Jennifer Roux
Antarctique
15 janvier
30 janvier 2022
Jennifer Roux
Antarctique
Pour des raisons de santé, le guide Xavier Allard a été remplacé par la guide Jennifer Roux, spécialiste de l’Antarctique.
Le vol vers la Base Frei décolle à 10.00 de Punta Arenas pour nous emmener sur l’île du Roi King Georges, dans les Shetlands du Sud, où nous attend notre bateau, le Hans Hansson. Après un vol d’une durée de 1h45, nous embarquons dans un minibus pour parcourir les 2kms entre la seule piste d’atterrissage antarctique utilisée pour des vols militaires et commerciaux, à la plage de la Base Frei, base chilienne établie en 1969, où nous attendent trois membres d’équipage (Jarrad, Emil et Nahuel) et un zodiac. Une fois à bord, et les présentations faites, le Capitaine Eugenio nous informe que les conditions météorologiques sont mauvaises et qu’il faut partir au plus vite pour éviter la forte dépression qui va toucher la zone des Shetlands et une partie de la péninsule en fin d’après-midi.
Après une présentation du bateau et l’exercice d’évacuation du navire (le Drill), nous prenons la direction du Sud. Nous profitons du début de la navigation sur les ponts extérieurs par un beau soleil et une mer encore calme. Et nous observons nos premières baleines ! Deux rorquals communs et deux baleines à bosse. Notre aventure polaire commence enfin !
Après une première nuit de navigation, mouvementée pour certains (!), nous avons atteint le détroit de Gerlache où le bateau est enfin moins exposé à la houle et au vent, grâce à la protection que nous offre certaines îles. Le ciel est bleu et les premiers reliefs de la péninsule qui nous entourent se dessinent. Les icebergs nous surprennent par leur forme et par leur teinte. La surprise matinale fut incroyable : à l’arrière du bateau, une baleine à bosse surgit et saute à plusieurs reprises avant de s’éloigner. Quel accueil ! S’en suit l’observation du « marsouinage » de plusieurs groupes de manchots papous pendant notre navigation, qui nagent en surface comme peuvent le faire les dauphins.
En fin d’après-midi, nous trouvons une zone abritée, dans le chenal Neumayer, pour faire notre première sortie Zodiac. Les eaux sont calmes et le ciel gris accentue la vibrance bleutée des icebergs. Nous observons deux baleines à bosse, dont une très curieuse qui s’approchera de notre embarcation.
Nous avons passé la nuit dans la baie de Port Lockroy, nommé par l’explorateur belge Adrien de Gerlache en 1899 et cartographié en 1904 par Jean-Baptiste Charcot. Depuis notre mouillage, nous pouvons observer la Base A, une ancienne station anglaise aujourd’hui transformée en musée. Malheureusement, cette saison, elle restera fermée et nous ne pourrons la visiter.
Le vent peine à mollir. Nous décidons d’aller voir si le site de Damoy est plus abrité pour tenter un débarquement avant de rebrousser chemin devant trop de houle. Nous décidons donc de partir naviguer dans le chenal Peltier en attendant une accalmie. Par chance, le soleil est de la partie et malgré le vent, la navigation est très agréable ! Rapidement, nous observons une dizaine de phoques crabiers en train de se reposer sur des morceaux de banquise. Deux baleines à bosse apparaissent dans le chenal.
Nous repartons vers Damoy. Le vent est tombé et nous permet d’envisager enfin notre premier débarquement ! Nous mettons enfin un premier pied en Antarctique, sur l’île de Wiencke. Nous partons pour deux heures à terre. Nous passons devant le refuge argentin et la cabane de Damoy, utilisée de 1975 à 1993 par les anglais, avant de prendre un peu de hauteur sur la baie. Nous pouvons même observer notre point de mouillage, Port Lockroy en contrebas. Et deux baleines à bosse soufflent, laissant derrière elles, le chenal Peltier. Serait-ce les mêmes ? Nous redescendons la pente pour aller à la rencontre de notre première colonie de manchots papous.
Quelques mâles continuent de consolider les nids, et nous ne voyons ni jeunes, ni œufs… Est-ce que les quelques labbes téméraires qui s’approchent de nous ont été très offensifs cette saison ? Nous passons un moment à les observer et à nous amuser de leurs comportements. Il est 21.00 quand nous retournons à bord et la lumière est toujours aussi intense. Nous reprenons la route vers notre mouillage pour la nuit.
Helena, notre hôtesse, nous présente le programme de science participative auquel s’est associé l’armateur. Il s’agit de collecter du phytoplancton à plusieurs reprises lors de notre voyage afin d’étudier, entre autres, l’impact de la fonte des glaciers antarctiques sur le développement de cette ressource, premier maillon de la chaîne alimentaire marine. Les échantillons seront envoyés au laboratoire américain en fin de saison pour être étudiés.
En début d’après-midi, nous débarquons à Jougla Point, lieu de reproduction de nombreux manchots papous. Enfin nous observons quelques jeunes sur les nids ! Seulement pourvus de leur duvet et non d’un plumage imperméable, ils seront encore dépendants et dans les pattes de leurs parents, jusqu’à leur mue.
La dépression de ces derniers jours a entraîné le blocage du chenal Lemaire par la glace. Nous remontons donc le chenal Neumayer pour aller passer la nuit à proximité de l’île de Cuverville, d’où nous rayonnerons les prochains jours. En 2h de navigation, nous observons une dizaine de baleines à bosse ! Incroyable ! Les sommets, découpés sur un ciel bleu et semblant plonger dans la mer, ne font qu’accentuer la magie de l’instant. Nous arrivons à Cuverville dans la soirée, en croisant de nombreux gros icebergs dans une lumière rasante.
Nous embarquons pour une promenade en zodiac entre les îles Rongé et Cuverville. Nous tournons autour d’une dizaine d’icebergs avant de trouver trois phoques de Weddell au repos sur quelques rochers recouverts de neige. Puis au loin, deux formes aplaties sur deux petites plaques de banquise à la dérive. Ce sont deux léopards des mers, dont une femelle qui doit mesurer plus de 3,5m. Notre approche ne les effraie à aucun moment. Certains de n’avoir aucun prédateur, même 8 français dans un zodiac, ne mérite qu’un bâillement et un clignement d’œil…
La beauté des lieux dilue le temps. Nous rentrons au Hans Hansson, après deux heures de balade sur l’eau.
Le temps du déjeuner pour se réchauffer, nous repartons pour débarquer à Cuverville. Les papous (toujours eux !) sont en nombre et certains n’hésitent pas à aller nicher dans des endroits très escarpés… À notre tour, nous montons pour avoir une vue sur le jardin d’icebergs en contrebas. Certains servent même de plongeoir aux plus joueurs et nous prenons beaucoup de plaisir à les regarder faire leurs acrobaties. La transparence de l’eau nous laisse entrevoir l’agilité avec laquelle ils se meuvent une fois dans leur élément. De vraies torpilles !
Nous partons pour une navigation dans le chenal Errera en direction de la Baie du Paradis, nommée par des baleiniers épris de poésie au début du siècle dernier ! Nous avons un temps splendide et nous slalomons entre de magnifiques et énormes icebergs.
Nous débarquons à la base argentine estivale Almirante Brown, notre premier débarquement continental ! Fermée cette saison, pour raison sanitaire, nous contournons les différents bâtiments, tout en croisant quelques papous, avant de nous lancer dans une petite ascension, jusqu’au point de vue panaoramique sur toute la baie. Quelques téméraires (Patrick, Honorine, Frédéric, Naomi notre Chef, ainsi qu’Emil le troisième officier) décident ensuite d’expérimenter le plongeon polaire, depuis le bateau ou la plage, dans une eau entre 0° et -1°C ! Chapeau !
Le ciel se voile à peine et les eaux de la baie sont tellement calmes que nous pouvons y voir le reflet des montagnes ! Une petite balade en zodiac clôture notre fin de journée pendant laquelle nous apercevons un phoque crabier et un phoque de Weddell, eux aussi profitent de cet instant de tranquillité.
La journée se termine sur un petit air festif où nous nous retrouvons avec l’équipage pour célébrer l’anniversaire de notre guide Jennifer.
Ce matin, nous montons sur l’île de Danco. Le vent se lève et il pleut même un peu. Nous apercevons furtivement un petit rorqual depuis notre surélévation. À la descente, nous retrouvons certains manchots sur notre chemin. Notre trace semble les avoir plus séduits que leur habituelle autoroute ! Priorité aux manchots. Nous patientons.
Un léopard des mers fait une pause sur un glaçon à proximité de la plage de la colonie. Si la faim le tiraille, il n’aura pas grande distance à parcourir !
Avant de remonter à bord, un petit groupe participe à la collecte de phytoplancton et à la mesure de la salinité et de température de l’eau avec Helena et Jarrad. Nous enregistrons et conditionnons les échantillons dès que nous remontons à bord. Grâce au microscope, nous pouvons observer un petit éventail des différentes espèces collectées. C’est impressionnant de constater que certains organismes ont une forme naturelle parfaitement cubique !
Nous avions prévu de débarquer dans l’après-midi à Neko, dans la baie d’Andvord, mais le vent continental souffle trop fort et ne semble pas mollir avant plusieurs heures. Nous décidons de faire demi-tour et de prendre de l’avance sur la navigation du lendemain. Nous nous dirigeons donc, pour 6 heures de navigation, vers la Baie de Wilhelmina. Notre après-midi sera rythmé par un peu de repos, sorties sur les ponts extérieur, une conférence et un film sur le Commandant Jean-Baptiste Charcot.
Nous quittons notre abri à Enterprise pour aller explorer la Baie de Wilhelmina à la recherche d’un morceau de banquise côtière, même si la probabilité d’en trouver à cette saison reste faible. Nous croisons la route de quatre baleines à bosse baleine, dont une avec son jeune de l’année, venus s’alimenter dans les eaux riches en krill de l’Antarctique, ainsi que deux de rorquals à museau pointu de l’Antarctique, petits et furtifs. Nous revenons à Enterprise où nous mouillerons à nouveau pour la nuit.
Nous partons pour une balade en zodiac autour de l’épave du Governøren, un des premiers navire-usines norvégiens dédiés à la chasse à la baleine. En 1930, un incendie se déclare à bord et l’équipage décide d’échouer volontairement le navire dans une des baies de l’île d’Enterprise. Les 18 membres d’équipage seront sauvés. La houle et le vent, encore une fois, écourtent notre sortie. Mais l’équipage nous prépare un bon barbecue au charbon sur la plateforme arrière du bateau. Emmitouflés dans nos parkas, nous profitons de notre moment en terrasse Antarctique et trinquons tous ensemble à cette belle aventure que nous sommes en train de partager !
Courte navigation jusqu’à Portal Point, à l’entrée de la Baie Charlotte, pour un dernier débarquement continental. Sur le trajet en zodiac entre le bateau et le site, nous allons voir 9 phoques crabiers qui se reposent sur un morceau glace à la dérive. Une fois à terre, nous nous préparons à commencer notre marche quand notre pilote de zodiac Nahuel, nous appelle par radio, pour nous annoncer qu’une quinzaine de phoques jouent autour de lui. Il revient tout naturellement nous chercher, et nous partons avec lui pour 30 minutes d’interaction avec les phoques qui, curieux, s’approchent très près de nous. Incroyable moment ! On ne sait plus vraiment qui observe qui !
Nous retournons ensuite à notre site de débarquement et entamons les premiers 75 m de notre marche quand soudain nous apercevons des orques au loin, à l’entrée de la baie. Nous renonçons sans y réfléchir à deux fois à la marche, et rappelons Nahuel pour qu’il vienne nous rechercher. Nous finissons par retrouver le pod d’une dizaine d’orques et allons suivre leur direction pendant environ 45 minutes avant d’apercevoir 2 baleines à bosse dans la même direction, qui soufflent fort et laissent filer un cri quand les orques sont trop proches. Seuls dans la baie sans vent, l’écho des souffles portent loin. Nous passerons 3 heures à vivre ce moment privilégié entre orques et baleines. Nahuel nous propose d’éteindre le moteur un instant pour écouter en silence ce qui nous entoure. Les cris d’oiseaux, le pétillement des bulles d’air relâchées par la fonte des morceaux de glace, le craquement des glaciers, et le souffle des cétacés font monter l’émotion… Jusqu’à notre retour sur le Hans Hansson, nous serons bénis ! Un petit rorqual de l’Antarctique accueille notre retour à l’arrière du bateau… Nous reprenons la navigation vers l’île des Deux Hummocks pour débarquer à Hydrurga. Un petit débarquement intime où nous attendent une colonie de manchots à jugulaire et de cormorans antarctiques avec leurs poussins, une dizaine de phoque de Weddell, 5 otaries à fourrure (nos premières), des pétrels géants avec juvéniles, des becs en fourreau (chionis), des goélands dominicains… Une journée indéniablement hors du temps !
Depuis le point de mouillage, nous partons en Zodiac pour un débarquement à l’île de Hainaut dans la baie de Mikkelsen. Un magnifique iceberg multicolore a trouvé son nouveau point d’équilibre après s’être balancé pendant plus d’une heure hier soir, après notre arrivée. Quelques vestiges de baleines sont visibles depuis la plage et de nombreux phoques de Weddell sont endormis sur la neige. L’un d’eux nous fait même l’honneur de chanter pendant un instant. Alors que certains manchots sont bien installés sur leur nid avec des petits plus ou moins jeunes, d’autres en sont encore à la construction du nid ! Sûrement de jeunes reproducteurs par totalement au point… Un parent se redresse et sous son abdomen apparaît un poussin encore lové dans sa coquille.
Des chionis peu farouches viennent nous picorer les bottes pour savoir si, à tout hasard, il y aurait quelque chose à récupérer dans le guano qui couvre nos bottes. Nous apercevons d’ailleurs un poussin de chionis, qui attend d’être nourri, caché derrière les escaliers du refuge argentin installé sur l’île. Avant de remonter à bord, nous menons notre deuxième campagne de science participative et de collecte de plancton. L’après-midi sera dédiée à une navigation « houleuse », qui aura raison de certains d’entre nous ! La délivrance aura lieu 10 heures plus tard, avec notre entrée dans la caldera de l’île de la Déception, un volcan effondré sur lui-même, où nous passerons deux nuits.
Nous débarquons à Whalers Bay (la baie des baleiniers) qui a été une station baleinière norvégienne jusqu’en 1931, puis une station de recherche anglaise jusqu’aux éruptions de 1967 et 1969. Nous nous promenons entre les différents artefacts et le peu d’otaries arrivées pour muer avant l’hiver. Nous montons à la Fenêtre de Neptune (Neptune’s Window), un décroché dans le relief de la caldera qui servait de vigie aux baleiniers pour connaître les conditions de mer à l’extérieur, savoir si des baleines étaient sur le secteur et si des bateaux-harponneurs étaient sur le retour. Quelques ophiures sont échouées sur le rivage, et enfin quelques vapeurs apparaissent, indiquant que l’activité sismique est permanente. Nous plongeons nos mains dans le sol et nous ressentons la chaleur dès les premiers 10 cm.
Nous naviguons vers le fond de la caldera pour notre second débarquement à Telefon Bay pour une marche jusqu’au bord du cratère. Motivés que nous sommes (!), nous continuons notre ascension pour aller jusqu’à un point de vue panoramique sur les 12 kms de diamètre de la caldera. Le ciel se couvre et le paysage devient lunaire. On marche dans un mélange de cendre et de pierres volcaniques. Nous redescendons sous quelques flocons, sur une pointe de langue glacière recouverte de sédiments et nous longeons la plage parsemée d’une dizaine de phoque de Weddell. Une très belle journée à 4 saisons dans un décor d’estampe japonaise.
Nous partons de l’île de la Déception, un peu appréhensifs de sortir de la caldera car le vent s’est levé et que nous étions à minima abrité. Quelle météo nous attend après la passe ? Après quelques bons coups de gites, dès la sortie, nous nous stabilisons et nous surfons sur une houle plus agréable qu’il y a deux jours. Quel soulagement, même si nous allons rouler environ 5h. Nous arrivons à Half-Moon (Demi-Lune) dans la Baie de la Lune en début d’après-midi. Nous retrouvons quelques manchots à jugulaire un peu agressifs entre eux, avec des poussins bien portants, bientôt prêts pour leur mue, dernière étape avant d’être totalement indépendants. Nous prenons un moment sur une grande plage pour admirer un paysage panoramique avec de nombreux glaciers et un soleil descendant. Chacun s’isole sur un petit périmètre, le temps de profiter de ce petit bout du monde qui nous semble entièrement réservé !
Nous traversons le bras de mer pour rejoindre l’île de Greenwich. Nous débarquons après notre dîner à Yankee Harbour, un site étendu sur une moraine frontale. Nous apercevons nos premiers jeunes éléphants de mer, plutôt opportunistes, installés au milieu de colonies de manchots papous. Quelques poussins insistants courent après leur parent pour tenter d’obtenir un peu de nourriture. Les courses-poursuites portent à rire ! Le soleil descend derrière les reliefs de Shetlands du Sud et le ciel se teinte de tons pastel, les vagues font rouler les galets, les cris des manchotières s’intensifie et une nouvelle fois, l’instant est empreint de magie…
Nous quittons Yankee Harbour sous un soleil magnifique et mettons le cap sur l’île du Roi Georges (King George Island). Déjà la dernière journée d’un incroyable voyage, plein de surprises et de rebondissements. Après 5h de navigation, nous arrivons dans la baie, en face de la base chilienne Frei, pour notre dernier point de mouillage. Mais avant de retourner progressivement à la civilisation, nous descendons sur la petite plage de l’île Adley, pour notre dernier débarquement, pour tenter d’apercevoir la seule espèce de manchots que nous n’avons pas encore vu : les Adélies !
Noyés au milieu d’une foule de manchots papous, et après une recherche fastidieuse aux jumelles, un adulte et 6 jeunes en mue surgissent de derrière un rocher et nous font honneur de leur présence 5 min, avant de disparaître à nouveau. La cerise sur le gâteau ! Juste pour nous. Nous n’aurions pas pu être plus chanceux pendant ce voyage concernant la faune : nous avons vu toutes les espèces qui sont présentes sur le secteur ! Mais au-delà de cette check-list complète, nous avons pu assister à des moments inoubliables, dans un cadre spectaculaire, juste en prenant le temps d’observer leur comportement au sein de leur milieu naturel. Ce voyage a également été une très belle aventure humaine ! Les rires ont souvent fusé, les débats nous ont animé et les parties de carte bien amusé. La bonne humeur et la disponibilité de l’équipage a bien entendu contribué à la réussite de cette croisière ! Entre émerveillement, flexibilité et bienveillance, c’est sans nul doute, les yeux pétillants et acquis au virus polaire que nous quittons ces latitudes australes…
Suivez nos voyages en cours, grâce aux carnets de voyages rédigés par nos guides.
Messages
Message pour Honorine
Nous savions qu’ à ton retour, tu allais nous faire rêver ….. Ce premier compte rendu reçu de GE déjà nous laisse présager à quel point tu dois te régaler.
Profite bien, ramène nous de belles photos
Colin se joint à nous pour te faire de grosses bises
Pour tout le monde mais surtout pour Anie et Patrick SAURY profitez bien de votre voyage et à bientôt pour d’autres aventures. Bises
Profitez au maximum de cette expérience que j’espère pouvoir faire un jour. A très bientôt la joie de vous lire et de mieux vous suivre
Je viens de lire le premier compte rendu de G E. Vous avez déjà fait de belles rencontres mais apparemment la 1ere nuit…
Je vous embrasse
Michèle
Un message pour Honorine.
Et bien, tu commence l’année de façon grandiose ! Encore une fois…
Je te souhaite une superbe croisière, avec plein de phoques léopards, baleines de toutes sortes et des paysages absolument magnifiques !
Christophe
Magnifique Antarctique ! Profitez tous bien de ces moments extraordinaires et ces rencontres tellement émouvantes.
Bises à Jean-Luc et Fred