare vision d’un magnifique rayon vert que s’achève la journée, et nous ne tardons pas à regagner nos cabines pour nous coucher nous aussi…
Sila, la déesse de la mer, n’a pas fait tanguer l’Ocean Nova cette nuit. Le navire a pu se rendre plus vite que prévu vers Ilulissat et ainsi, dès le petit-déjeuner, nous sommes dans la baie de Disko. Tout le monde est sur le pont, admire et photographie d’immenses cathédrales de glace. Nous ne sommes plus très loin de la capitale des icebergs (Ilulissat) et du glacier Sermeq Kujalleq qui avance de plus de 20 mètres par jour.
Une vingtaine de phoques du Groenland semble s’amuser entre les icebergs, indifférents au passage du navire qui s’arrête cinq minutes plus tard pour nous permettre d’admirer trois baleines à bosse. À regret, il faut les quitter et rejoindre le port où nous nous amarrons face à l’usine Royal Greenland qui traite les tonnes de crevettes rapportées quotidiennement par les chalutiers que nous avons croisés en arrivant.
Finalement, c’est l’heure du déjeuner, comme l’annonce Jamila. À 13h30, nous franchissons la porte de coupée et descendons sur le port. Le premier groupe se dirige vers le musée Knud Rasmussen sous la conduite de Pierre, tandis que le second se rend au Kuntsmuseum, l’ancienne maison du gouverneur de «Jakobshavn», qui présente 50 tableaux «groenlandais» d’Emmanuel A. Petersen (1894-1948). Au musée Rasmussen, la vie de l’inventeur de l’esquimologie est racontée, ainsi que ses fameuses expéditions, en particulier la cinquième, dont on célèbre le centenaire.
Après un échange de groupes, les deux nouvelles équipes se dirigent vers le fjord de glace par deux chemins différents. Les «grands marcheurs» longent la baie avant de rejoindre l’Isfjordscenter, dessiné par l’architecte danoise Dorte Mandrup et inauguré en 2021. L’autre groupe emprunte directement le chemin en planches jusqu’au «point sublime», situé face à l’amas d’icebergs géants momentanément bloqués par la moraine sous-marine, et qui, demain ou après-demain, vogueront dans la baie de Disko avant de descendre peut-être jusqu’à Terre-Neuve, comme lors de la funeste nuit du 14 avril 1912.
Tout le monde rentre à temps pour l’apéritif du commandant qui doit vite retourner à la passerelle pour la manœuvre. Le navire largue les amarres, quitte le port et prend la direction du Nunavut en longeant l’île Disko.
Après le dîner, c’est la «récap» dans le salon panoramique. Xavier nous décortique la Pandalus borealis, plus connue sous le nom de Lebbeus groenlandicus, ou plutôt crevette nordique, dont la pêche sur la côte ouest en fait l’or rose du Groenland. Pierre revient sur les objets vus au musée Rasmussen et sur la grande expédition. Enfin, Jonathan, après nous avoir confirmé que la houle sera minimale, nous indique le programme de demain. Il fait nuit, nous allons nous coucher.
En mer dès le matin, nous sommes sortis de la baie de DISKO en route vers les Amériques ! Nous naviguons donc depuis le Groenland vers le Nunavik, de Sisimiut vers Pond Inlet. La mer est d’huile, si lisse que sans repères, nous n’avons pas l’impression d’avancer, d’autant que quelques fulmars malicieux planent immobiles devant les vitres du salon panoramique.
Nous planons nous aussi un petit peu, rêveurs devant cette majesté ponctuée de quelques icebergs fantomatiques dans cette lumière tamisée par un ciel d’un gris léger. Heureusement, Pierre nous ramène à la raison, nous proposant un digest de l’histoire du Groenland, autour du symbole du drapeau d’hier et d’aujourd’hui. Les migrations, les explorateurs, les baleiniers, le troc, la colonisation, Egede, le traité de Kiel, Ross et les Eskimos polaires (Inughuits), les dernières migrations depuis le Canada. Puis la première traversée du Groenland, le « cas du Groenland oriental », la 2e guerre mondiale, la guerre météorologique, l’intérêt géostratégique grandissant du Groenland depuis la guerre froide, l’investissement politique et sociétal du Danemark, la formation et la constitution de lettrés, journalistes et politiques Groenlandais, l’émergence d’une pensée indépendantiste. Et plus contemporain, l’autonomie interne en 1979, le retour du vocable « kalâliit nunaat » dans la vie courante, particulièrement pour les dénominations des lieux ; mais toujours le budget qui vient du Danemark, d’autant qu’en 1982 la ressource financière liée à la chasse au phoque s’éteint après les actions médiatiques pourtant pleines de bonnes intentions de Brigitte BARDOT.
D’un peuple de chasseurs, le Groenland devient un peuple de pêcheurs, au point de quitter l’Europe afin de préserver ses quotas de pêche, obtenant le statut d’autonomie renforcée en attendant l’indépendance, pour autant que le revenu propre soit suffisant, patiemment envisagé par l’exploitation raisonnée des ressources minières. Les esprits ainsi éveillés, quasiment affûtés, c’était le moment d’un vigoureux et tonique atelier tournant, sur 4 tables animées par François, Nicolas, Xavier et Bernard, nous faisant manipuler et comprendre respectivement les cartes anciennes, la navigation maritime, la topographie terrestre et la carte marine. Et dès 14 heures, Nicolas nous présentait notre navire, son histoire, ses « sister-ships », sa machine, dévoilant des secrets comme la consommation, l’autonomie, et même la gestion des eaux usées, tout ce que nous n’aurions même pas pensé demander au sujet de l’Ocean Nova.
Après quelques questions diverses et pertinentes, il était temps de passer à la pratique, avec le début des visites de passerelle, par groupes de 4, encadrés par Nicolas et Bernard, et accueillis généreusement par les officiers de quart successifs. Un film sur la recherche du navire disparu de Franklin occupait dans le salon panoramique les croisiéristes disponibles pendant ce temps-là, alors même que nous changions subrepticement de ZEE, passant de la zone économique exclusive du Groenland à celle du Canada. Mais rapidement, c’était le temps des « récaps », Florian nous expliquant le débit de l’eau, ou plutôt le débit des glaces de l’Icefjord que nous avions quitté la veille à Ilulissat.
Nicolas redistribuait ensuite les cartes, mettant à plat la sphère terrestre, et en avant les surfaces et les angles transposés de la sphère à la table. Le carabin bien sûr ne pouvait pas garder pour lui une histoire salée, salée comme l’eau de la mer et sa place dans la vie de l’homme. Notre chef d’expédition, Jonathan le valeureux, n’avait plus que quelques minutes pour nous parler de la suite de notre longue traversée, sans avarie prévue, ni maritime ni météorologique, hormis un changement de fuseau horaire. Après le repas, présenté par Pierre qui complétait nos récentes leçons muséographiques par quelques détails qui seraient restés insoupçonnables, nous avons assisté, bouches bées, à la projection du film « Les noces de Palo » tourné en 1934 par l’époustouflant Knud Rassmusen. C’était enfin l’heure de regagner nos cabines.
Après une longue nuit due au passage à l’heure d’été de l’Atlantique (UTC-5), Mathilde nous informe que nous avons atteint une latitude de 71°25’N, en direction du Nord-Ouest, et que nous sommes désormais dans la zone économique exclusive canadienne.
Cette deuxième journée de traversée sera animée par des conférences passionnantes, des visites de la passerelle, ainsi qu’une vente de livres et d’accessoires. C’est François qui commence la journée avec sa conférence intitulée « Trois impressions, trois regards sur le Groenland actuel ». Il partage également l’histoire du nouveau drapeau du Groenland, facilement reconnaissable grâce à son cercle rouge et blanc. Il conclut sa conférence en testant les connaissances de l’auditoire sur les autres drapeaux nordiques, tous arborant une croix scandinave.
Ensuite, Pierre nous parle de son hivernage à Qeqertaq, une petite communauté inuit de 100 habitants située au nord de la baie de Disko et entourée d’icebergs.
Après le déjeuner, une vente de livres, de bijoux et d’accessoires est organisée par Mathilde à la bibliothèque, puis Nicolas prend la parole au salon panoramique pour sa conférence sur les Vikings au Groenland.
En fin d’après-midi, Jean-Robert nous parle des expéditions françaises en Arctique avant de poursuivre en racontant l’histoire de Paul-Emile Victor, une figure emblématique du monde polaire et le fondateur des Expéditions Polaires Françaises.
La journée se poursuit avec un récapitulatif des activités à venir, présenté par Florian, qui nous parle des chiens de traîneau, du husky au malamute en passant par le qimmiiq, le chien groenlandais. Ensuite, Xavier explique pourquoi la glace flotte et pourquoi elle est bleue en utilisant des concepts moléculaires, d’électrons et de points d’hydrogène. Enfin, Jonathan nous détaille le programme du lendemain, qui inclut notre arrivée à Pond Inlet, avec en toile de fond les magnifiques montagnes enneigées du Nunavut baignées par de belles lumières. Après le dîner, le film « 20 ans après » retrace l’histoire des Expéditions Polaires Françaises.
Nous nous apprêtons à nous coucher, en rêvant déjà aux découvertes qui nous attendent demain.
Ce matin, nous nous réveillons devant la ville de Pond Inlet. Après le contrôle de la douane, nous embarquons sur les zodiacs pour débarquer au Nunavut ! À notre arrivée, surprise ! Nous sommes accueillis par la population locale enchantée de pouvoir partager avec nous leurs cultures.
Deux groupes se forment : les grands marcheurs se dirigent vers un site paléoesquimaux, nous longeons une plage où s’entassent plusieurs qamutik (les traîneaux à chien) qui attendent l’hiver et la banquise pour être de nouveau utiles. À Pond Inlet, certains chasseurs continuent de pratiquer la chasse en traîneaux tandis que d’autres ont fait le choix de la motoneige.
Nous arrivons à l’endroit où jadis, les Inuits posaient leurs campements d’été. Nous pouvons observer les vestiges des habitations paléoesquimaux. Ce site est riche en poisson ; en effet, l’omble chevalier effectue sa période de reproduction au bout de cette baie, ce qui pouvait amener les narvals. Notre balade se termine, deux pickups nous attendent. Certains montent à l’intérieur tandis que les autres sautent à l’arrière, direction la maison communale. Les petits marcheurs font la visite de la ville avec des guides locaux riches en culture et sur le train de vie des habitants. Nous nous rejoignons tous à la maison communale, les habitants nous ont préparé des mises en scène. Ils nous font découvrir leurs jeux d’habileté. Ces jeux sont utiles pour garder la forme et la santé durant les longues périodes d’hiver et de nuit polaire. En effet, de mi-novembre à mi-février, c’est la nuit polaire. Ils nous font également découvrir les jeux de duel rappelant certains animaux qui peuplent l’Arctique. Des chants et des danses nous sont proposés. Certaines de ces danses sont accompagnées de grimaces faites par les enfants. Ces danses et grimaces ont pour but de distraire et de faire sourire, ce qui fonctionne plutôt bien. Des chants traditionnels accompagnés de tambours résonnent dans la salle.
Nous terminons par un moment historique marquant : le 1er avril 1999, le Nunavut est créé, devenant le troisième territoire nordique du Canada. Nos hôtes érigent un inuksuk avec le drapeau du Nunavut et la phrase : « Maintenant les gens savent que nous étions ici. » La fin du spectacle nous réchauffe le cœur.
Nous embarquons sur les zodiacs pour déjeuner sur l’Ocean Nova, nous longeons la côte Est de la terre de Baffin. Les montagnes sont saupoudrées de neige et culminent à 1800 mètres d’altitude. Nous profitons de ce sublime paysage sur les ponts extérieurs, tandis que nos guides jouent aux jumelles pour apercevoir de la vie animale. Pierre nous parle des différents inuksuits (assemblages de pierres représentant une forme humaine) et de leurs utilités.
Vers 18 heures, nous arrivons dans le fjord Eric Harbour. La lumière est incroyable, les zodiacs sont mis à l’eau. Le groupe de marcheurs entreprend une marche sur le glacier en suivant une bédière. L’autre groupe fait une croisière en zodiac. Nous tournons autour d’un iceberg, prenant le temps de l’observer sous toutes ses coutures, puis nous longeons le front du glacier, où un phoque barbu se prélasse sur un glaçon. Le soleil se couche, il est dorénavant temps de rentrer sur l’Ocean Nova avec des souvenirs plein la tête.
Au réveil le ciel est peu nuageux, la visibilité est excellente, la température est de 4 degrés Celsius, le vent de Sud-Ouest souffle à 10 nœuds.
Le navire entre dans le golfe Buchan, bordé d’impressionnantes falaises, hautes de 600 mètres par endroits. Les montagnes environnantes culminent vers 1200 à 1400 mètres et sont recouvertes de neige ou de glacier. Quelques cumulus fractus accrochent les sommets mais n’empêchent pas le soleil de dorer superbement ce paysage minéral.
Entre les montagnes, des glaciers suspendus, parfois très abrupts, descendent vers la mer. Le bateau s’arrête près de l’île Suilven mais ne peut jeter l’ancre car les fonds atteignent ici 400 mètres. Après le petit déjeuner nous partons en croisière zodiac dans l’Icy Arm, un des deux fjords débouchant dans le golfe Buchan. Nous naviguons entre d’imposantes montagnes dont les bases sont des cônes d’éboulis, formés par l’érosion des roches et notamment la gélifraction. Ces roches sont parmi les plus anciennes de notre planète, âgées de plus de 3 milliards d’années.
Certains éboulis sont recouverts de mousses vertes, végétation nourrie par le guano, indiquant la présence de colonies d’oiseaux en période estivale. Des lichens orangés, sur les parois, attestent également de ce fait. Nous apercevons des guillemots à miroir et une bernache. Nous atteignons un bel iceberg, qui porte les stigmates de ses basculements successifs, offrant au regard des parois érodées lorsqu’elles étaient immergées, ornées de stries et de cupules, et des lignes de flottaison sculptées dans la glace.
Les eaux transparentes donnent à la partie sous-marine une superbe couleur turquoise. Tout près de la se termine un glacier étroit et abrupt qui serpente entre les montagnes, bordé de hautes moraines. Le retour vers le bateau s’avère plus sportif que l’aller. Le vent s’est renforcé, les vagues se sont formées, et les zodiacs sont copieusement éclaboussés. Une sortie tonique et rafraîchissante ! Une fois les zodiacs remontés à bord, le bateau sort du golfe de Buchan.
Nous passons devant The Mitres, haute paroi ornée d’un dyke, intrusion magmatique formant une large colonne, puis devant The Bastions dont une des parois, haute de 600 mètres a été gravi pour la première fois par le Club Alpin américain.
L’après-midi l’Ocean Nova poursuit sa navigation vers le Sud, longeant les montagnes enneigées et les glaciers de l’île de Baffin, sous de belles éclaircies, croisant par moment de grands icebergs, nés au Groenland, entraînés vers le sud par les courants. Pierre donne une conférence sur les Oblats de Marie-Immaculée dans l’Arctique canadien, missionnaires ayant évangélisé les Inuit. Puis François nous présente William Baffin, un des plus grands marins anglais et explorateurs polaires, né vers 1584 et disparu en 1622, découvreur de l’île et de la baie qui portent aujourd’hui son nom. Pour le « récap » de la journée Florian intervient sur les phoques barbus observés la veille, Nicolas intervient sur les oies des neiges, les guillemots de Brunnich, les mouettes tridactyles et les fulmars boréaux, et Jean-Robert diffuse le film qu’il a réalisé avec un drone lors des sorties zodiac et de la marche sur glacier d’hier, film qui remporte un franc succès. Puis Jonathan présente le programme du lendemain. Après le dîner, soirée cinéma au salon panoramique avec la diffusion du film « Perdus dans l’Arctique ».
Lundi 4 Septembre – En Mer
C’est à 7h45 que Marie-Luce, notre assistante directrice de croisière, nous réveille pour nous annoncer les conditions météo qui sont mouvementées. Le bateau est remué par des creux de 2 mètres et le ciel est gris avec peu de visibilité. Nous sommes en mer pour rejoindre le Sud-Est de l’île de Baffin.
Un copieux petit déjeuner est servi. Nous retrouvons Xavier au salon panoramique pour une conférence sur la nivologie et la météorologie. Il nous explique le fonctionnement des différentes cellules polaires et de la création du cristal de neige, car sans tous ces éléments les grands glaciers et calottes polaires n’existeraient pas.
Puis c’est au tour de François de nous faire une présentation des livres polaires les plus pertinents du moment, qui nous permettront de prolonger notre aventure dans le grand Nord.
Vient le temps du déjeuner. La mer continue de nous jouer des tours.
En milieu d’après-midi, Bernard nous passionne avec une lecture des racontars Arctiques de Jon Riel. Quelle belle narration de Bernard qui nous projette tous dans ce monde imaginaire mais envoûtant.
Nicolas termine la journée conférence par une présentation des Phoques, nous apprenons leurs classifications, leur vie et leurs mœurs pour le moins les plus incroyables dans différentes régions du monde. Il nous parle également de ceux que nous avons observés au Nunavut.
Comme tous les jours, nous retrouvons l’équipe de guide pour le récap du jour, Xavier revient sur la géologie du Nunavut et des montagnes du Buchan fjord, puis Bernard nous parle des maux des marins (du scorbut au mal de mer).
La soirée est animée par le visionnage du film Nanouk l’Esquimau, avec une introduction de Pierre sur ce film qui a marqué beaucoup de générations !
Au réveil, le ciel est couvert, avec quelques gouttes de pluie ou flocons de neige, et la température est de 2 degrés. Nous nous approchons de Kivitoo, un village abandonné mais riche en histoire.
Après le déjeuner, Pierre a animé un atelier de syllabaire inuit. Les passagers ont appris à déchiffrer les curieux signes de l’écriture en inuktitut et à écrire quelques mots. Ensuite, nous avons débarqué en zodiac sur une plage de galets pour explorer Kivitoo. Cet endroit a été occupé à la fois par des paléoesquimaux et par les Inuits de la culture de Thulé.
Nous avons admiré les vestiges de deux habitats thuléens, constitués d’amas de pierres circulaires disposés dans des creux du terrain. Les porches d’entrée, orientés vers la mer, sont toujours visibles. Près du rivage, un cimetière abrite les tombes de marins anglais, dont l’une remonte aux années 1860, probablement des baleiniers.
Une cabane, ouverte aux vents, contenant un vieux fourneau en fonte, est probablement celle du poste de traite, établi en 1912, dont la gestion a été confiée à un Inuk nommé Niaqutiaq.
Nous avons également croisé deux inuksuit monumentaux, construits à l’aide d’engins mécaniques. Dans les années 1960, le gouvernement canadien a évacué les dernières familles inuit vers le village de Broughton Island, situé 50 km plus au sud. Les anciennes huttes inuit ont été rasées. Une pierre, gravée en 1999, est posée au milieu de quelques objets, dont des tasses métalliques rouillées, seuls vestiges de ce passé.
Après notre retour, le navire a repris sa route vers le sud. En début d’après-midi, Pierre a donné une conférence sur la Hudson Bay Company (HBC).
Vers 16 heures, nous sommes arrivés à Brighton Harbour, près du village de Qikirtarjuaq (qui était Broughton Island jusqu’en 1998). Plusieurs activités étaient proposées : une randonnée dans la toundra en direction d’un lac, ou une croisière en zodiac pour approcher une île abritant des chiens et de magnifiques icebergs. Un zodiac a même conduit un groupe jusqu’au village de Qikirtarjuaq (600 habitants) pour une petite visite.
Le dîner était un barbecue en musique, permettant aux passagers de danser. Enfin, la journée s’est terminée par la diffusion du film « Martha qui vient du froid » (2008), un documentaire sur les Inuits d’Inukjuaq, au Nunavik, déplacés par le gouvernement canadien à Resolute et Grise Fjord dans les années 1950.
Après une nuit de navigation plutôt calme le long des côtes de la terre de Baffin, nous approchons ce matin de la baie Exeter, notre objectif du jour. Trois îles en gardent l’entrée : nous laissons à tribord l’île du Chameau avec ses deux sommets caractéristiques, et à bâbord l’île du Château aux rives inabordables et l’île de l’Ours dans le nom de laquelle nous voulons voir un signe…
Un peu plus tard, l’Ocean Nova s’immobilise dans le fjord Sunshine, un des bras de la baie. Anecdote amusante : nous venons de franchir deux fois le cercle polaire – en descendant vers le sud puis en remontant dans la baie – et il nous faudra le franchir une troisième fois en repartant ! Nous nous préparons à sortir pour une excursion à terre lorsque l’un de nos guides, Xavier-à-la-vue-perçante repère sur la rive opposée une tache blanche suspecte qui pourrait être un ours immobile… Lorsque la tache lève la tête, c’est confirmé : c’est un ours ! Aussitôt c’est le branle-bas et notre petite escadre de zodiacs chargés à la hâte se met bientôt en route.
Il nous faut de longues minutes pour parcourir les 3 milles nautiques qui nous séparent de l’animal, qui se repose et nous laisse le temps de l’approcher tranquillement. Pour minimiser le bruit, nos guides ralentissent l’allure et nous recommandent de parler à voix basse. L’ours finit par nous détecter, et après un premier moment de surprise, hume longuement l’air pour déterminer que ces drôles de créatures rouges et jaunes navigant sur des boudins gonflables sont finalement bien inoffensives !
La femelle, car c’en est certainement une, se désintéresse alors de nous et reprend sa prospection. En cette fin d’été, la chasse aux phoques sur la banquise n’est pas encore possible et elle doit se contenter d’une maigre pitance, y compris en consommant quelques végétaux.
Indifférente à notre présence, l’ourse vaque à ses occupations pendant un long moment suspendu, dans un silence seulement entrecoupé par le son des appareils photo. Autour de nous, l’évolution constante des bancs de brume modifie sans cesse le paysage grandiose et enneigé du fjord. Après presque deux heures de cette observation incroyable, il nous faut à regret reprendre le chemin du navire pour continuer vers le sud.
Mais après quelques minutes de mer, Xavier-aux-yeux-de-lynx, encore lui, aperçoit du salon panoramique un deuxième ours qui nage à quelques encablures de l’Ocean Nova ! Le navire est aussitôt immobilisé, et depuis les ponts extérieurs nous pouvons suivre la progression de l’animal vers la côte. Aussitôt à terre, il s’ébroue et disparaît rapidement derrière des blocs rocheux…
Cette matinée riche en émotions nous a ouvert l’appétit, et le déjeuner est alors bienvenu ! Dans l’après-midi, Florian nous convie à une présentation de la flore de l’Arctique et nous initie aux différentes adaptations des plantes locales à ces conditions extrêmes. Un peu plus tard, Xavier nous évoque longuement l’expédition entreprise en 1845 par John Franklin à la recherche du passage du Nord-Ouest, et qui se solda par la terrible mort de ses 128 membres. Alors que notre navire continue sa route vers le sud, nous apprécions les progrès survenus en moins de deux siècles, et qui nous permettent de naviguer aujourd’hui en sécurité dans ces mêmes parages.
Avant dîner vient l’heure du récap, et c’est notre professeur de maths préféré, François, qui commence par une initiation aux probabilités basée sur les dates d’anniversaire des passagers ! Puis Nicolas nous explique l’origine du mot « arctique » qui signifie ours en grec ancien, avant que Jean-Robert ne nous présente un petit film des deux observations de la journée. Enfin, Xavier éclaire ces images en nous livrant quelques commentaires sur les comportements des ours, avant que Jonathan ne nous présente le programme de demain. Le roi de l’Arctique aura vraiment marqué notre journée de son empreinte inoubliable !
Après dîner, Pierre nous présente le film Atanarjuat (ᐊᑕᓈᕐᔪᐊᑦ en inuktitut) que nous arrêtons à la moitié de sa projection – il dure 3 heures – pour aller nous coucher. La suite pleine de suspense de ce film épique sur la banquise sera pour demain !
Nous naviguons en direction de l’île de Lady Franklin. L’île se trouve dans le détroit de Davis, l’explorateur Charles Francis Hall l’a nommée ainsi afin de rendre hommage à l’épouse de l’explorateur Sir John Franklin.
Après le petit-déjeuner, nous assistons à une conférence sur le roi de l’Arctique, l’ours polaire. Grâce à Xavier, nous apprenons beaucoup sur son adaptation au milieu polaire et sa vie de solitaire dans l’Arctique. Nous sommes également touchés par la fragilité du monde qui l’entoure, dont il dépend. La conférence se termine, nous réalisons la chance que nous avons eue de pouvoir l’observer dans son milieu naturel, un moment qui restera gravé dans nos esprits. À tribord, nous apercevons l’île de Lady Franklin avec ses falaises plongeant directement dans la mer, le ciel est bleu, nous permettant de profiter pleinement du spectacle.
Après le déjeuner, nous sommes conviés à une conférence sur le changement climatique par Pierre, météorologue de métier et spécialiste du peuple Inuit. En effet, Pierre a hiverné en 1988 à Qeqertaq, dans une petite communauté inuit située au nord de la baie de Disko. Vingt ans plus tard, Pierre est de retour sur cette petite île qui jadis était entourée de banquise l’hiver. Le constat est affligeant ! Les photos parlent d’elles-mêmes. En 1988, la surface de la banquise autour de l’île représentait 3500 km² ; en 2008, elle est réduite à 70 km² !
C’est une catastrophe écologique incontestable, mais aussi une catastrophe sociale dramatique. Les habitants de l’île, au nombre d’une centaine, qui étaient libres avec la nature, mais dépendaient de la banquise pour chasser et se déplacer, se retrouvent aujourd’hui sans glace de mer. Le témoignage de Pierre ne nous laisse pas indifférent.
L’Ocean Nova continue sa navigation, nous arrivons désormais à côté de l’île monumentale. C’est ici que nous débarquerons pour une croisière Zodiac à la recherche de morses. Les zodiacs sont à l’eau, nous observons depuis le bateau le ballet des zodiacs qui cherchent les fameux morses. Nous embarquons un à un dans les embarcations. Nous tournons autour de l’île, mais aucun morse en vue ! Quand soudain les radios des guides s’affolent, non loin de nous, sur un petit archipel, une dizaine de morses ! Nous partons ni une ni deux pour observer ces animaux si puissants.
Il est dorénavant temps de les laisser tranquilles et de rentrer sur le navire.
Ce soir, c’est notre dernier soir sur l’Ocean Nova, nous partageons une coupe avec le commandant. Les photos de la croisière défilent et nous sommes déjà nostalgiques. Dans la soirée, alors que nous continuons le film « Atanarjuat », nous sommes conviés à aller sur les ponts extérieurs. Le ciel s’embrase, des aurores flamboyantes illuminent le ciel. Il semblerait que l’Arctique souhaite nous dire au revoir.
C’est à 7 heures que nous sommes réveillés pour la dernière fois de la croisière par Mathilde.
Elle nous annonce une belle météo pour la journée. Après le petit-déjeuner, nous profitons de la navigation et du temps libre pour échanger nos photos et impressions sur le voyage.
À 13 heures, nous quittons l’Ocean Nova et partons en bus pour visiter la capitale du Nunavut, Iqaluit.
Nous sommes accompagnés par deux guides locaux qui nous font visiter différents lieux et nous donnent de riches explications sur cette ville de 7 000 habitants.
Nous nous baladons dans le parc Sylvia Grinnell et découvrons une belle végétation ainsi que de beaux points de vue sur la rivière et le fjord alentour. Nous visitons le centre d’information et son musée qui regorge d’informations.
Après quelques emplettes, nous poursuivons la visite vers différents bâtiments et quartiers de la ville. La conférence de Pierre prend vie à la vue d’un ancien bâtiment de la Hudson’s Bay Company !
Et voilà, il est temps de rejoindre l’aéroport pour prendre la direction de Montréal… Nous passons la nuit au Marriott Hotel Montreal avant une belle journée libre dans la plus grande ville de la province du Québec au Canada. La ville est un véritable centre culturel avec une scène artistique florissante. En suivant les recommandations de Mathilde, certains passagers visiteront des musées et des galeries d’art, d’autres se rendront dans le quartier historique de la ville, avec ses rues pavées, ses bâtiments anciens et son charme européen.
Suivez nos voyages en cours, grâce aux carnets de voyages rédigés par nos guides.
Messages
Bon voyage j’espère que Pierre Olivier va pouvoir suivre la coupe du monde
Premier récit bien intéressant !
Aux cachons, ça suit son cours….😃
Des bisous à vous deux
Nous sommes ravis de pouvoir suivre vos aventures! J’embrasse fort Lucie (ma maman) et Jean Claude. On vous aime!
Un vécu très riche dès le premier jour, vous vous régalez !
Ici, le vent froid a succédé à la canicule mais rien à voir avec votre froid polaire !
La rentrée s’annonce avec la programmation de nos activités (Marie-Christine, aquagym à 9h le mardi) .
Belle épopée à tous.
Bisous
De beaux souvenirs en commun mais cette fois-ci Robert tu profites seul de ces paysages envoûtants.
Bon voyage et rapporte à nouveau de belles photos.
En ce Début de croisière pour vous 2 je vous envoie plein de bisous et j espère la chance de rencontrer plein d espèces animales et de paysages de ouf ….
D ici je pense bien à vous 😍
Alain
Alors Milu ça avance cette formation, j’espère que tu profite du voyage
Bisous
Pas de baleines à bosse aux cachons, juste quelques glaçons et c’est assez dit Alexandre 🤪🧊🐳
De gros bisous de nous 4😘😘
Un petit coucou aux exploratrices Carole et Sylvie. Sommes très contentes de voir que vous profitez bien de votre beau voyage.
Big bisous à vous 2.
Un rayon vert dès le 1er soir, les veinards ! Continuez à nous faire rêver. On vous embrasse fort.
M et P
Vous voilà de nouveau à dès nouvelles aventures et horizon… Plein de gros bisous à vous je vous embrasse et sorté couvert 🤣🤣😉
C’est Manuela que à oublié de signé le message 🤗🤗
@ Marie-Christine et Pierre-Olivier : Que de belles photos déjà ! Le récit est tout aussi intéressant.
« Il suffit de garder les yeux ouverts : tout se charge de signification. » Michelangelo Antonioni
Profitez, profitez.
bises à vous deux
Heureusement que vous êtes là pour nous faire voyager !
Bonne continuation. Bisous à vous deux !
Bonjour les amis, sympa de pouvoir suivre votre voyage qui est magnifique ! Bonne continuation pour vous deux, les participants et l’équipage. Je me réjouis déjà demain pour lire la suite de vos aventures 🤗 mi 💕
Un petit message et surtout une grande pensée pour Marie-Christine et Pierre-Olivier qui nous font rêver et voyager avec eux. Profitez à fond. On vous embrasse 😘
Coucou vous deux
Vous voilà au frais mais vos
Découvertes vous réchauffent le cœur
Saisissez tout ces moments de bonheur
Nous vous embrassons bien fort
Labyrinthe pour laisser un message
Y suis je arrivé ?
Gros bisous
Eveline JeanClaude
Bonjour les voyageurs
Nous pensons que tout se passe bien pour vous. Au moins pas de canicule .. quelle chance. A vrai dire, ici , pour nous c est nettement plus clément. Enfin.!!!. Aujourd hui j ai mes minettes. La rentrée s est tres bien passée pour charlie.
Vous aurez plein de choses à nous raconter et à nous montrer.
Profitez bien, nous surveillons le hameau !!!!!
Bises à vous deux
Bisous à vous deux
Coucou à vous deux très agréable de suivre votre voyage profitez bien de ces magnifiques paysages .
À bientôt bisous
Claire
@Patrick et Marie,
Hello Papa et Marie,
D’après le carnet de voyage, vous semblez vous être transformés en véritables explorateurs ! Enjoy !
Un mot pour vous dire que la rentrée d’Alban à Lille s’est très bien passée. Il est ravi.
Axel est en forme et rentre demain.
Et Laura (qui est propre et sans tétine!) rentre ce mardi.
Profitez bien et hâte de découvrir vos photos et entendre votre récit.
Des bisous
Coucou les croisieristes
Dommage qu’il n’y ait plus de place dans les valises car on aurait apprécié de découvrir ce petit coin de paradis
Bisous bisous et profitez bien de tout
En attendant les commentaires toujours avisés plein de bonnes choses et a très vite
Coucou Agathe, Daniel et Xavier, les amis du voyage! Je lis avec envie vos aventures! Profitez bien et , Daniel, à tout bientôt à Narbonne.
Grosses bises à vous tous
Corine
Paysages époustouflants!!! Aux Cachons, le plein soleil est revenu et avec les petites rencontres de soirée bien sympathiques. Alors ramenez-nous des histoires de baleines, de phoques et de nounours pour animer encore plus….
Bisouilles bretonnes
coucou à vous deux . Je vois que tout se passe bien, alors profitez un max et rapportez nous de quoi rêver.
Nous sommes rentré samedi après une semaine en mer (pas vraiment la même que vous !!!) mais sympa avec les copains.
plein de bisous ma cousine à moi et à PO également .
petits veinards
profitez un max vous nous raconterez cette belle croisière en rentrant
bises à vous deux
marie
Bonjour Jacqueline,
Je peux suivre le voyage, via les comptes rendus…Beaucoup de navigation semble t il . Toutes les copines pensent bien à toi . Très bonne continuation.
Vous en prenez plein les mirettes !j espère que MC n a pas oublié son carnet de voyage pour de belles aquarelles ! Ici pas de phoques, baleines à bosse mais goldy et pixel..sentinelles des cachons.! Nous pensons à vous lors de nos « libations. »..il faut bien se désaltérer ..il fait chaud…. bonne continuation et des bises…. Danielle
Super de pouvoir suivre votre aventure! Profitez bien des vacances et gros becs de Minnie 😘😘
Pour Sylvie et Carole
Comment vont les aventurières ? Nous suivons votre périple dans le carnet de voyages et avons hâte de découvrir toutes vos photos.
Bonne continuation, bisous à vous 2
Aux dernières nouvelles, personne n’a été dévoré par un ours blanc, nous pensons donc vous revoir bientôt en entier. Préparez vous à fondre, il fait presque 35 et la piscine est à 24/25. A dimanche, profitez bien de ces quelques jours au frais. Biz.
Une pensée pour Marie Christine et Pierre-Olivier .
J’espère sans doute pas que vous passez de très bon moment.
J’ai une demande à vous faire .
Svp envoyez nous un peu de fraîcheur. Ici ça chauffe.😁
Profitez bien.
Bisous à vous deux de nous quatre 😘😘😘😘
Une pensée pour Marie Christine et Pierre-Olivier .
J’espère sans doute pas que vous passez de très bon moment.
J’ai une demande à vous faire .
Svp envoyez nous un peu de fraîcheur. Ici ça chauffe.😁
Profitez bien.
Bisous à vous deux de nous quatre 😘😘😘😘
Samba Marcel
que de belles découvertes vous faites ! Vous aurez beaucoup à nous raconter.
Ici, c’est encore l’été et la chaleur.
La rentrée des activités se fait tranquillement.
A très bientôt. Bises.
Dominique