Nicolas Hanuise
Biologiste
3 octobre
11 octobre 2023
Nicolas Hanuise
Biologiste
Certaines photos d’illustrations ont été prises lors de précédentes croisières dans les fjords de Norvège. Lorsque le voyage sera terminé, nous publierons les photos de ce voyage.
Nous quittons aujourd’hui nos différentes régions de France ou de Suisse et les chaleurs anormales de ce début d’automne pour mettre le cap au nord vers les grandes étendues sauvages de Scandinavie et un peu de fraîcheur ! Après un beau survol des Alpes scandinaves, aux sommets enneigés éclairés par le soleil de fin de journée, nous voici enfin arrivés à Tromsø. Nous retrouvons Nicolas, notre guide, et rejoignons notre navire, l’Explorer, amarré en plein centre-ville. Nous nous installons dans ce qui sera notre maison pour la semaine à venir, et nous retrouvons bientôt autour des deux tables du salon panoramique pour savourer le dîner préparé par le chef Warrel.
Alors que les plus motivés partent faire un petit tour en ville pour profiter de l’ambiance nocturne et guetter l’apparition d’éventuelles aurores polaires, la majorité du groupe rejoint ses cabines pour une bonne nuit de sommeil.
Après une bonne nuit de sommeil réparateur, nous nous retrouvons au salon pour le petit-déjeuner. Un soleil timide illumine les reliefs alentour, dont les couleurs évoquent déjà un mélange de l’automne et de l’hiver à venir. Nous décidons de profiter de cette matinée libre à Tromsø pour prendre de la hauteur et admirer la ville d’en haut. Après une rapide visite guidée par Nicolas du centre ancien, où alternent édifices en bois du XIXe siècle et constructions récentes comme la bibliothèque aux parois de verre, nous empruntons le pont et rejoignons la station de base du téléphérique. En quelques minutes, la cabine nous mène 400 mètres plus haut sur les pentes du mont Fløya ! De là, nous contemplons à nos pieds la fameuse cathédrale arctique, plus loin le pont menant du continent vers Tromsøya, et au-delà les sommets enneigés de Kvaløya !
(Photo prise depuis le téléphérique lors d’une autre croisière, plus tard dans la saison.)
De retour sur l’Explorer pour déjeuner, nous repartons avec notre guide en direction du Musée Polaire. C’est parti pour une visite au cours de laquelle Nicolas nous parle des baleiniers, phoquiers et trappeurs du Spitzberg, dont le rude travail et les conditions de vie précaires sont clairement expliqués. Il évoque ensuite les nombreuses expéditions de découverte du pôle, pour lesquelles Tromsø fut souvent une étape importante en direction du nord. Ces quelques informations nous donnent envie d’en savoir plus sur certains noms mythiques comme Nansen ou Amundsen…
La fin d’après-midi se passe à contempler les boutiques du centre-ville, puis nous rejoignons le bord peu avant l’appareillage. Avant de larguer les amarres, le second capitaine Antony nous délivre une brève instruction de sécurité, et nous voilà partis vers le sud et les îles Lofoten ! Tandis que les lumières de Tromsø s’éloignent derrière nous, Nicolas nous présente le programme prévisionnel de notre croisière. Nous transformons ensuite les coursives de l’Explorer en cabine d’essayage, pour étrenner les bottes et combinaisons fournies par Grands Espaces ; et nous voici bientôt parés pour nos premières sorties à pied ou en zodiac, dès demain matin !
Après une nuit de navigation vers le sud, nous nous éveillons ce matin au plein milieu du Sortlandsundet, ce long détroit qui divise les îles Vesterålen. Après le petit-déjeuner, il faut encore une heure à l’Explorer pour rejoindre l’entrée de l’Ingelsfjord qui sera notre site d’activité pour la matinée. Une fois le navire au mouillage, à l’abri derrière un îlot qui accueille une étonnante petite plage de sable, nous embarquons en zodiac pour découvrir ce bras de mer qui découpe la côte de l’île d’Hinnøya. Protégés du vent et de la houle du large par un dédale de petites îles, nous observons le paysage caractéristique du lieu et de la saison : versants des montagnes dont la partie supérieure est saupoudrée de neige fraîche, tandis qu’en bas des pentes la forêt boréale a pris les teintes orangées de l’automne. Sur l’eau, devant quelques maisons traditionnelles en bois passent quelques oiseaux aquatiques : hérons cendrés, harles bièvres ou encore un guillemot à miroir. Plus loin, des goélands argentés et des corneilles mantelées disputent quelque poisson à un majestueux pygargue à queue blanche !
Face aux éléments, le retour vers l’Explorer est humide, mais nous nous retrouvons bientôt au chaud et au sec devant l’assiette du déjeuner. Le navire continue vers le sud, et s’engage dans le Raftsundet en passant sous le pont qui permet à la route E10 de relier les îles Lofoten au continent. Un peu plus tard, nous atteignons l’entrée du Trollfjord, passage étroit entouré d’impressionnantes parois verticales. Malgré les giboulées, nous voici sur le pont à photographier ces paysages grandioses ! Au fond du fjord, nous rejoignons la rive en zodiac à proximité d’une petite usine hydroélectrique. Quelques minutes de marche permettent de prendre un peu d’altitude et de trouver un nouveau point de vue, mais le terrain détrempé transforme rapidement le chemin qui monte au milieu des tourbières en véritable ruisseau…
Retour à bord, et poursuite du chemin vers le sud. Nous nous réchauffons, les uns au sauna, les autres avec un chocolat chaud et une tranche de carrot cake. Le capitaine Roger vient ensuite au salon nous présenter l’ensemble de son équipage, que nous connaissons déjà en grande partie, à l’exception notable du chef mécanicien et de son assistant qui travaillent principalement dans des locaux qui nous restent inaccessibles. Nicolas nous convie ensuite à une présentation historique de la Norvège, vaste sujet s’étendant des premiers habitants de la péninsule scandinave jusqu’à la découverte du pétrole en mer du Nord… Légèrement ballottés par la houle du Vestfjord, nous ne traînons pas après dîner et rejoignons nos cabines pour quelques heures d’un repos mérité, mais bercés !
Nous découvrons ce matin au réveil la baie de Nusfjord où l’Explorer est arrivé dans la nuit : tout autour de nous, des sommets enneigés dominent une forêt boréale aux couleurs de l’automne. Sur la côte, les traditionnelles maisons rouges des pêcheurs finissent de donner au décor son air de carte postale caractéristique des Lofoten. L’arrivée du soleil est appréciée par tous, tant le paysage gagne en vives couleurs !
Après une brève traversée en zodiac au cours de laquelle nous avons pu observer de nombreuses mouettes tridactyles accrochées à leurs falaises, nous débarquons au fond du charmant petit port de Nusfjord. Sur les quais se dressent les installations et bâtiments préservés d’un village de pêcheurs typique du début du XXe siècle, et notamment les fameux rorbus sur pilotis, ces maisons destinées à accueillir au plus près de leurs bateaux les nombreux équipages qui venaient passer aux Lofoten la saison de la pêche au cabillaud. Après la visite du village, nous suivons un petit sentier vers le sud, jusqu’à rejoindre une hauteur d’où sont visibles au nord le village, et au sud le Vestfjord au-delà duquel se devinent sur le continent les sommets des Alpes scandinaves. Sur le retour, nous avons la chance de voir un groupe de jaseurs boréaux se régalant des fruits du bien-nommé sorbier des oiseleurs. Avant de rembarquer vers l’Explorer, passage obligé à l’ancienne boutique du village, aujourd’hui transformée en confortable échoppe où l’on peut aussi boire et manger en contemplant l’activité du port !
Pendant le déjeuner, nous faisons route vers Reine, l’un des tout derniers villages du sud des Lofoten. Nous y arrivons en début d’après-midi, et malgré un ciel menaçant, partons en zodiac explorer le chapelet d’îles qui ferment le fjord : Sakrisøya et ses rorbus, Andøya ou encore Hamnøya et ses mouettes tridactyles…
Après l’observation de quelques cormorans, guillemots et eiders dans la baie nous débarquons au cœur même du village. Premier arrêt de notre visite à terre : l’usine de poissons, actuellement en attente de l’arrivée des cabillauds cet hiver. Plus loin, les maisons typiques en bois voisinent avec les traditionnelles barques du Nordland autrefois utilisées pour la pêche. Une éclaircie bienvenue permet d’admirer la vue sur le fjord et sur les impressionnants reliefs enneigés qui le dominent. Après quelques cafés bien utiles pour nous réchauffer, nous rejoignons l’Explorer où nous attendent d’autres réjouissances gustatives préparées par le chef.
Mais les plus motivés repartent sans attendre pour une dernière sortie : un débarquement sur l’île voisine d’Olenilsøya et l’ascension de son point culminant à tout juste 55 mètres. Cette altitude est suffisante pour embrasser du regard les fjords et le fameux « mur » des Lofoten, succession de sommets abrupts qui approchent les 1000 mètres et coupent en partie le vent et la houle venus du large, dont la lumière de fin de journée irise les pentes enneigées. Avant dîner, Nicolas nous présente le phénomène du Maelstrom, tourbillon légendaire basé sur l’existence de forts courants de marée entre le sud des Lofoten et l’île de Værøy. Jules Verne avait écrit qu’il attirait à lui navires, baleines boréales et même ours polaires !
L’Explorer appareille au petit matin, ainsi, lors du petit-déjeuner, nous effectuons notre arrivée à au milieu d’îlots sur lesquels se reposent de nombreux cormorans. À l’est, le soleil levant nimbe de rose les nuages, avant qu’un grain passager ne vienne réduire la visibilité à presque rien sous une averse de neige ! Guidés par Nicolas, nous partons découvrir ce long port de pêche constitué de deux îles parallèles reliées par une digue de protection. Rangés le long des quais déserts, les chalutiers semblent attendre sagement l’arrivée des cabillauds dans le Vestfjord et le début de la courte saison de pêche. Les rues sont vides également : en ce samedi matin automnal, les habitants sont sans doute restés bien au chaud ! Plus loin, nous découvrons sur sa presqu’île le célèbre terrain de football entouré de séchoirs à poissons – sans poissons. Entre les passages nuageux, nous bénéficions de belles vues sur l’archipel et les montagnes enneigées. Après quelques visites dans les boutiques du village, nous rejoignons le navire à l’heure du déjeuner.
Alors que nous sommes attablés dans le salon, l’Explorer reprend sa route et nous mène vers l’est en direction de l’île de Skrova. Après une heure de navigation, nous dépassons le phare rouge et blanc qui signale les dangers et atteignons l’entrée du petit port dans lequel le capitaine effectue avec adresse un demi-tour pour venir à quai. Malgré le temps toujours menaçant, une bonne partie du groupe se motive pour une marche à travers l’île, en direction de sa côte nord. Une belle surprise nous y attend : après une bonne averse, le soleil fait sa réapparition et les nuages se dissipent en partie, dévoilant les reliefs montagneux des environs. La lumière éclaire les plages de sable saupoudrées de neige fraîche, et les eaux voisines prennent des teintes turquoise. C’est enfin le moment de sortir les appareils photo des sacs étanches et de les faire crépiter ! Sur le chemin du retour, les bouleaux et les sorbiers ont pris les couleurs rougeoyantes de l’automne.
À bord de l’Explorer, c’est bientôt l’heure du traditionnel récap de la journée. Nicolas nous présente aussi le programme de demain, et revient sur l’expédition menée par Fridtjof Nansen à bord du Fram, volontairement piégé dans les glaces pour tenter d’approcher le Pôle Nord à la fin du XIXe siècle. Après dîner, le ciel dégagé nous permet enfin d’observer nos premières aurores boréales : d’abord timides, elles prennent de l’ampleur et forment dans le ciel des arcs mouvants et colorés au-dessus des lumières de la ville de Skrova !
Nous voici ce matin au mouillage devant Kvannkjosen, dans un petit bras de l’Øksfjord qui indente profondément la côte sud de l’île d’Hinnøya. La mer y est lisse comme un miroir et reflète les sommets enneigés des montagnes et leurs versants couverts d’arbres illuminés par les lumières dorées qui suivent l’aurore. L’équipage a déjà sorti le matériel de pêche, et le capitaine réussit la capture d’un cabillaud de belle taille ! Nous partons en zodiac pour une exploration du petit fjord et, après avoir admiré l’Explorer sous toutes les coutures, nous dirigeons vers les îlots en évitant les hauts-fonds. Attentifs, nous scrutons la rive en quête de vie animale, et sommes bientôt récompensés par le spectacle d’un pygargue à queue blanche en vol au-dessus de l’eau. Plus loin, un autre individu perché au faîte d’un sapin scrute les environs, indifférent à notre présence, tandis qu’un couple a choisi de se jucher au sommet d’un rocher pour surveiller une proie éventuelle… Laissant derrière nous ces magnifiques oiseaux, nous effectuons un passage devant le petit village voisin et les maisons en bois tapies au fond d’un petit havre naturel, avant de revenir à bord.
Pendant notre déjeuner, l’Explorer rejoint rapidement la baie de Vestbygd. Nous débarquons en zodiac sur un petit ponton, et nous divisons en deux groupes. Les petits marcheurs choisissent de rejoindre la petite église voisine, construite en bord de mer et offrant aux fidèles une vue imprenable sur la paisible baie. Les autres, menés par Nicolas, se lancent dans l‘ascension de la colline Vågstuva : 220 mètres seulement, mais une pente plutôt raide. Le sentier chemine entre bouleaux et sorbiers, et finit recouvert d’une mince pellicule de neige fraîche… mais la récompense est au bout de l’effort ! Le ciel dégagé dévoile en effet un paysage grandiose : panorama de montagnes enneigées et multitude d’îlots à l’entrée du Vestfjord, le tout sous un soleil généreux de ses rayons.
Nous nous retrouvons tous dans le salon en fin d’après-midi. Andrej, chef-mécanicien de l’Explorer nous propose en petits groupes une visite guidée passionnante de la face cachée du navire : la salle des machines et ses annexes, souvent oubliée mais pourtant tellement essentielles au bon fonctionnement du bateau et à la réussite de la croisière. Propulsion, électricité, chauffage, eau douce… tout le confort du bord vient de là ! Nicolas a ensuite tout juste le temps de nous présenter le programme de demain avant que ne sonne l’heure du dîner. Le beau ciel étoilé laisse espérer un spectacle nocturne, mais l’activité aurorale est faible et seules quelques pâles lueurs viennent finalement couronner la baie de Vestbygd avant que nous ne rejoignions nos cabines.
Pendant la nuit, nous avons quitté pour de bon les Lofoten pour venir naviguer dans le fjord au nom proche d’Ofoten, qui mène vers la ville de Narvik. L’Explorer s’immobilise au mouillage près de la petite île de Skogøya, dans des conditions météo favorables : mer calme, vent faible et ciel dégagé. Au sud du fjord, de hauts sommets enneigés se dressent abruptement tandis qu’au nord, un paysage de plaines basses accueille cultures et pâturages. Nous partons en zodiac effectuer le tour de Skogøya, sur une mer incroyablement lisse où se reflète parfaitement le décor. Longeant la côte, nous admirons les arbres dorés, quand Nicolas a soudain le regard attiré par une masse sombre en lisière des bouleaux. Nous nous approchons : c’est un élan femelle qui nous observe longuement, tout autant que nous l’observons. Soudain, deux autres individus jusque-là dissimulés par la végétation apparaissent sous nos yeux ravis, avant que le groupe ne décide de s’enfoncer dans les bois !
L’Explorer rejoint ensuite le port de Narvik en début d’après-midi. Aujourd’hui comme hier, et c’est ce qui faisait l’intérêt stratégique des lieux, le fer des mines suédoises arrive ici en train pour être chargé en bateau. Deux minéraliers sont d’ailleurs à quai quand nous nous amarrons. Les combats autour de cette ville ont marqué l’histoire de la seconde guerre mondiale, mais pour deux d’entre nous, Narvik revêt une signification bien particulière. Le père de Roger, notre capitaine, était marin sur le Norge, l’un des deux navires norvégiens torpillés par les Allemands à l’entrée du port au matin du 9 avril 1940. Et le père de Dominique, une passagère, était quartier-maître sur le croiseur El Kantara envoyé avec le Corps expéditionnaire français quelques jours plus tard pour soutenir les Norvégiens. La majorité du groupe se dirige donc vers le musée de la seconde guerre mondiale, qui retrace l’histoire de l’invasion allemande, de la riposte alliée, puis de l’occupation, de la résistance et enfin de la libération de la Norvège. Après cette visite instructive, mais grave, nous déambulons dans les rues entre centres commerciaux et églises en observant les nombreuses statues qui parsèment la ville.
Dans la soirée, Nicolas nous réunit pour nous présenter le programme de demain et nous expliquer les mécanismes aboutissant à l’apparition des aurores boréales. Comme pour passer à la pratique, sitôt le dîner terminé et la partie de Scrabble pas encore vraiment commencée, les premières lueurs verdâtres apparaissent du côté de la Grande Ourse. Elles gagnent bientôt en intensité et les « lumières du nord » nous gratifient d’un magnifique spectacle tout au long de la soirée !
Après cette semaine passée autour des îles Lofoten, il nous faut remonter vers Tromsø en empruntant d’abord le Tjeldsundet, cette route maritime intérieure entre la Norvège continentale et l’île d’Hinnøya. Dans la nuit, nous avons dépassé Harstad et au petit matin nous naviguons entre les deux grandes îles d’Andøya et Senja en direction du village d’Andenes. Le soleil levant colore de rouge les sommets montagneux qui nous environnent. La proximité du canyon sous-marin de Bleik fait de la région d’Andenes un endroit prisé pour l’observation des cétacés, que nous espérons avoir la chance d’apercevoir. Malgré une météo plutôt favorable, une houle résiduelle malmène les cœurs et estomacs les moins amarinés… Après quelques heures de navigation dans ces conditions, après avoir seulement aperçu le souffle d’une baleine solitaire, le capitaine fait demi-tour vers des eaux plus abritées au grand soulagement de certains !
L’Explorer vient s’abriter à la pointe sud-ouest de l’île de Senja, devant le petit port de Skrollsvika. Une belle lumière illumine les pointes enneigées des sommets qui dominent le village, au-dessus d’une forêt aux mille nuances ocre et vermeil. Après déjeuner, nous partons en zodiac vers une pointe voisine. Quelques oiseaux, guillemots à miroir, harles bièvres, cormorans ou encore le désormais habituel pygargue à queue blanche nous accompagnent un instant.
Derrière des îlots rocheux se dévoile bientôt une plage de sable blanc où nous débarquons. Nous découvrons à terre les vestiges d’un fort de la seconde guerre mondiale : bunkers et canons rouillés sont encore bien visibles au milieu de la végétation. Tandis qu’une partie du groupe rembarque en zodiac, nous reprenons à pied la direction du village. De nombreuses traces d’élans et de rennes sont visibles au long du chemin, mais les ongulés en question semblent absents, ou alors bien cachés. Nous voici bientôt tous de retour sur l’Explorer, bien au chaud et bien à l’abri du vent d’est qui s’est levé et a singulièrement refroidi l’atmosphère.
Dans la soirée, avant de rejoindre nos cabines pour y faire nos bagages, nous nous réunissons une dernière fois autour d’un verre de l’amitié pour faire un bilan du voyage. Nicolas nous rappelle les consignes concernant le débarquement à Tromsø demain matin, et Michel, un passager du groupe, nous présente une sélection de ses photos de la croisière. Ces images nous permettent de nous remémorer les belles observations faites au cours de la semaine passée, avec un coup de cœur particulier pour le petit village traditionnel de Nusfjord dont nous avions découvert les maisons colorées dans leur écrin de verdure et de neige, sous la belle lumière dorée de l’aurore…
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Messages
Bonjour,
On vous envie pour cette belle croisière ! Une salutation spéciale ā Bėa et Philippe profitez bien
Bonjour,
Nous avons eu beaucoup de plaisir à lire le carnet de route qui s’arrête actuellement au 5 octobre.
Quelle belle aventure!
Tock, tock à Béa et Philippe