Michel Rondeau
Galapagos
29 novembre
11 décembre 2018
À bord du Galaxy II, décembre 2018
Michel Rondeau
Galapagos
Vol Paris-Amsterdam-Quito, arrivée en fin d’après-midi et, après un assez long temps de transfert (la circulation dans la capitale de l’Equateur est congestionnée à certaines heures) installation à l’hôtel Reina Isabel situé dans la partie moderne de la ville.
Le dîner est pris dans un restaurant tout près.
La découverte de cette cité andine perchée à 2800 m d’altitude se fait avec notre guide local Miguel : nous commençons par une vue panoramique depuis le Panecillo, la colline qui domine la ville (l’immense statue de la Vierge ailée est une forme de protection pour ses habitants) et continuons par la visite de sa partie coloniale s’étendant juste au pied : l’église du couvent franciscain ainsi que sa voisine de la Compagnie de Jésus nous ont ébloui par leurs dorures ; la cathédrale nous a offert une belle vue sur la Plaza de Independencia et notre déambulation s’est terminée dans les rues étroites du centre historique.
Le vol vers les Galapagos comporte une escale à Guayaquil et se termine sur le petit mais moderne aéroport de Baltra. Un bus nous amène ensuite à Puerto Ayora (la principale ville de l’archipel) où nous attend notre navire, le catamaran Galaxy II.
Notre guide local, Nadine, parfaitement francophone, nous conduit ensuite, non loin de la ville, au centre d’élevage de tortues terrestres. Le parcours est bordé de végétation halophyte (adaptée aux sols salés) et xérophyte (adaptée aux conditions de sécheresse) comme les remarquables cactus arborescents du genre Opuntia.
Nous rejoignons à la nuit tombée notre catamaran pour le dîner et un sommeil réparateur.
Embarquement très tôt sur les deux zodiacs (les pangas pour l’appellation locale) pour la petite île Tintorera. Le parcours balisé se déroule sur une grande coulée de lave de couleur noirâtre (des basaltes), à la surface chaotique et nous permet une première approche de la faune de l’archipel : iguanes marins, crabes rouges, otarie des Galapagos, etc.
L’après-midi, la sortie sur un autre grand épanchement de laves noirâtres creusé de multiples lagunes nous fait découvrir le ballet des frégates se baignant dans l’une d’elles. Des gallinules (poules d’eau), un couple de flamands roses complètent ces observations.
La végétation y est très rare, seuls les cactus des laves arrivent à pousser sur ce milieu des plus hostiles.
L’environnement de la sortie matinale est bien différent de celui de la veille : nous naviguons avec nos deux zodiacs dans des chenaux marins plus ou moins fermés, ourlés de palétuviers, où nous arrivons à surprendre 3 espèces de hérons et où des tortues marines glissent avec aisance dans leurs eaux claires.
Au retour sur le bateau nous avons la chance d’observer des dauphins qui nous accompagneront un bon moment à l’avant des deux coques tout en nous faisant profiter de leurs cabrioles.
La végétation du parcours de l’après-midi est typique des milieux arides avec en particulier une sorte de cotonnier, un faux pommier vénéneux. De grandes tortues terrestres et des iguanes eux aussi terrestres sont souvent à proximité du sentier. Les pinsons de Darwin et le merle moqueur, également, ne sont pas farouches.
Snorkeling pour terminer cette journée.
Journée iguanes marins on peut dire tant ils sont abondants sur les côtes rocheuses de cette île ; leurs cousins lézards des laves, bien plus petits, se montrent plus actifs. Cormorans aptères, hérons des laves, huitriers-pie complètent ce tableau animalier. Pour la flore nous retrouvons les habituels palétuviers du bord de mer et le cactus des laves.
Un squelette de baleine échoué à plusieurs mètres au-dessus du niveau de la mer témoigne de l’exhaussement du secteur voilà plusieurs années.
Snorkeling pour cette fin de matinée.
Les impressionnantes falaises qui délimitent le volcan Ecuador sur l’île d’Isabela constituent le cadre de nos découvertes de l’après-midi : Fous à pieds bleus, Manchots des Galapagos, Sternes noddi, tortues marines se laissent toujours aussi facilement approcher.
Passage de la ligne équatoriale juste avant le coucher du soleil dans une ambiance bien festive.
L’île de Santiago, comme la majorité des îles de l’archipel, comporte une végétation adaptée à la sécheresse comme les Crotons, les Ipomées, avec des feuilles réduites à des épines ou gorgées d’eau.
Les crabes rouges sont toujours aussi à l’aise escaladant les rebords rocheux des coulées de lave ; deux otaries à fourrure (difficiles à distinguer de sa cousine, l’otarie des Galapagos) ont été aperçues sommeillant dans les anfractuosités du rivage rocheux.
La buse des Galapagos a aussi fait le bonheur des photographes puisqu’elle était posée à quelques mètres des objectifs.
Voisine de Santiago, l’île de Rabida est étonnante par son sous-sol de scories rougeâtres (grande richesse en oxydes de fer), ses grands cactus « raquette » et un arbuste au tronc blanc, le Palo santo, majoritaire sur de nombreuses pentes des scories volcaniques.
L’approche en zodiac de ces énormes falaises et le snorkeling ont bien complété la journée.
Conférence sur Darwin et l’évolution avant le dîner.
On a l’impression d’évoluer dans des lieux mystérieux, secrets tellement les chenaux de la baie des tortues noires ont des entrées difficiles à voir ; et là, dans le silence, on peut observer hérons, Avocettes, Fous à pieds bleus, tortues marines et requins à pointe blanche juste sous nos yeux.
Conférence sur le courant de Humboldt et le climat des Galapagos.
L’après-midi a été mise à profit pour voir des lieux de ponte des tortues marines ; les plongeons ultras rapides des fous nous captivent toujours autant.
Baignade et snorkeling sur cette grande plage des Barges.
Observation des étoiles après le dîner.
La sortie du matin nous a permis de nous familiariser avec une coulée de lave noire que l’on pourrait qualifier de « brute de sortie » tant la vie aussi bien végétale qu’animale n’a pu s’y installer : une surface des plus chaotiques, très crevassée, avec en majorité des formes cordées. La bordant des cônes de scories rougeâtres témoignent d’éruptions explosives plus anciennes.
Snorkeling en fin de matinée.
Sur l’île voisine de Bartolomé, des passerelles en bois conduisant à un mirador nous ont permis d’avoir une belle vue sur les îles voisines marquées de nombreux cônes volcaniques. Malgré l’âge de cet îlot de près d’un million d’années, les traces de vie y sont rares.
C’est le retour à Puerto Ayora (lieu où le groupe a embarqué) et la découverte pour la première fois de la forêt tropicale humide sur les hauteurs de l’île. Elle est composée surtout de Scalesia, une composée arborescente), et abrite de nombreuses espèces d’oiseaux (des gobemouches par exemple). Nous poursuivons par la « ferme des tortues » (ranch El Chato) qui permet l’observation des placides tortues terrestres se vautrant dans leur mare de boue, ainsi qu’un remarquable tunnel de lave.
L’après-midi est libre d’activités.
Cette île située au sud de l’archipel abrite une importante colonie de flamands roses dont la couleur bien marquée tranche avec les eaux grisâtres de la lagune. Là encore on a pu observer des entonnoirs de ponte de tortues marines sur une plage isolée la présence des « crabes fantômes » se manifeste par de petites boulettes sur la plage, à marée basse.
Snorkeling a la « Corona del diablo » (reliefs acérés d’un ancien cratère sous-marin).
Navigation avec les canoës du bord.
Sur une autre plage, l’après-midi, une curiosité nous attend puisque nous avons la possibilité de mettre du courrier (sans affranchissement) dans une « boite aux lettres tonneau » qui servait jadis aux baleiniers à communiquer avec leur famille restée au pays. Après avoir fait le relevé de son contenu nous avons constaté qu’aucune carte postale n’était à destination de la France.
Cette nuit nous avons abordé cette île ancienne, presque sans reliefs, mais à la faune abondante et diversifiée. Au menu les Albatros des Galapagos, les Fous de Nazca, les Paille-en-queue, les Mouettes à queue fourchue et les inévitables frégates.
Otaries, Iguanes marins, lézards des laves sont aussi de la partie.
Snorkeling en début d’après-midi.
Puis le débarquement sur la très belle plage de Bahia Gardner, nous a permis entre autres d’observer le manège de plusieurs merles moqueurs peu farouches à la recherche d’eau perchés jusque sur un sac à dos.
L’eau assez fraîche (autour de 20°C) ne nous a pas permis de rester bien longtemps dedans.
Pour notre dernier jour, nous débarquons sur l’île de San Cristobal, la plus à l’Est, donc la plus anciennement formée. Sa ville principale, Puerto Baquerizo, est la capitale de la province et la seconde en taille de population.
La matinée ne nous permet guère que de visiter le centre d’interprétation du Parc national, de faire les derniers achats avant de gagner l’aéroport tout proche pour l’avion de retour en tout début d’après-midi.
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