Bruno Guégan
Grand Nord
31 mai
11 juin 2019
Ce séjour en Islande réalise le Grand Tour, permettant ainsi la visite des sites les plus réputés, quelques-uns des plus secrets aussi. Il offre par ailleurs une journée extraordinaire aux îles Vestmann, cet archipel volcanique et peu visité posé au large des côtes.
Bruno Guégan
Grand Nord
31 MAI > 11 JUIN 2019
Arrivée comme prévu à 16h à Keflavik sous un temps dégagé qui dès la sortie de l’avion nous permet de voir en même temps Reykjavik et le Snaefellsjökull, le célèbre volcan décrit par Jules Verne. Après une heure de route où nous pouvons apprécier déjà nos premières coulées de laves anciennes, nous découvrons notre hôtel au centre de Reykjavik. Petite promenade commentée du centre-ville et nous rejoignons notre restaurant avec vue sur le port.
Départ pour le cercle d’or, longue route avant d’arriver dans la plaine de Hveragerdi, où les serres poussent autant que les fruits qu’elles produisent. Production liée à la présence de nombreuses sources chaudes qui permettent un chauffage constant et peu couteux. Puis route plein nord vers Gullfoss, la fameuse chute d’or, cascade à deux niveaux qui se jette d’une hauteur totale de 32m dans un étroit ravin orné d’orgues basaltiques. Au loin, nous pouvons admirer la calotte glaciaire du Langjôkull. Puis nous rejoignons Geysir, la commune qui a donné le nom au geyser ce qui veut dire jaillir en Islandais. Après un bon repas, nous allons essayer de « coincer » cette fameuse bulle bleue quand explose le Geyser, il est capricieux aujourd’hui et un peu coquin, car le vent détourne le geyser et arrose copieusement les spectateurs mal placés.
Un petit tour pour admirer les sources aux eaux turquoises et déjà nous devons repartir pour le site de Thingvellir, référencé comme étant le premier parlement Européen. Nous traversons ce site et pouvons, avant de monter vers les failles, admirer quelques oiseaux sur le lac, de très près : canard pilet, phalarope à bec étroit, plongeon catmarin, fuligule morillon, grive mauvis, oie cendrée, chevalier gambette et un couple d’arlequin plongeur, alors qu’au loin un pluvier se fait entendre. Thinvellir est un parc national, c’est aussi un lieu que les Islandais respectent profondément comme le lieu où s’est forgé le destin de leur nation.
Nous reprenons notre route vers le Hvalfjördur, le fjord des baleines d’une longueur de 30km et de 84m de profondeur. Un bon port qui fut pendant la dernière guerre une grande base navale pour notamment préparer les convois qui partaient pour la Russie à partir de 1942. Nous passons devant la tristement célèbre usine de dépeçage des baleines, activité encore pratiquée par les Islandais, malgré le peu d’intérêt financier.
En route pour la péninsule de Snaefellsnes, nous longeons d’abord cette côte encombrée de nombreux récifs qui furent fatals au « Pourquoi Pas », le bateau du commandant Charcot qui malheureusement périt avec 45 marins à cette occasion. Nous contournons l’Elborg, volcan typique d’Islande et rejoignons le site d’Ytri Tunga pour aller observer les phoques. C’est marée basse, et ceux-ci sommeillent allongés sur des rochers et notre présence ne les préoccupe pas, nous en profitons pour commencer notre bird watching. Plus tard, nous rejoignons la petite chapelle de Budir, sobre et toute de noir vêtue, elle apparait magnifique dans cette sobriété.
C’est l’heure du lunch confortable d’Arnastapi et nous repartons pour une promenade de deux heures le long des falaises de basalte, c’est une succession d’orgues basaltiques ornée de fientes de mouettes tridactyles qui niche en vociférant des « kitiwake » rappelant leur nom anglais. La promenade se prolonge à travers une langue de lave parsemée de fleurs de toundra. C’est au petit port de Hellnar que nous retrouvons notre bus.
Nous faisons un bref arrêt devant Londrongar, falaise peuplée de mouettes et de guillemots. Nous rejoignons le phare d’Ondverdames par une piste étroite et chaotique, un fabuleux spectacle mêlant oiseaux et falaises, nous permet d’admirer à nouveau : Guillemots de troïl et Brunnich, pingouin Torda, mouette tridactyle et fulmar. Nous reprenons notre route direction Olafsvik, port de pêche et chef-lieu de la région. C’est aussi, ici, que séjourna le célèbre Christophe Colomb qui appris ainsi l’existence de terres à l’ouest du Groenland découverte depuis 400 ans par le fils d’Erik le Rouge, Leif EriKson.
Après une petite halte ornithologique à Rif, ce qui nous donna l’occasion entre autres d’observer des centaines de phalaropes à bec étroit, nous terminons notre journée à l’unique hôtel de Grundafjordur.
Journée de transfert pour rejoindre Akureyri à presque 400km dont 180km de piste. Nous passons tout d’abord devant Stykkisholmur, lieu de traversé de Breidafjord par le célèbre ferry Baldur. Puis, nous rencontrons les quelques milliers d’îles qui sont autant de récifs pour ceux qui osent s’aventurer dans ces eaux aux courants particulièrement violents. D’ailleurs nous ne tardons à voir les restes rouillés d’un bateau de pêche. Cette zone est aussi le lieu de nidification du pygargue à queue blanche, 2,20m d’envergure et 6 kg de quoi inspirer le respect ! C’est le cousin du pygargue à tête blanche, emblème des États-Unis. Puis nous passons devant la vallée où habitait Eric le rouge, célèbre Viking qui, bannit de l’Islande suite à quelques crimes, entreprit de s’installer avec succès au Groenland dont il donna le nom. Son fils Leif Erikson fut vraisemblablement le premier Européen à s’installer sur le continent américain presque cinq cents ans avant Christophe Colomb.
Puis nous traversons les terres qui séparent le Hammsfjord du Hrutafjord, lieu où nous ferons une petite pose technique dans une station-service réputée par les utilisateurs de la nationale 1. Déjeuner à Hvammstangi, capitale de l’observation des phoques et qui a un petit musée de la nature. Quelques photos sur le musée de plein air et nous repartons sur la nationale 1. Nous arrivons de le Skagafjord où se trouve l’île de Drangey lieu de la fameuse saga de Grettir. Nous rejoignons et visitons l’écomusée de Glaumbaer, maison couverte de terre végétalisée, l’occasion de s’imprégner de l’ambiance des fermes du 19e siècle .
Route finale vers Akureyri en passant un col de montagne à 580m et admirant ces belles vallées glaciaires. Un arrêt pour « magasiner » à Akureiri et un petit tour pour voir l’ancien quartier de cette ville près d’un fjord qui s’encombre progressivement et naturellement. Ce soir promenade à la recherche des lagopèdes et peut-être que de l’hôtel verrons-nous le souffle de quelques baleines.
Nous quittons Akureyri sous une fraiche neige accompagné d’un petit vent rafraichissant, un vrai temps d’Islande. Avant tout, arrêt à Godafoss, cette superbe cascade en fer à cheval dont les embruns se mélangent sans problème avec cette bruine neigeuse qui nous accompagne. Toutefois cette cascade est splendide et mérite que l’on s’y mouille. Direction le lac de Myvatn, le lac des mouches, aujourd’hui avec un vent fort et une pluie bien présente, il ne mérite pas son nom, car pas un seul moustique ne risque à se sortir par un tel temps. Cela n’empêche pas, par contre, les oiseaux d’eau d’être bien présents, et pendant une promenade de presque deux heures, nous admirons : Chevallier gambette, courlis corlieu, phalarope à bec étroit, arlequin plongeur, garot d’Islande, Harelde boréal, pour ne citer que les plus remarquables.
Et tout cela, bien entendu, à quelques mètres, observables sans jumelle. Après avoir déjeuner en présence des vaches locales, mais pas le même repas ! Nous faisons route vers les chutes de la Jökulsa, d’abord nous empruntons un chemin à travers les blocs de laves plus ou moins érodés pour rejoindre Selfos , encore un magnifique rideau d’eau qui barre la rivière. Puis c’est la somptueuse et majestueuse chute de Dettifos, la chute la plus puissante d’Europe, nous nous en apercevons vite et revenons un peu humides à notre bus, avec un sourire un peu moqueur de notre gentil chauffeur.
C’est l’heure du bain dans les eaux chaudes de Myvatn pour une partie du groupe, pendant que l’autre partie va compléter sur le lac ses connaissances en ornithologie, saluée par les parades bruyantes des bécassines des marais. Ce soir après un bon repas et un récapitulatif sur les oiseaux, le sommeil ne se fait pas attendre …..
Un vrai temps d’Islande, il neige et la route est déjà saupoudrée de blanc, nous arrivons près du Krafla, le chemin est masqué par la neige et ne permet pas de s’aventurer vers le champ de lave principal. Nous décidons de changer de programme et d’aller jeter un coup d’œil sur le cratère du Viti, celui-ci fait apparaitre son bleu habituel, un peu atténué par la neige des environs. Alors qu’une soupape d’un puits de forage de l’usine géothermique proche fait entendre un rugissement impressionnant. Nous redescendons voir le site des solfatares de Namafjall, certains en profiteront pour faire une bonne cure de vapeur de soufre préventive pour cet hiver. Après avoir fait le tour du site, nous reprenons la route pour aller sous terre nous rendre compte de la vie des rivières d’eaux chaudes qui s’infiltrent au gré des affaissements sous terre. Enfin, nous rejoignons le site des châteaux noirs, remarquable phénomène géologique, image de la lutte de la pierre contre l’érosion.
Route pour Husavik, lieu où le premier Viking norvégien est arrivé accidentellement en Islande, sans toutefois y rester. D’après les sagas, il laissa là, deux esclaves que nous n’avons jamais retrouvés. Déjeuner et première initiation aux baleines dans le musée consacré à ce sujet. Enfin nous embarquons sur un bateau de Whale Watching. A peine la jetée du port passé que déjà deux passagers donnent à manger aux poissons, ils resteront ainsi collés au bastingage pendant les trois heures de navigations, les passagers de Grands Espaces, eux, furent plus téméraires, mais certains subiront quand même la loi de la grosse mer. Nous irons ainsi, jusqu’à l’île aux macareux, ceux-ci sont bien présents, et nous pouvons les observer péchant à proximité du bateau.
Route maintenant vers l’autre rive de la baie, où régulièrement sont observées des baleines. C’est deux baleines à bosse qui pèchent tranquillement et que nous allons observer longtemps au plus près du bateau, celles-ci ne sont pas inquiètes et passent et repassent devant nous, faisant oublier un moment notre « machine à laver ». Le retour vers le port se fait avec les yeux émerveillés, mais aussi avec soulagement pour la plupart d’entre nous. Demain route vers Egilstadir.
Aujourd’hui, nous avons une longue route de transition entre la côte Nord et l’Est de l’Islande. Nous partons donc d’Husavik sous la neige, direction Kopasker. Nous longeons la mer et passons à moins de 30km du cercle polaire. Nous atteignons le grand et magnifique delta de la Jökulsa et nous nous arrêtons à Asbyrgi dans le parc national de Jökulsarglufur ( à lire comme cela ne se prononce pas …), classé en 1973 ,il couvre une superficie d’environ 150 km². Les parois abruptes de basalte forment un fer à cheval dont les Vikings attribuaient la propriété au cheval d’Odin, Sleipnir qui avait huit pattes.
Au centre, une végétation luxuriante tranche avec l’aridité habituelle des terres islandaises. Un petit lac laisse apercevoir un couple de garrots d’Islande, quant au phalarope à bec étroit, il vient au-devant de nous avec son style personnel très mécanique. Tout autour un nombre incroyable de bécasses des marais paradent, et laissent entendre parfaitement le frottement de leurs plumes caudales. Sur les falaises de nombreux fulmars font eux aussi entendre leur présence. Personne n’est pressé de partir de ce petit paradis et c’est avec regret que nous reprenons notre route et arrivons vers kopasker.
La réalité d’une Islande pauvre et qui se meurt après la surpêche à la fin des années 1960. Nous essayons de guetter les plongeons catmarin, hôtes habituelles des étangs. Nous traversons la péninsule de Melrakkaslétta, la péninsule aux renards, malheureusement ceux-ci ont subi aussi la folie des hommes et leur nombre est en forte diminution et nous ne verrons pas la queue d’un renard ! Promenade à Sandnes pour admirer ses célèbres falaises agrémentées par de nombreux oiseaux, l’occasion aussi de voir dans la toundra un lagopède Alpin. Nous rejoignons Thorshöfn où notre déjeuner nous est servi au restaurant typique local, ce port a encore une activité de pêche importante et une conserverie qui envoie du poisson essentiellement en Europe.
Nous reprenons notre fier et beau bus, pour rejoindre Egilstadir. Nous faisons un petit tour par Bakkafjordur pour, là aussi, constater combien, il est difficile de continuer à vivre dans cette région. Tout le long de la route nous rencontrons de très nombreux eiders, et constatons, l’entente entre l’homme qui exploite le duvet, mais qui en même temps protège les eiders des prédateurs ce qui donne lieu à la présence d’un grand nombre d’eiders dans certains champs. De la route, nous apercevons un petit groupe de rennes, somptueuse observation dans un décor grandiose. Quelques kilomètres plus loin, arrêt technique dans un décor non moins somptueux avec en arrière-plan des montagnes fraichement enneigées, et en premier plan quelques cygnes sauvages qui cherchent à installer leurs nids.
Nouvel arrêt à la belle cascade de Rjukandi dans le Jokuldalur, une chute de 139m de haut de toute beauté. Nous atteignons notre hôtel dans un havre de verdure à proximité de Egistadir.
Départ d’Egilsstadir sous une température 3 fois plus élevée que la veille soit 3 degrés, encore un peu frais pour sortir les shorts ! La route traverse un superbe massif montagneux dont les sommets enneigés nous rappellent plus les Alpes que les volcans Islandais. Une petite halte photo pour immortaliser les lieux et nous entrons dans un tunnel de 12 km, c’est sans aucune malice, bien entendu, que Bruno nous interpelle sur le caractère tellurique de la région.
Nous ressortons vivant de ce tunnel et abordons immédiatement le fjord de Reykdar où se trouve une de ces fameuses usine d’aluminium qui nécessite beaucoup d’électricité et donc de noyer de splendides vallées, il semble que les Islandais souhaitent modérer ces installations pour privilégier le tourisme, un bon choix me semble-t-il.
Nous atteignons maintenant Faskrudsfjordur, le fjord des français, cette ville fut le théâtre de nombreuse activités de pêche menée notamment par les Français. Ceux-ci y construisirent un hôpital et une chapelle. Ce fut aussi les lieux où coulèrent entre 300 et 400 bateaux, et où périrent près de 3000 marins. Le cimetière des français en est un témoin permanent.
Nous visitons les lieux, ainsi qu’un musée reconstituant l’intérieur d’une goélette accompagnés par une charmante et dynamique Islandaise. Nous reprenons notre route vers Breddalsvik où nous déjeunons, puis nous visitons le petit port de Djupivogur . Enfin nous faisons halte au phare pour aller profiter de cette plage et regarder les laisses de mer, un inventaire du fond de la mer arrachée par les vagues et les courants, certains en profitent pour ramasser quelques pierres et subtiliser un peu de sable noir. Nous arrivons à Hofn, et allons admirer une belle colonie de sterne arctique. Il est temps d’arriver, nous aussi, à notre nid pour la nuit, comme d’habitude en pleine campagne accompagnés par les nombreux chants d’oiseaux.
Tôt ce matin, départ pour le célèbre lagon du Jokulsarlon, notre route est bordée de dune où apparaissent de nombreuses bernaches nonette. Plus loin nous apercevons quelques chevalier gambette affolés sur la route, la présence d’un renard polaire révèle les raisons de ce spectacle. Nous arrivons à Jokulsarlon et nous dirigeons tout de suite vers la plage aux bijoux. Un lieu où les glaçons et growlers (ou bourguignons) deviennent de véritables diamants blancs sur fond de sable noir, accompagné par des labbes parasite et grands labbes, la beauté naturelle pure.
Nous allons maintenant vers l’intérieur du lagon, là un engin amphibie nous emmène pour une promenade d’une heure commentée dans le lagon où se côtoient phoques et icebergs, ces dernier font ressortir leur multiples nuances de bleue. La langue glaciaire descendant du Vatnajokull est très visible et semble très proche malgré ses huit kilomètres de distance. A peine revenu, nous partons pour un autre lagon surplombé d’une immense langue glaciaire.
Après le déjeuner nous faisons route vers Ingolfjsholdi, là nous attend une charrette tirée par un tracteur pour franchir l’immense cordon de sable parfois recouvert par la mer qui relie la côte à l’île. Au bout nous attendent de très nombreux grands labbe qui se laissent approcher à quelques mètres surtout quelques macareux qui se laissent observer à moins de dix mètre avec beaucoup de complaisance. Nous resterons sur cette île qui vit l’arrivée du premier colon de l’Islande, le Viking Ingolfr Amarson, plus d’une heure et demi et là quittons avec regret.
Nous prenons une petite route très chaotique pour aller observer de près un magnifique glacier. Les crevasses que nous surplombons sont impressionnantes, à l’entrée une plaque en mémoire de deux jeunes allemands disparus en 2007, nous rappelle aussi la dangerosité de ces glaces. Direction notre hôtel le Laki, sans doute parce que le Laki a donné à ces vallées leurs coulées de laves. Ce volcan fit une très longue éruption en 1783 et dégagea d’énormes quantités de laves et de fumées toxiques qui tuèrent beaucoup d’Islandais et eu des répercussions sur les cultures en Europe. Certains attribuent au Laki, une responsabilité dans la révolution Française. Cela ne va pas nous empêcher de nous reposer après une journée si bien remplie et physiquement un peu éprouvante.
Nous quittons notre confortable Laki Hôtel pour rejoindre la route Nationale 1 appeler ainsi car, il n’y en pas deux. Pendant une heure nous longeons les restes des coulées du Laki, et nous nous arrêtons rapidement pour prendre quelques photos du Myrdalsjokull, le glacier de la vallée du marais d’une superficie de 596 km², le quatrième glacier d’Islande, nous en profitons pour toucher ses tapis de mousses gris vert, le racomitrium. Nous arrivons à Vik, petite bourgade de 200 âmes, mais très active l’été car elle compte une petite fabrique de vêtements.
Une occasion pour aller « magasiner », et aussi aller admirer les sables noirs battus par les vagues dont le blanc des écumes donne un contraste saisissant. Nous rejoignons maintenant Reynisfjara, lieu de magnifiques orgues basaltiques et de spécificités géologiques les reynisdrangars.
Les reynisdrangars sont en fait un ensemble de rochers appelés stacks. Un stack se présente généralement sous la forme d’un pilier ou d’une aiguille rocheuse. Fruit de l’érosion qui frappe le littoral, année après année, siècle après siècle, le stack n’est plus rattaché à la falaise à laquelle il appartenait. Avec l’avancée de la mer, qui « grignote » la terre, le stack finit bien souvent par se retrouver seul, isolé au large.
Nous poursuivons notre route et atteignons bientôt Skogar, toisé par le fameux Eyjafjallajokull (glacier du mont des îles) qui rappelons-le est un glacier et non un volcan et qui culmine à 1600m. Avant le repas nous allons prendre une petite douche sous cette cascade de 60m de haut et 25 m de large. Puis après le repas nous gravissons la colline et allons admirer les cascades, plus petites mais toutes aussi jolies, une promenade fortifiante. Après Skogar, nous reprenons la direction de Reykjavik avant de s’arrêter rapidement à une autre cascade Seljalandsfoss. Située à seulement quelques centaines de mètres de la route 1, à la sortie de la région de Thorsmörk cette chute d’eau est particulièrement impressionnante avec ses filets d’eau qui tombent de plus de 65 mètres ! Et surtout nous donne la possibilité particulière de pouvoir en faire le tour, l’occasion d’une belle douche.
Nous prenons maintenant une piste plein Nord et rejoignons une ancienne île dans la vallée de Thorsmörk, une dernière promenade ornithologique avant un repos bien mérité !
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Messages
Un petit coucou affectueux à toi, après notre retour à Paris . Bonne continuation sur ce nouveau tour de l’archipel. Nous envoyons un salut amical également à notre chef préféré, Christophe , ainsi qu’à Anaïd, Adrien, Laurent , sans oublier Gilda. A bientot , nous espérons , pour de nouvelles aventures . David et Christelle