Nathanaël Vetter
Arctique et Antarctique
12 février
24 février 2022
Nathanaël Vetter
Arctique et Antarctique
Photos d’illustrations, prises lors de précédentes croisières en Antarctique. Lorsque le voyage sera terminé, nous publierons les photos de la croisière. Le manque de connexion internet nous empêche de recevoir les photos en temps réel.
Malgré les bourrasques qui déferlent sur l’aéroport de Punta Arenas notre vol tant attendu décolle, à peine deux heures plus tard l’Île du Roi Georges est en vue. L’atterrissage sur la piste de terre battue est impressionnant, mais tout est sous contrôle. Nous rencontrons bientôt notre guide, Nathanaël et croisons quelques instants le groupe précédent qui semble ravi de son séjour.
Nous embarquons bientôt sur les deux zodiacs du Hans Hansson et montons à bord. Enfin, nous sommes arrivés ! Comme nous sommes heureux. Bientôt nous levons l’ancre, cap plein Sud ! Quelques informations sur la vie à bord, la sécurité, l’exercice d’abandon, puis nous partageons notre premier repas.
Nous quittons doucement la baie abritée de King Georges island, les alentours sont ensoleillés, le paysage est magnifique. Petit à petit la houle commence à secouer le bateau. Les plus sensibles ont déjà pris leurs précautions sur les conseils de Nathanaël, les autres vont au compte-goutte finir par rentrer et s’installer dans leurs couchettes…
La navigation se fait sans encombre pour le bateau, mais pour certains le mal de mer s’installe. Un voyage en Antarctique, cela se mérite ! Au repas du soir 4 courageux sont là pour goûter la cuisine de Naomi, puis repartent vers un sommeil bien bercé.
Ce matin la houle agite encore notre bateau, le petit déjeuner se fait au compte-goutte, dès que la mer se fait plus calme… En fin de matinée, nous sortons sur les ponts extérieurs : l’Antarctique est là devant nous ! le soleil inonde les glaciers immenses. Nous voguons entre Trinity Island et le nord de la Péninsule, quelle première rencontre !
Encore un peu de patience et nous abordons les îlots dénommés « Hydrurga Rocks » en rapport avec le nom latin du léopard des mers : Hydrurga leptonyx. C’est notre premier contact avec la faune locale et ces frêles ilots accueillent une grande diversité : manchots à jugulaires, cormorans antarctiques, grand chionis, skuas, pétrels géants, océanites… mais il y a aussi plusieurs phoques de Weddell et des otaries à fourrures antarctiques. Nous restons presque deux heures à observer tous ces animaux qui n’ont absolument pas peur de nous. Le ballet des manchots qui sortent de l’eau et vont nourrir leurs jeunes est inoubliable.
Bientôt le Hans Hansson reprend sa route vers Føyn Harbour, ou nous allons mouiller pour la nuit. Nathanaël nous propose un film pour nous mettre dans l’ambiance : La glace et le ciel, qui retrace la carrière de l’éminent glaciologue français, Claude LORIUS. Une bonne nuit calme nous attend avant de voir de plus près le dédalle des canaux de la Péninsule…
Après une nuit dans le plus grand calme, nous nous réveillons entouré du blanc cotonneux de la neige de la nuit. Il est tombé presque 10cm, c’est assez exceptionnel et donne un aspect peu ordinaire au bateau.
Nous levons rapidement l’ancre en direction du Plata passage, entre les îles Nansen, Brooklyn et la péninsule. Ce détroit débouche sur l’immense Baie Wilhelmina. La mer est calme, le temps est gris, mais parfois le soleil perce ce qui donne un côté changeant aux paysages… Nous sommes sur le pont extérieur, notre guide nous a appelés car deux baleines à bosses ont été aperçues.
Nous les observons un long moment. Elles se nourrissent vraisemblablement et notre bateau s’approche doucement. Au bout d’un moment, nous continuons notre route vers la Baie et laissons ces géants des mers à leur festin.
Quelques autres baleines sont observées dans la matinée, au loin, sans que l’on ait l’occasion de s’en rapprocher. Par contre nous passons tout près de deux icebergs de bonne taille où sont installés des groupes de manchots papous. Les lumières sont belles, la scène esthétique, les appareils crépitent.
Quelques heures de navigation plus tard, et un bon repas avalé, nous arrivons dans le Chenal Errera et débarquons sur l’île Danco. Plusieurs milliers de manchots papous s’y reproduisent chaque année. Nous grimpons petit à petit le long des différentes zones occupées par les manchots et arrivons au sommet de l’île à près de 150m de hauteur. La vue est imprenable, les lumières sont vraiment au rendez-vous. Nous en profitons au maximum. La sortie durera presque trois heures, à admirer les alentours : glaciers, sommets, séracs, icebergs, etc. sans oublier de jeter un œil à tous les manchots qui se reproduisent ici.
De retour au Hans Hansson, nous goûtons une bonne bouteille amenée par Jean-Michel et Natacha avec un nouveau repas succulent de notre cheffe.
Ce soir notre guide ne nous propose ni film ni conférence, il nous conseille d’aller profiter de ce temps pour s’imprégner des alentours et observer les couleurs du crépuscule qui débute. Un iceberg s’embrase sous les rayons solaires… nous n’en revenons pas…
Nous sommes restés au mouillage cette nuit au pied de Cuverville Island, entourés d’icebergs. Le soleil brille ce matin et notre guide nous a prévu un programme chargé ! Nous partons dès 9h en zodiac vers les colonies des manchots papous qui ont élus domicile sur l’île… c’est le moment que choisit une baleine à bosses pour passer tout près de nous. Exceptionnel !
A peine débarqués nous tombons sur quelques restes de la triste époque baleinière… puis avançons doucement vers une des nombreuses zones occupées par les manchots. A notre grand ravissement, de nombreux jeunes sont ici présents. Ils sont assez grands, ce qui est normal à cette saison, et se tiennent à côté d’un de leurs parents ou entre poussins de plus d’un mois, en crèche.
En les observant attentivement, nous repérons des manchots à d’autres stades : l’un d’eux est sur œuf et d’autres sur « petit poussin ». Cela nous permet de nous rendre compte de l’évolution des jeunes en quelques semaines de nourrissage intensifs. Malheureusement pour ces reproducteurs tardifs, l’été est bientôt fini et les chances de survie de leurs jeunes sont bien faibles.
La météo est fantastique et le paysage tout autant, nous voyons au loin les hauts sommets des îles Brabant et Anvers, baptisées par l’expédition de Guerlache en 1897-1899.
Nous profitons de ce temps magnifique pour prolonger un peu la matinée en louvoyant entre les icebergs échoués au pied de l’île. Les teintes de bleus sont infinies, tout autant que les formes crées par la fonte aérienne ou sous-marine.
De retour sur le Hans Hansson quelques heures de navigation nous attendent, ainsi qu’un bon repas. Nous empruntons le chenal Errera qui sépare l’île Rongé de la Péninsule, traversons l’immense Andvord Bay, pour entrer dans Paradise Harbour.
C’est là que nous débarquons cet après-midi à proximité de la station de recherches argentine « Almirante BROWN » pour gravir un promontoire enneigé qui donne accès à une vue imprenable sur les environs.
Notre guide nous indique, non sans malice que nous sommes désormais sur le « continent » Antarctique !
Une descente en toboggan dans la neige plus tard, nous remontons dans les zodiacs pour aller observer une petite colonie de cormorans antarctiques qui nichent au pied de la falaise que nous avons gravi. Ils sont eux aussi affairés à nourrir leurs jeunes et nous assistons à quelques scènes de nourrissage. Un peu plus loin un léopard des mers est observé. C’est le principal prédateur des manchots et son allure est impressionnante. Il est posé sur un minuscule iceberg et digère certainement ces dernières proies.
Nous levons bientôt l’ancre à nouveau vers notre mouillage du soir : Port Lockroy. La navigation entre les îles Lemaire et Bryde est simplement exceptionnelle. Le vent totalement nul donne à l’eau un effet miroir et toutes les glaces et sommets avoisinants s’y reflètent.
A peine le repas terminé, notre guide nous indique que nous passons à nouveau dans un endroit exceptionnel : le chenal Neumayer. Il sépare l’île Anvers de l’île Wiencke et est entouré de sommets immenses.
Malgré le petit vent qui s’est levé, nous admirons les lumières de la fin de journée sur ce magnifique bout d’Antarctique…
Le Hans Hansson quitte tôt ce matin son mouillage à Port Lockroy : nous allons tenter de traverser le chenal Lemaire et peut-être débarquer sur une des îles au Sud de celui-ci.
Le début de la traversée est calme, puis les choses se corsent quelque peu. Le vent s’est levé et souffle du Nord-Est ; le bateau prend un peu de gîte, mais il en faut plus pour nous mettre à mal !
Nous arrivons vers 9h à l’entrée du chenal. Cela se présente bien, les glaces qui parfois bouchent son entrée ne sont pas trop présentes. Nous avançons entre les sommets enneigés et le chenal se charge de plus en plus d’icebergs. Tout le monde est en passerelle ou dehors à admirer le paysage… Nous avançons encore un peu, nous arrivons là où les falaises se resserrent et bloquent fréquemment les glaces. C’est le cas aujourd’hui : un immense iceberg bloque la passe. De nombreux autres se sont accumulés de part et d’autre formant une barrière infranchissable.
Notre capitaine, Eugenio, est à la manœuvre depuis l’entrée du Lemaire. Il reste un moment perplexe, repositionne le bateau pour voir si un passage est possible. Parfois une brèche apparaît en s’approchant… mais ce ne sera pas le cas cette fois. Notre voie est définitivement bloquée, il faut faire demi-tour. Nous essayerons de contourner Booth Island par le Nord, mais la voie est là aussi bloquée par de gros Icebergs…
Nous repartons vers le Nord, empruntons le Chenal Peltier qui est en partie protégé par le vent qui a forcit et atteint parfois 60 nœuds ! le paysage est là encore impressionnant. Nous avons de plus la chance d’observer plusieurs baleines à bosses qui viennent à la surface régulièrement.
Il y a trop de vent pour débarquer à Dorian Bay, qu’importe nous irons à terre à Jougla Point admirer la colonie de manchots papous. Le froid est palpable avec le vent qui balaye la baie, mais nous sommes heureux de nous arrêter de longues minutes observer le ballet des parents et de leurs jeunes qui leur courent après ! Certains passagers ont la chance de voir des poussins s’approcher d’eux à moins d’un mètre, curieux de leur présence, explorant leur environnement.
Une fois rentrés au chaud, notre guide nous propose une conférence sur… les manchots ! C’est l’occasion de comprendre encore un peu mieux les fabuleuses capacités de ces oiseaux incroyables.
Un peu plus tard, après le repas, nous regardons le documentaire « Penguin Post Office » qui retrace le quotidien du personnel qui passe l’été à Port Lockroy dans l’ancienne base anglaise.
Réveil de nouveau à Port Lockroy. Nous quittons ce havre pour aller vers le Nord cette fois. Le temps est calme, les lumières sur le chenal Neumayer sont plutôt intéressantes, mais surtout il fait bon… nous en profitons pour passer de longs moments sur les ponts extérieurs à s’imprégner de ces paysages uniques.
Après avoir contourné l’île du Lion, nous traversons le détroit de Gerlache, c’est le moment parfait pour commencer l’atelier photographie que nous attendions avec impatience !
Après le repas de midi nous débarquons sur un site unique : Useful island. Cette petite île granitique est posée dans l’immense détroit de Guerlache et accueille de très nombreuses espèces : otaries, phoque de Weddell, cormorans, océanites, manchots papous et à jugulaires et de très nombreux skuas, etc.
Avant même de débarquer, notre guide spotte LE manchot adélie qui s’est « perdu » ici… quelle chance nous allons observer les 3 espèces de Pygoscelis en une seule sortie !
Depuis le sommet, la vue sur les alentours est tout simplement exceptionnelle, avec une très belle lumière qui incite les photographes à faire feu de tout bois… ! Trois marins, Jarrad, Emil et Helena se sont joints à nous tant les conditions sont favorables. Nous restons près d’une heure sur le plateau sommital, chacun à ses photos, à ses découvertes ou a sa contemplation…
A peine rentrés sur le Hans Hansson, notre guide vient nous chercher : deux baleines à bosses ont été vues à quelques encablures ! Nous nous rhabillons et sortons les observer. Ce sera le début d’une longue série car tout l’après-midi sera émaillé de leurs souffles et de leurs nageoires qui fendent la surface. Deux individus viendront même en direction du bateau et passeront tout près de nous ! La navigation continue vers le Nord et Føyn Harbour qui sera notre mouillage ce soir. A peine le repas fini, nous sortons admirer le soleil qui se couche sur cet univers enneigé, que nous sommes chanceux !
Nous reprenons l’atelier photo, ce qui est l’occasion de mieux comprendre comment se servir de notre matériel. Il se fait tard, cette journée a été bien remplie, nous regagnons nos cabines avant de nouvelles aventures.
Départ ce matin depuis Føyn Harbour vers le Nord, nous allons passer la journée dans Charlotte Bay. Le trajet via le Détroit de Gerlache remue quelque peu, cela permet à certains de rallonger un peu la nuit… Nous mouillons en face du site de Portal Point où nous passons un long moment à terre. Le soleil brille de tous ses feux, le ciel est bleu pastel, l’air est frais, mais nous sommes bien équipés ! Nous sommes une nouvelle fois sur le continent Antarctique, à peine arrivés sur les hauteurs nous observons deux baleines à bosse qui se baladent dans le paysage…
Nous faisons un petit moment de silence une fois en haut de la butte enneigée que nous avons fièrement gravi. Nous écoutons attentivement le silence de cette scène si paisible…
Après manger, nous enfourchons les zodiacs pour découvrir la grande baie Charlotte. Nous observons un grand groupe de sternes antarctiques qui pèchent en surface. Le vent fait parfois voler quelque peu les embruns, mais le soleil est bien présent et nous profitons de ces paysages immenses.
Quelques phoques crabiers s’ébattent dans les eaux limpides alors qu’Yves aperçoit à quelques centaines de mètres plusieurs baleines à bosses qui semblent se nourrir. Nous approchons doucement vers ces mastodontes. Trois baleines à bosse sont en effet en train de se chasser activement.
Nous allons les observer pendant plus d’une heure se gaver de krill. Elles sortent de manière synchronisée, de côté car la profondeur est ici trop faible pour arriver par-dessous comme à leur habitude. Que dire de ces moments où nous côtoyons ces Léviathans de si près… tout le monde est ravi, nous observons une dernière fois leur silhouette avant que le froid nous fasse regagner le bateau…
Le Hans Hansson fait route vers notre mouillage du soir, le détroit de Gerlache est aussi houleux que ce matin, nous patientons un moment avant que les choses se calment et profitons d’une soirée au tranquille avec la pleine lune qui illumine les alentours.
Notre guide nous fait un topo sur les prochains jours et la suite du voyage : la météo annoncée n’est pour le moins pas favorable, il va falloir s’adapter.
Après une nuit calme à Føyn Harbour nous nous réveillons sous un magnifique ciel bleu. Tout est paisible autour de nous, cela tombe bien : nous partons explorer les alentours en zodiac ! Après avoir louvoyé entre îlots et icebergs deux baleines à bosse sont décelées au loin. Nous nous rapprochons et commençons une nouvelle observation incroyable. Ces deux individus viennent régulièrement respirer en surface et restent à nos côtés un long moment. Très calmes et pas du tout effarouchées par notre présence elles finissent par être tout près de nous… une nouvelle fois !
L’une d’elle passe même en-dessous de nos zodiacs ; nous voyons en transparence l’immense silhouette qui se dessine en-dessous de nos pieds. C’est extra-ordinaire ! Au bout de près de 45 minutes d’émotions intenses nos hôtes s’en vont vers de nouveaux repas gargantuesques… et nous rentrons à bord du Hans Hansson.
Nous traversons le détroit de Gerlache une dernière fois, laissant derrière nous cette magnifique péninsule antarctique qui nous manque déjà…
Notre navire se fraye un passage entre les îles Brabant, Two Hummocks et Liège… de nouvelles baleines à bosse sont observées, les nuages lenticulaires commencent à s’accumuler au-dessus des reliefs : les prévisions météo annonçant une dépression étaient bonnes…
Les passagers sont en passerelle ou sur les ponts extérieurs pour profiter de beau temps qui ne durera plus. De nombreux fulmars antarctiques volent aux alentour du bateau, ceux qui rêvaient d’en observer sont ravis !
Encore quelques miles nautiques protégés de la houle du large, puis c’est une longue traversée vers Deception island. La houle de travers fait giter notre fier navire qui mène impassiblement sa route. Quelques « courageux » viendront même tenter de prendre leur repas du soir, puis retournent se caler dans leurs banettes. Vers 01h30 nous entrons dans la caldeira, la houle nous laisse tranquille…
Aujourd’hui nous passons la journée au mouillage à l’abri des vents tempétueux et surtout de la houle du grand large…
La journée est rythmée par les interventions de notre guide : nous évoquons le Traité de l’Antarctique et la géopolitique polaire. En fin de matinée Nathanaël nous raconte comment et par qui le continent Antarctique a été découvert. Nous comprenons alors la collusion entre découvreurs et exploiteurs de ressources naturelles : les populations de phoques et d’otaries ont payés un lourd tribu au contact des premiers humains venus dans ces latitudes…
En début d’après-midi, c’est le tour d’Ernest Shackelton et de son épique expédition Endurance… notre guide retrace le contexte de cette tranche d’histoire en évoquant les autres expéditions de l’âge héroïque de l’exploration en Antarctique.
Avant le repas, nous regardons enfin un documentaire sur Jean-Baptiste Charcot, le « Gentleman polaire » et ses expéditions à bord du « Français » et du fameux « Pourquoi-Pas ? »
Nous fêtons ensuite l’anniversaire de Natacha autour d’un bon repas et d’une bonne bouteille !
Réveil venteux ce matin à Deception island, entre 30 à 40 nœuds établis et des rafales à 60… cela promet une fois que nous seront sortis de la protection de l’île. Notre capitaine nous amène devant Whalers’s Bay ou l’ancienne Station baleinière norvégienne Hektor a chassé les baleines entre 1906 et 1931.
Nous poursuivons vers la sortie de la baie, précédés par l’Ocean Tramp, dont les passagers sont arrivés en même temps que nous. Nous passons les « Soufflets de Neptune », très impressionnants avec cette météo ! De nombreux Damiers du Cap tournoient autour du Hans Hansson, accompagnés d’otaries qui sortent la tête de l’eau pour nous dévisager quelques instants…
Ça y est, nous sommes sortis de la protection de l’île, tout le monde attends de voir les conditions que nous allons avoir pour le transit vers King Georges Island. Finalement le vent n’est pas si fort à l’extérieur de la caldeira, et la houle reste correcte. Nous faisons route avec vent dans le dos, ce qui limite bien le roulis. Les quelques 10 heures de traversée seront ainsi relativement calmes.
Arrivés à King Georges, le Hans Hansson mouille tout près de là où nous débarquerons demain pour prendre notre vol de retour vers Punta Arenas.
A 19h Nathanaël nous présente une sélection de photos qu’il a réalisé pendant le voyage, c’est l’occasion pour nous de se remémorer tous ces moments d’émerveillement et de constater que la météo, hors transit depuis et vers King Georges island a été vraiment très favorable !
Jarrad nous passe ensuite une vidéo qu’il a montée avec des images prises tout au long de notre périple, cela complète très bien les photos et nous fera un autre moyen de partager cette expérience à notre retour chez nous.
Après le repas la soirée continue avec la remise des « diplômes polaires » par le Capitaine, qui nous montre également une carte récapitulative du trajet effectué. Tout l’équipage est présent, c’est le moment de les remercier pour leur travail irréprochable. Demain les adieux vont être difficiles !
Suivez nos voyages en cours, grâce aux carnets de voyages rédigés par nos guides.
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