Anouck Pascal
Afrique / Comportement animal
9 juillet
21 juillet 2019
Galapagos, las Encantadas, les Îles Enchantées à bord de l’Alya, Juillet 2019
Anouck Pascal
Afrique / Comportement animal
Paris / Genève > Quito
Notre petit groupe se retrouve petit à petit entre Paris ou Genève et Amsterdam, puis Quito. À Quito (située à 2837m d’altitude et étalée sur 52 km de long), Carlos, notre guide local, nous accueille et nous accompagne à l’hôtel Reina Isabel (la reine Isabelle la Catholique qui a financé le voyage de Christophe Colomb). Notre hôtel est situé dans le quartier moderne de Mariscal à la limite de la vieille ville. Dîner au restaurant de l’hôtel, puis nuit réparatrice.
Visite de Quito ou Cotopaxi.
Certains d’entre nous restent en ville pour une visite libre tandis que les autres partent pour une excursion au Cotopaxi, deuxième volcan le plus haut du monde avec 5897 m d’altitude et premier actif ! Cotopaxi signifie « cou de la Lune » en Quichua).
Sur la route, le paysage est dégagé et nous apercevons très bien quelques volcans de la fameuse « allée des volcans » (l’Équateur possède 86 volcans !).
Une petite route de campagne cahoteuse, mais avec un joli paysage agricole nous mène au parc : champs, prairies, vaches laitières… Le tout sous un beau soleil. Le volcan joue à cache-cache avec les nuages, mais se dévoile plusieurs fois en entier !
Le parc Cotopaxi a été créé en 1975. Dès l’entrée du parc, nous nous trouvons dans un écosystème de steppe. Le volcan fait partie des strato-volcans de type strombolien dont la dernière explosion date de 2015.
Balade autour de la lagune LimpioPungo à 3900 m d’altitude. Très vite, les premiers oiseaux se montrent : vanneaux andins, tangaras bleus (azulejos), cinclodes, canards andins, pinsons andins, mouettes andines.
Nous observons aussi la flore : quatre variétés de gentiane, le choquirahua un arbuste à feuilles piquantes et fleurs orange dont les colibris raffolent.
Tout au long de la marche, Sa Majesté le volcan se dévoile à nous en entier offrant de sublimes prises de vue. Sur ses flancs, le vert de quelques plantes se transforme en gris ardoise mélangé par endroits à du rouge (typique des oxydes de fer), puis le blanc des neiges éternelles. Nous déjeunons au restaurant Tambopaxi avec une vue imprenable sur le volcan. Quelques colibris se montrent furtivement à l’abreuvoir qui leur est dédié, et ce, malgré le vent.
Le soir nous dînons dans le quartier Mariscal dans un restaurant typique équatorien.
Quito > Baltra – Seymour North
Départ tôt pour l’aéroport pour notre vol vers les Galapagos. Une escale à Guayaquil nous permet de retrouver à bord nos trois derniers membres du groupe : nous sommes enfin au complet !
À notre arrivée, Nadine, une guide locale pétillante, nous accueille. En attendant notre bus que nous observons notre premier spécimen : un iguane terrestre. Présents sur l’île de Baltra, des techniciens doivent vérifier chaque matin la piste d’atterrissage pour retirer les individus…
Après une très courte route, nous arrivons à l’embarcadère où nous montons sur les « pangas » (mot local pour parler d’un petit pneumatique ou Zodiac) qui nous mènent sur notre bateau l’Alya, un superbe catamaran.
Le thé glacé de bienvenue est rafraichissant et le buffet nous requinque pour partir en balade.
Direction au nord de l’île de Seymour. Issue d’un soulèvement géologique, c’est une petite île plate de 2 km2 similaire à Baltra et typique de la zone aride. Nous y observons de près des frégates (les 2 espèces), des fous à pattes bleues, des iguanes terrestres, des mouettes à queue d’aronde, des pélicans bruns…
Les frégates sont les vautours des mers, d’une envergure de 2,5 m, qui n’ont pas un plumage imperméable, leur glande uropygienne étant atrophiée. Elles ne plongent pas et ne se posent pas sur l’eau. Elles volent la nourriture aux autres, notamment les fous (cleptoparasitisme). Les mâles sont noirs avec des reflets (verts pour la frégate du Pacifique et violet pour la frégate superbe). Lors de la parade, le mâle arbore une belle poche rouge à la gorge appelée sac gulaire. Les femelles ont la gorge et la poitrine blanches, les petits sont tout blancs.
Le cycle de reproduction est 1,5 à 3 fois plus long que les autres. Car le jeune doit apprendre à chaparder la nourriture.
L’aire de nidification des frégates est mixée avec celle des fous.
Notre balade dure 1h30 avec, sur la fin, une belle lumière du soleil couchant. C’est vraiment une belle ouverture de séjour !
Nous passons la soirée proche de Baltra car ce soir l’équipage est allé se faire une partie de foot.
Genovesa
Le bateau a parcouru à peu près 70 miles pendant notre sommeil. Nous nous réveillons donc dans la caldeira immergée de Genovesa, dans la baie de Darwin face à une petite plage blanche de corail. Genovesa est l’île la plus au nord que l’on puisse visiter.
Nous y débarquons pour une petite marche. Ici vivent des fous à pattes rouges, des fous de Nazca et des frégates. Les oiseaux nichent sur les buissons salés et les palétuviers.
Des otaries se prélassent sur la plage.
Le fou à pieds rouges est le plus léger des fous (1 kg ). Brun clair avec un bec bleuté, ses pieds sont adaptés pour attraper les branches. C’est aussi le seul fou à nicher dans les arbres. Ils sont nocturnes et vont loin en mer pour pêcher (entre 300 et 400 km), au contraire des fous à pattes bleues pêchent le long des côtes.
La colonie de fous à pattes rouges la plus impressionnante est sur l’île de Genovesa. 250 000 individus vivent dans l’archipel.
Les fous de Nazca qui vivent sur Darwin Island sont les « proies » des pinsons vampires qui les piquent pour boire leur sang !
Après la marche, nous nous équipons sur la plage pour notre première session de snorkelling tandis que certains font bronzette en bonne compagnie : les otaries ne sont qu’à deux mètres d’eux !
L’eau est agitée aujourd’hui donc la visibilité est réduite. Nous y avons quand même vu un requin à pointe blanche, quelques poissons et des raies à côté des mangroves.
Avant le déjeuner, certains essaieront le jacuzzi sur le « sundeck ».
La première activité de l’après-midi est une « panga ride », le long de la falaise de Genovesa. Là nichent les phaétons appelés aussi paille en queue. Y viennent se reposer : fous, frégates, mouettes et des bandes de puffins d’Audubon.
Les phaétons sont de superbes oiseaux blancs avec deux longues plumes allongées à la queue, un trait noir aux yeux et un bec rouge.
La deuxième activité est une balade en haut de la falaise. Un escalier raide nous mène du Zodiac au haut de cette falaise. Là, le décor est différent du matin. Sec à cette période, les arbres sont sans feuilles. Le sentier passe sur les sites de nidification des fous et des frégates. Plus on se rapproche du bord et plus le paysage est lunaire et rocailleux. Dans les failles et anfractuosités se cachent des hiboux brachyote ou hiboux des marais : chasseurs diurnes à la recherche de rats ou de petits oiseaux comme les pétrels.
Les oiseaux marins effectuent un ballet aérien intense : les fous et les phaétons pêchent, les frégates essaient de leur voler leur butin !
La lumière de cette fin d’après-midi assure encore de superbes clichés.
Santiago – Bartolomé
Nous avons navigué en début de nuit pour rejoindre Santiago. Le matin, nous nous réveillons dans la baie de Sullivan avec une magnifique vue depuis la chambre : panorama sur les cônes de tuf, la plage de sable blanc et l’eau turquoise de Santiago d’un côté et le pinacle de Bartolomé de l’autre.
Nous partons tôt en panga pour une visite géologique des lieux : en effet, l’énorme coulée de lave vieille de 120 ans est un bon exemple pour parler de la formation des îles. La balade sur ces étendues noires à reflets métalliques laisse place à l’imagination artistique : ce type de coulée appelée pahoehoe (mot hawaïen) font tantôt penser à des cordes ou bien des spaghettis ou en dreadlocks par endroits, tantôt penser suivant les formes à des fleurs ou, moins poétique, des bouses de vaches ! Le cactus des laves, endémique, pousse sur cette lave.
Par moments des « hornitos » (petits fours) sont visibles : des poches de gaz et d’eau sont capturées dans la lave et explosent laissant des petits monticules.
Après cette mise en jambe, l’eau turquoise face au sable blanc nous appelle malgré le vent. Séance de snorkelling au bord de plage : l’eau est claire avec une bonne visibilité : poissons perroquets, empereurs, tétrodons mouchetés, sergents majors, chirurgiens. Pour ponctuer cette exploration, deux otaries viennent jouer vers nous, toutes proches de la plage. Curieuses, elles nous approchent à moins d’un mètre, fonçant comme des fusées, virevoltant. Un excellent moment !
Puis nous retournons à bord où un rafraîchissement nous attend à notre arrivée comme tous les jours. Aujourd’hui c’est jus aux fruits de la passion.
En attendant la sortie de l’après-midi, certains font bronzette sur le pont supérieur. Avec un panorama de carte postale sur Bartolomé. C’est notre destination de l’après-midi. Le Zodiac nous fait faire le tour du pinacle où nous approchons des manchots des Galapagos.
Puis nous débarquons sur Bartolomé pour l’ascension d’un escalier de 380 marches. Le paysage volcanique est fait de tuf, de scories et de sable volcanique. Sur le chemin qui nous mène au sommet du volcan central, nous avons l’occasion d’observer une plante qui vit quand même dans cet endroit de désolation : la tiquilia.
Là-haut, la vue est extraordinaire : l’isthme de Bartolomé, couvert de mangroves et bordé par deux petites baies au sable doré. Sur la plage au nord, le rocher Pinacle pointe le ciel comme une aiguille (partie d’un cône de tuf érodé et bombardé pendant la Seconde Guerre mondiale). C’est le site le plus photographié de l’archipel.
Le ciel est bleu avec un beau soleil, les couleurs ressortent bien et contrastent : vert, bleu, doré, cuivre… sublime !
Retour au bateau où un petit jus de fruit papaye nous attend ! Nous visionnons un documentaire de la BBC sur l’archipel tandis que le bateau prend la direction de Santa Cruz.
Santa Cruz : Cerro Dragon – Caleta Tortuga negra
Lever de soleil sur le Cerro Dragon, au nord-ouest de Santa Cruz. Nous partons donc en Zodiac pour une balade à terre à la recherche des iguanes. Le paysage est encore différent : ici, figuiers de barbarie et cactus candélabres. Une petite lagune proche de la plage est un lieu de repos pour les iguanes marins. Le sentier passe au milieu d’une végétation, sèche à cette période, fait de palo santo, opuntias et crotons. On peut voir les traces des iguanes terrestres tout le long : pattes et queue laissent un dessin bien caractéristique grâce auquel on peut connaitre le sens de déplacement emprunté par l’animal. Le chemin est aussi ponctué de leurs fèces. Puis on voit les trous de leurs terriers sur les bords du chemin. Ils préfèrent être proches d’une zone ensoleillée, donc sans arbres.
Plusieurs spécimens se montrent assez craintifs. Jaune orange à marron, l’iguane terrestre est différent du vert d’Amérique du Sud qui est leur ancêtre. Ils n’ont pas un museau carré comme l’iguane marin, mais en pointe. Ils mesurent un à deux mètres, mangent des herbes, des plantes, mais leur nourriture favorite est l’opuntia (figuiers de barbarie) : surtout fleurs et fruits. Les mâles ont une crête dorsale imposante et sont plus larges que les femelles. Ils sont jaune-orange tandis que les femelles sont sombres (brunes).
Au cours de notre marche, nous avons la chance d’observer un coucou des Galápagos, et un ani à bec lisse avec son chant si particulier. En haut d’une petite colline, la vue sur la côte est superbe avec sa plage en contrebas.
Nous retournons au bateau pour enfiler maillots et combinaison, et nous allons nager le long de la côte et des rochers. La visibilité est moyenne. Nous y avons quand même vu des bancs de sardines, des chirurgiens Napoléon, des perroquets qui passent à deux mètres de nous, des holothuries (concombres de mer) et enfin, notre première tortue !
Après un excellent déjeuner comme tous les jours (et une petite sieste réparatrice), nous prenons à nouveau les pangas pour une excursion au cœur de la mangrove et ses canaux dans la Caleta Tortuga Negra. À l’entrée de celle-ci, sur les rochers, une dizaine de fous à pattes bleues se reposent. Certains nous survolent et fondent comme des flèches dans l’eau sur leurs proies. Scène impressionnante.
En retrait de la mer, moteurs coupés, le silence de la mangrove nous plonge dans une ambiance paisible où hérons (trois spécimens : des laves, grands, et de nuit) sont à l’affût ! Avec la paisibilité des eaux, très riches grâce aux feuilles des palétuviers qui tombent et se dégradent sur le fond, la mangrove est un lieu propice de ponte et de mise bas pour les poissons, notamment les requins. Nous y croiserons plusieurs bébés requins : pointe noire, des Galápagos et marteau.
C’est donc un endroit tranquille où beaucoup de tortues viennent se reposer et manger, d’où le nom de Tortuga Negra. Et sur ce plan nous sommes servis, car nous voyons une bonne dizaine de tortues dont certaines de grande taille.
Grâce à la transparence de l’eau, nous pouvons suivre leur évolution sous l’eau et attendre qu’elles remontent à la surface pour respirer : ce joli spectacle a bien entendu été immortalisé sous nos « mitraillettes » des appareils photo.
Quelques raies ont également été vues ainsi que des pélicans bruns.
La journée fut bien remplie ! Ce soir, c’est dîner sur le pont supérieur. Puis, petite séance d’astronomie avec notre guide, car ici, on peut observer simultanément la Croix du Sud et la Grande Ourse ! Enfin, une présentation dans le salon sur les poissons que l’on peut croiser dans ces eaux.
Santa Cruz
Aujourd’hui nos activités ont lieu sur l’île la plus habitée de l’archipel. Nous nous retrouvons dans un monde tout à fait différent ! L’ambiance citadine à Puerto Ayora, le ciel gris nuageux de ce matin et la garua (pluie fine de cette saison) rajoutent à cette impression d’être dans un autre pays.
Ce matin, nous visitons le centre d’élevage des tortues terrestres à la station de recherche Charles Darwin. Sur les quatorze espèces existantes actuellement, cinq espèces y sont élevées. Ce programme de protection et de conservation a démarré en 1960. Les espèces de tortues terrestres sont toutes différentes d’île en île, et même de site en site sur l’île Isabela. Nadine nous précise alors les étapes de la reproduction, de l’incubation et de l’éclosion. Il faut une température de 28°C pour les mâles et 29,8°C pour les femelles. Certains œufs sont récupérés dans la nature pour assurer leur bon développement en couveuses.
C’est seulement quand elles atteignent à peu près 20 cm (l’âge varie suivant les espèces) qu’elles pourront être relâchées, car avant, elles sont bien entendu trop fragiles et vulnérables.
Il n’y a que deux endroits au monde où l’on observe des tortues géantes Aldabra : aux Seychelles et aux Galapagos. Les mâles ici peuvent peser jusqu’à 250 kg ! Nous rendons ensuite visite à Georges le Solitaire, mort il y a quelques années et conservé au centre dans une pièce spéciale. Il fut le dernier représentant de son espèce.
Quartier libre pour le reste de la matinée permettant de faire quelques achats souvenirs et devoir les attractions locales (l’étal du poissonnier est surveillé de très près par les pélicans et une otarie !).
L’après-midi, nous rentrons dans les terres pour aller visiter une ferme, El Chato, où vivent en liberté des tortues géantes. Au milieu des goyaviers et des orangers, un sentier serpente avec de tous côtés les tortues, les unes se délectant d’un fruit, les autres se prélassant dans une mare.
Les tortues sont importantes pour leur écosystème, car elles disséminent les graines dans leurs fèces, creusent des trous pour se reposer qui vont accumuler l’eau de pluie et donc constituer des petites mares qui deviennent des lieux précieux pour d’autres animaux : nous y croisons des poules d’eau, des canards, un râle des Galápagos.
Au cours de la balade, nous descendons dans un tunnel de lave.
Puis nous reprenons le bus pour aller encore un peu plus en altitude sur le site de Los Gemelos. Ici, nous sommes en zone humide où se trouve une « forêt » de scalesias (ces végétaux surprenants sont en réalité des marguerites géantes et non des arbres !).
Los Gemelos sont deux cratères d’effondrement de plus de 30 m de profondeur. Le sentier nous mène autour puis dans la forêt où il est possible de voir beaucoup d’oiseaux. Ce n’est malheureusement pas la bonne saison, mais nous croiserons quand même des fauvettes des Galápagos et quelques pinsons.
Retour au bateau en cette fin d’après-midi. Nous avons eu la surprise d’avoir une otarie endormie sur le ponton où nous embarquons. Elle ne bouge pas d’un poil quand nous passons à côté d’elle à moins d’un mètre !
Isabela
Nous avons navigué toute la nuit pour atteindre le sud de l’île Isabela. Le ciel est dégagé et le lever de soleil sur Punta Moreno est très agréable depuis la terrasse de nos chambres.
Nous partons en panga pour rejoindre le rivage et lors de notre traversée nous avons la chance de voir un groupe de fous à pattes bleues volant et plongeant sur un banc de poissons. C’est un spectacle réellement fascinant à voir. Sur un îlot un peu plus loin, nous apercevons quelques manchots des Galápagos et des cormorans aptères.
Les manchots sont bien adaptés à la vie ici grâce aux courants froids marins de Humboldt et de Cromwell qui apportent beaucoup de nutriments et de poissons. Ces manchots mesurent 40 cm à peine et sont de véritables petites torpilles sous l’eau (capables de faire des pointes de vitesse jusqu’à 40km/h !)
Les cormorans sont eux aussi adaptés : n’ayant pas de prédateurs, leurs ancêtres ont quasiment « perdu » leurs ailes qui se sont atrophiées. Ils plongent donc depuis la surface et nagent sous l’eau. N’ayant plus besoin de voler, cette espèce est devenue la plus lourde des cormorans.
Les pangas nous déposent sur l’île dans un endroit rocheux fait de coulées de lave très irrégulières. Le « chemin » balisé est une coulée pahoehoe, avec de nombreuses crevasses (dont certaines sont des abris idéals pour les fougères). Le sol noir contraste franchement avec le vert de la végétation rappelé par les mangroves. Au fond du paysage, le volcan Cerro Azul (1689 m) nous fait face. Encore une fois, nous avons la chance d’avoir un ciel bien dégagé.
Plusieurs trous assez larges se sont formés suite à des poches de gaz dont le toit s’est effondré, laissant place à des piscines naturelles où l’eau de mer s’infiltre. Dans une lagune plus large, nous pouvons apercevoir des flamants américains et des canards.
Quelques plantes arrivent à vivre sur cette roche inhospitalière : cactus de lave, marguerites des Galapagos…
Après un déjeuner encore délicieux et une sieste pour certains, nous partons pour une exploration en pangas dans la mangrove d’Élisabeth Bay. On croise en premier lieu un îlot sur lequel se trouvent deux otaries, des cormorans et un fou.
Déjà, l’eau est sublime et le paysage verdoyant. Mais une fois dans la mangrove, nous sommes dans un véritable petit paradis : eau turquoise et transparente, palétuviers verts, le silence… C’est vraiment difficile de ne pas se jeter à l’eau tellement c’est enchanteur. Mais ici, pas de baignade ! Le site est protégé afin de laisser tranquille les espèces qui viennent s’y reposer dont notamment le manchot. Nous en voyons d’ailleurs deux par-ci, deux par-là virevoltant sous l’eau. On croirait qu’ils volent !
Nous progressons donc lentement en coupant les moteurs pour profiter de ce cadre naturel. Les tortues sont de partout. Pas moins d’une cinquantaine d’individus dénombrés ! Certaines se reposent la carapace à la surface de l’eau pour se réchauffer, d’autres sont entre les palétuviers. Nous avons l’occasion de nous rapprocher d’elles de très très près. Instants magiques.
Dans un des recoins au milieu des palétuviers, notre pilote (=œil de lynx) aperçoit deux otaries faisant la sieste. On resterait ici des heures à observer tous ces animaux…
De retour au bateau, un briefing de la journée a été réalisé avec en prime, un exposé sur les tortues de mer : présentation des différentes espèces, leurs habitats, leur alimentation, et en particulier la tortue verte qui est visible ici autour des îles.
Isabela – Fernandina
Tandis que nous naviguons vers Fernandina certains d’entre nous en profitent pour faire bronzette et observer s’il y a des baleines : nous voyons quelques souffles, mais aussi quelques otaries. Du pont supérieur, la vue du paysage est époustouflante avec les différents volcans d’Isabela, la Sierra Negra face à nous, Alcedo et Darwin sur notre gauche.
Des frégates nous suivent à plusieurs. On dirait qu’elles font du sur place en se mettant à la même vitesse que le bateau. Nous sommes juste en dessous d’elles, de quoi faire de très beaux clichés ! Certaines se posent même sur le haut du yacht à côté des antennes.
Nous arrivons au niveau du canal Bolivar entre les îles Isabela et Fernandina, au niveau de Punta Espinosa.
Fernandina est la plus récente de l’archipel et la plus sauvage : c’est ici le royaume de l’iguane marin. Nous débarquons sur un petit ponton au milieu des palétuviers.
Surprise : un bébé otarie de quelques jours est là en train d’attendre sa mère.
Nous progressons et arrivons très vite sur des petites criques faites de plages et de zones rocheuses. Des centaines d’iguanes marins sont là, parfois entassés, en train de se chauffer au soleil. Aucunement perturbés par notre présence, ils ne bougent pas, passent certaines fois tout à côté et le plus surprenant ils expulsent régulièrement leur excès de sel (des sortes d’éternuements). En fonction du vent, le sel retombe sur eux, c’est pourquoi certains ont le dessus de la tête blanche.
Sur ces roches volcaniques, avec le bleu en fond, ces animaux bruns foncés anthracite se fondent avec le décor.
Une fois réchauffés, ils vont à l’eau pour se nourrir d’algues vertes (ulva).
Les mâles ont des crêtes plus prononcées que les femelles.
Sur les plages, les otaries se prélassent et n’hésitent pas à céder à la tentation de venir voir nos affaires laissées à terre : attention donc à votre sac ! Les jeunes sont vraiment très curieux.
Un peu plus loin, des cormorans sont en train de nicher. Le nid est rond et fait d’amas d’algues. Plus loin encore des groupes d’iguanes dont un individu posé sur un tronc d’arbre échoué : photo ! Sa couleur ressort parfaitement bien par rapport au blanc du tronc.
Dans une zone plus arborée (mangrove), c’est le territoire de la buse. Mais nous ne voyons que des merles moqueurs.
Cette balade fut très belle, très photogénique. C’est encore une fois un petit coin de paradis. Pour finir en beauté, nous retrouverons le bébé otarie près du ponton, endormi profondément sur le dos alors que sa mère arrive, le cherche et à plusieurs reprises l’appelle à grands cris. Lui, ne bouge pas d’une vibrisse. Il se réveille enfin et là le spectacle est magique : les deux s’appellent, se répondent et se retrouvent. Moment mémorable à voir de si près au milieu des palétuviers !
Le soir, suite de la présentation sur les tortues marines : reproduction et prédation.
Isabela
Nous nous réveillons dans la belle crique de Tagus Cove, toujours en face de Fernandina au niveau du Canal Bolivar. La journée s’annonce bien chargée : tout d’abord, marche soutenue. Le panga nous dépose dans une crique qui était le refuge de pirates puis de baleiniers. C’est un site historique où à l’époque, ils gravaient dans la pierre leur passage.
« Tagus » vient d’un navire anglais.
Au début du chemin, nous observons une buse des Galápagos posée à côté d’un bébé otarie. C’est un juvénile, le bébé va bien et ne semble pas être dérangé. Nous montons ensuite un escalier en bois qui nous mène sur les hauteurs du lac Darwin. Sur son contour, les nuages matinaux commencent à partir et le paysage est grandiose. Le lac est parfaitement circulaire, au-dessus du niveau de la mer. Les palos santos sont partout. Le chemin parcourt la moitié du contour du lac puis s’enfonce un peu dans les terres et grimpe un peu plus. Du point de vue panoramique on voit l’immense coulée de lave située de l’autre côté.
Par-ci par-là, nous observons des pinsons des cactus et de terre.
La marche est de 4 km, mais vaut vraiment l’effort avec un tel panorama.
Notre deuxième activité de la journée est une sortie en pangas le long des falaises à la recherche des boobies (les fous), noddis bruns, manchots, otaries, iguanes… Dans une grotte, des algues jaunes et orange fluo !
Notre troisième activité est du snorkelling un peu plus loin dans la baie. La mer est légèrement agitée, mais malgré cela limpide. La visibilité est excellente.
Ici, il peut y avoir des iguanes marins à l’eau, mais cependant, nous ne les voyons que sur les rochers. Par contre, nous observons de belles tortues vertes se reposant à flanc de falaise près de la surface, ou mangeant quelques algues. À deux reprises, un manchot passe sous nous comme une fusée !
De nombreuses étoiles de mer jaunes et rouges jonchent les parois. Bien sûr, là où elles sont, pas d’oursins, car elles en raffolent, donc elles ont déjà tout mangé. Dans le corail, des petits poissons violets et jaunes, des empereurs, des wahoo…
Et pour finir en beauté, une jeune otarie venant jouer avec nous : mais quel spectacle ! Elle virevolte, s’éloigne puis revient en trombe sur nous pour bifurquer au dernier moment. Ce fut un réel plaisir, mais surtout une chance d’assister à cela.
On profitera du déjeuner pour aller plus au nord à Punta Vicente Roca, le « nez » de l’île Isabela qui est en forme d’hippocampe.
L’après-midi commence avec, pour ceux qui le souhaitent, une seconde session de snorkelling. Nous partons donc le long des falaises. L’eau y est profonde et propice à voir des Mola Mola (poissons-lune). Un individu a été vu depuis le Zodiac, mais pas dans l’eau. La visibilité n’est pas idéale, mais nous croiserons quand même quelques tortues et poissons et, dans la lumière perçant la surface de l’eau, des milliers de phyto et zooplanctons.
Retour à bord le temps d’une bonne douche chaude, car l’eau ici est assez froide surtout à cette saison, puis nous repartons à nouveau en bateau pour aller faire une promenade : otaries à fourrure, fous à pattes bleues, iguanes marins, noddis bruns, cormorans et même un petit requin marteau. La falaise est un effondrement d’un volcan où l’on voit des dikes » (percées verticales de magma, ou filon).
Mais la journée n’est pas finie : le bateau reprend sa route et nous passons la ligne de l’Équateur avec une célébration de l’équipage déguisé en pirates ! Nous sommes sur le pont avec le capitaine et recevons chacun un diplôme certifiant le passage de cette ligne imaginaire…
Santiago
Le lever se fait sous la garua (pluie très fine / brouillard). Nous étions alors en face de la plage Espumilla. Le soleil perce par endroits et nous assistons à un bel arc-en-ciel complet sur la mer peu avant de partir pour notre sortie du matin.
La Playa Espumilla est une longue plage dorée (cannelle à doré en fonction de la lumière) bordée de mangroves. Le sable y est merveilleusement doux et fin sous nos pieds : notre balade du matin peut donc se faire pieds nus !
Deux lagons se situent derrière les mangroves (vides à notre venue). Ce site est très peu visité, car, à certaines périodes, il est très difficile d’accès. Nous nous retrouvons donc seuls au monde sur ce petit bout de paradis !
Des fauvettes des Galápagos volètent ici et là, ainsi que des moqueurs et des gobemouches. Les tortues vertes pondent sur cette plage et nous croisons donc plusieurs nids (grosses cuvettes dans le sable sous les palétuviers) et leurs traces. Les palétuviers sont différents des sites visités précédemment : ici ce sont des palétuviers noirs et des palétuviers gris (ou à boutons).
S’enchaîne ensuite une séance farniente sur la plage pour les uns, et snorkelling pour les autres. Nous longeons les rochers où la vie aquatique est foisonnante : perroquets, chirurgiens, balistes (avec ses « grosses lèvres »), poisson faucon orné (un peu zébré)…
Un nid de pélicans en haut d’un palétuvier avec un grand poussin qui appelle ses parents attire notre attention.
Ce fut une matinée bien remplie qui se termine dans le jacuzzi pour ceux qui le souhaitent.
Avant de passer à table, le cuisinier nous fait une démonstration de sa préparation de ceviche de crevettes, calmars et poissons… que nous dégustons ensuite !
L’après-midi, nous allons non loin de là à James Bay, dominée par le « pain de sucre » dont la plage est faite de sable noir. Le site a été utilisé pour sa mine de sel et il reste quelques ruines.
Le sentier sur la côte nous fait passer d’abord en zone de marées sur la roche volcanique. Par endroits, des « fours » peuvent former de petites piscines. Les iguanes marins sont ici différents de ceux vus jusqu’à présent : ils ont plus de brun sur le corps.
Nous arrivons à des « grottes » : larges trous d’eau connectés à la mer. Les otaries à fourrure viennent s’y reposer et ne vont jamais sur la plage au contraire des otaries des Galápagos.
Le sentier retour se fait un peu plus dans les terres en zone aride (tiquilias, crotons, cactus…) où nous croisons quelques iguanes terrestres qui ont été réintroduits six mois auparavant, car ils avaient disparu de l’île de Santiago. Certains individus ont peur de nous, car leur instinct de survie leur « rappelle » ce moment désagréable.
De retour sur la plage, nous avons la chance d’approcher un harem d’otaries accompagnées de leurs petits avec le mâle qui, bien entendu, veille au grain… Nous assistons d’ailleurs à un comportement territorial : il course à terre, puis en mer un jeune mâle tout en passant à côté de nous. Mieux vaut dégager le passage !
Voici ensuite la seconde session de snorkelling. De jolis bancs de poissons autour d’un récif dont le sommet émerge et sur lequel se perche apparemment toujours le même pélican. Il y passerait toute la journée… Certains ont aperçu un requin.
Au bord de l’eau, une otarie vient jouer avec nous un moment, c’est toujours aussi plaisant. De l’autre côté, plusieurs tortues s’occupent à manger des algues.
Encore une belle journée ! Ce soir, suite de la présentation sur les tortues : les menaces qui pèsent sur elles.
Rabida – Sombrero Chino
Le matin, nous commençons par du snorkelling depuis le pneumatique sous les falaises de Rabida, l’île rouge. L’eau y est claire, la visibilité bonne malgré la profondeur.
Nous voyons une raie pastenague, puis très vite nous observons au fond sortant du sable les anguilles jardinières toutes petites.
De gros bancs de chirurgiens et, rasant la surface, des barracudas à queue jaune.
Très vite aussi, une jeune otarie vient jouer. La pauvre a quelque chose d’enfoncé autour du coup, sans doute une corde ou un plastique. C’est un fléau mondial : les déchets sont déversés en mer et les animaux en subissent de lourdes conséquences. Nous devons absolument réduire notre consommation et faire le tri !
En tout cas, l’otarie nous suit tout au long de notre nage. Nous croisons également des poissons cornets ou flûte, un banc de mulets ainsi que de très beaux poissons-faucons.
Après une bonne douche pour se réchauffer, nous reprenons les pangas pour débarquer sur la belle plage rouge de Rabida. Quelques otaries oisives sont là. Rabida est une petite île située quasiment au centre géographique de l’archipel. Sa couleur si particulière vient des oxydes de fer présents en grande quantité dans la roche.
Derrière la plage, un lagon d’eau saumâtre abrite quelques canards des Galápagos, par contre, les flamants sont absents aujourd’hui. Nous suivons ainsi le sentier qui grimpe sur une petite colline et qui mène sur les falaises.
Les opuntias sont ici très grands avec de grosses « raquettes ». La plus grande colline culmine à 367 m et sur ses flancs les palos santos sont entourés de vert : c’est la zone de transition de végétation. Sur cette île, on peut donc apprécier trois des zones de végétation caractéristiques présentes dans l’archipel : côtière (ou littorale), aride et de transition. En tout, il en existe sept avec en plus la zone à scalésias, la zone brune, la zone à miconias et la pampa.
Nous longeons ensuite la plage pour voir les falaises au bout. Nous sommes chanceux, car un mâle moucherolle vermillon (ou tyran rouge) vient proche de la plage. C’est une espèce très menacée qui a quasiment disparu.
Nous terminons la matinée sur la plage : bronzette ou baignade sachant que l’otarie avec son « collier » est de retour pour jouer avec nous. Deux requins à pointe blanche ont été vus.
L’après-midi, nous explorons les alentours du Sombrero Chino (chapeau chinois). Cette île est séparée de Santiago par un merveilleux lagon turquoise. Les couleurs sont splendides, l’eau nous appelle… D’ailleurs, notre première activité sera du… snorkelling !
Encore une multitude de poissons. Les premiers observés furent deux requins à pointe blanche dormant au fond sur le sable blanc. Ils se mettent là où le courant est fort afin de continuer à respirer.
Pour le reste de la faune aquatique, rouge, vert, bleu, jaune… que de couleurs ! Sur les rochers que nous longeons, nous croisons quelques manchots dont un solitaire qui se met à crier (ressemblance avec un âne qui braie…). Beaucoup de gros perroquets : à bandes bleues, bicolores et aussi à bosses.
Les paysages sont sublimes : d’un côté, le Sombrero Chino, de l’autre, une côte rocheuse noire parsemée de grands cactus opuntias. Pour parfaire cette excellente dernière plongée, l’eau est plus chaude que les fois précédentes ! Un régal donc !
Notre dernière sortie se fait à nouveau en Zodiac pour une exploration des côtes du Sombrero Chino. Depuis l’embarcation, les prises de vues sont idéales avec le bleu turquoise de l’eau. Une petite plage de sable blanc est en contrebas du « chapeau ». Nous assistons dans l’eau à un joli spectacle : une otarie mâle surveille deux jeunes qui s’amusent et tourne autour d’eux en criant régulièrement pour nous avertir de garder les distances. Derrière eux, deux tout jeunes bébés qui dorment au soleil.
Un peu plus loin, une buse se pose sur un rocher au bord de l’eau nous permettant de faire un beau portrait. Ce fut ainsi que cette balade très agréable prend fin.
Santa Cruz – Plazas
Ce matin : wet landing à Las Bachas, une superbe plage de sable blanc au nord de Santa Cruz. Derrière la plage, une lagune où deux flamants se nourrissent. Balade le long de la plage où l’on observe les déambulations des Bernards l’ermite.
Détente sur la plage pour profiter de l’eau turquoise et assez chaude. C’est la dernière baignade de notre séjour. De retour à bord, nous visitons les coulisses du bateau (les cales avec les machines et la cuisine).
Après une courte navigation, nous atteignons les îles Plazas, deux petites îles à l’est de Santa Cruz. Nous allons en panga sur Plaza Sur. Au niveau du ponton, une toute jeune otarie dort tandis qu’un mâle nage avec des jeunes à côté. Sur cette île se trouve une grande colonie et, de l’autre côté, des mâles solitaires qui doivent escalader la falaise, car sinon ils se font chasser par les mâles dominants. Le sol est recouvert de pourpier vert vers la mer et rouge au centre. Nous marchons sur du « marbre » des Galápagos : les roches volcaniques poreuses ont été recouvertes de fécès d’otaries puis polies par ces dernières qui se frottent et rajoutent ainsi du sel.
Sur cette île, des iguanes terrestres et marins de petite taille se côtoient et il y a des hybrides. Les iguanes terrestres attendent en dessous des opuntias énormes (ou gros « troncs ») que les figues tombent au sol, car eux ne grimpent pas, tandis que les hybrides sont capables d’escalader.
Le paysage est une fois de plus unique, coloré, avec toujours la mer en fond. Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises : depuis le haut de la falaise, nous voyons une baleine et son jeune tout proches. Et là, nous assistons à un spectacle merveilleux, car elles sautent hors de l’eau ! Nous entendons même le son produit lorsque la mère revient frapper l’eau. À plusieurs reprises, elles sortent têtes puis queues. La mère sort même ses nageoires pectorales comme pour nous saluer. Grand moment d’émotion, magique. C’est un beau cadeau pour notre dernier jour complet sur les îles.
Ce soir, pour marquer la fin du séjour, c’est le cocktail du capitaine. Tout l’équipage est en uniforme de soirée, puis nous prenons le repas sur le pont sous le ciel étoilé.
San Cristobal > Quito > Paris
Notre séjour touche à sa fin. Nous quittons notre beau catamaran et son charmant équipage. Retour donc sur la terre ferme sur l’île de San Cristobal, la plus à l’Est de l’archipel. Nous en profitons pour visiter le centre d’interprétation qui retrace la géologie et l’histoire des Galápagos.
Sur une plage publique, non loin de là, des dizaines d’otaries se dorent la pilule au soleil au beau milieu des gens. Mieux : un juvénile reste dans le trou d’un château de sable que sont en train de faire deux enfants !
Temps libre ensuite en ville pour les achats souvenirs de dernière minute, puis direction l’aéroport qui est à peine à cinq minutes de route.
Il est temps de dire au revoir à notre guide locale Nadine, et de prendre notre vol pour Guayaquil. Certains nous quittent ici tandis que nous poursuivons vers Quito puis Paris et Genève.
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