Xavier Allard
Arctique
6 juillet
18 juillet 2023
Xavier Allard
Arctique
Nous sommes tous prêts pour le départ : un premier vol nous conduit à Amsterdam et notre second vol de 11h nous fait traverser l’Atlantique.
Nous arrivons vers 15h à Quito capitale de l’équateur. Nous avons 7h de différence avec la France et la Belgique.
Nous prenons possession de notre hébergement. Puis nous nous retrouvons à la réception et nous faisons connaissance de Xavier notre accompagnateur pour le séjour. Nous passons ensuite à table pour le dîner.
C’est à 8h30 que nous partons en minibus pour la matinée afin de visiter la ville de Quito. Plus précisément la ville historique classée à l’UNESCO pour la richesse architecturale de son passé colonial.
Pour ce matin nous sommes guidés par Alvaro, guide équatorien. Nous commençons la visite par le monument El Panecillo et une vierge en aluminium haute de 30 m qui domine la ville. De là, la vue est à 360 degrés sur les différents quartiers de la ville de 3 millions d’habitants.
Puis nous partons à pied dans la vieille ville pour visiter différents bâtiments tels que l’église Saint Domingo, l’église et le couvent St François l’un des plus anciens édifices colonial de la ville. Son cloître décorés de guirlandes de roses pour les fêtes de Pâques et son musée qui abrite une extraordinaire galerie d’art colonial du XVII et XVIII ème siècle.
L’église de la compagnie de Jésus ets l’une des plus belles et extravagantes églises de l’Amérique du Sud construite par les Jésuites entre 1605 et 1765. Plus de 7 tonnes d’or fin décorent les chapelles, choeur, statues et plafond de cet édifice, montrant à la fois l’opulence de l’Eglise à cette époque et la folie dévastatrice des hommes prêts à tout pour amasser l’or. . .
Nous terminons la matinée sur la grande place avec le palais présidentiel.
Nous déjeunons dans un restaurant de la place et terminons la visite de la vielle ville à la basilique des vœux. C’est l’église catholique la plus vaste de l’Équateur, le plus vaste édifice néogothique d’Amérique latine et ses tours sont les plus hautes structures de Quito.
Puis nous continuons en direction de la moitié du monde afin de découvrir la ligne imaginaire de l’Équateur. Nous visitons un musée qui explique ce lieu grâce à différentes expériences nous permettant comprendre les différents phénomènes qui se passent entre les deux hémisphères.
De retour à l’hôtel il est déjà le temps de dîner…
C’est à 4h30 du matin que nous prenons la direction de l’aéroport de Quito. Nous faisons les formalités d’entrée pour les Iles Galapagos et après une courte escale à Guayaquil nous arrivons aux Galapagos sur l’ile de Baltra.
Contrairement à beaucoup d’îles des Galápagos, l’île Baltra n’est pas le vestige visible d’un volcan sous-marin puisqu’elle a été formée par une série de remontées de lave, d’où ses plaines plates. Jusqu’aux années 1930, l’île reste inhabitée, c’est à cette période que le gouvernement américain se tourne vers Baltra pour y construire une base stratégique aérienne. La construction de la base aérienne a commencé en 1942 avec une piste d’atterrissage d’un kilomètre de long. Elle abritait plus de 200 bâtiments, dont des bureaux, des casernes pour plus de 1 000 soldats et même un bowling ! Après la guerre, le gouvernement américain a remis la base à l’Équateur. La base militaire s’est ensuite transformée en aéroport civil et c’est en 1963 qu’a atterri le premier vol commercial à destination des Galápagos !
De là nous partons en bus pour rejoindre le Sud et l’île de Santa Cruz, il nous faut prendre un petit bateau pour traverser le canal de Itabaca. Durant le trajet nous pouvons observer nos premiers pélicans bruns voler gracieusement au-dessus de la surface de l’eau et plonger dans la mer pour se nourrir avant de retourner à leurs nids dans la mangrove.
Et également quelques frégates qui sont surtout connues pour leur comportement étonnant durant la saison de reproduction. À cette période, les mâles vont gonfler leur sac gulaire rouge vif qui se trouve sous le cou.
De l’autre côté du Chenal nous partons pour la ville de Puerto Isidro Ayora et pour cela il nous faut traverser l’île par les sommets sur une route de 40 km de long.
A notre arrivée deux otaries des Galapagos nous accueillent sur le quai. L’otarie des Galapagos est très commune tout autour des îles. Il s’agit officiellement d’une sous-espèce de l’otarie de Californie, bien que certains experts affirment qu’il s’agit en fait d’une espèce distincte. Dans tous les cas nous sommes tombéssous le charme de ces créatures fascinantes ! Nous prenons deux zodiacs qui nous conduisent à notre catamaran le Eco Galaxy.
Nous sommes accueillis par tout l’équipage et après le briefing de sécurité nous passons à table pour le déjeuner.
C’est à 15h que nous partons découvrir la station de recherche de Darwin.
Nous écoutons les explications de notre guide sur le célèbre Centre de recherche Charles Darwin qui est situé à 20 minutes à pied du centre-ville de Puerto Ayora et abrite la Fondation Charles Darwin, une organisation à but non lucratif. Nous visitons le premier centre d’élevage de tortues géantes des Galapagos, où un travail précurseur a été fait depuis 1965 pour la préservation de ces espèces. Ici, nous pouvons voir des nouveaux-nés, des jeunes et des adultes prêts à être relâchés dans la nature.
Puis nous visitons une exposition sur la géographie, la géologie et le climat des Galápagos, ainsi que sur l’évolution de ces espèces uniques au monde. Il y a aussi beaucoup d’informations sur les programmes actuels de conservation et d’éducation de la Fondation.
En plus de mener ses propres recherches, le Centre Charles Darwin accueille également des scientifiques internationaux et soutient le travail d’organismes gouvernementaux comme le Parc National des Galápagos.
Sur le chemin nous pouvons observer nos premiers Iguanes marins, le seul lézard de mer au monde, l’Iguane marin des Galápagos. Ce reptile emblématique ne se trouve nulle part ailleurs et il est composé de 6 sous-espèces, chacune vivant sur une île différente.
Nous rentrons par le bord de mer dans la rue marchande de la communauté de Puerto Ayora. C’est une ville de l’île de Santa Cruz, dans la province des Galápagos en Équateur, bordant Academy Bay. C’est la plus grande ville de l’archipel sans en être le chef-lieu administratif, la population est de 12 milles habitants.
De retour au bateau nous faisons un point programme et passons à table pour le dîner.
Et c’est à 21h30 que le bateau lève l’ancre et naviguera durant 10h pour nous conduire sur l’île Isabella.
Il est 6h du matin et le soleil colore le ciel et les volcans de couleurs chaudes. Le bateau longe la côte déchiquetée de l’île Isabella, son nom rend hommage à la reine Isabelle la Catholique, qui a parrainé les voyages de Christophe Colomb. L’île est d’origine purement volcanique, en raison de la fusion de six grands volcans en une seule masse, d’où sa taille. Comme dans le reste des îles c’est la plus grande île avec ses 4588 km² et son point culminant le volcan Wolf 1 707 m qui est également le plus haut sommet des Galapagos.
C’est à 7h que le bateau jette l’ancre devant la pointe Moreno située entre le volcan Sierra Negra et le volcan Cerro Azul, sur la côte nord de l’île Isabela.
Depuis les ponts extérieurs nous pouvons déjà observer des fous à pattes bleues, des tortues noires marines et bien d’autres oiseaux marins.Nous partons à 8h30 pour une sortie zodiac dans une baie formée à partir de lave. Ce lieu est un exemple classique de la façon dont la roche basaltique riche en gaz se refroidit pour ressembler à une corde enroulée, grâce à la lave pahoehoe.
Nous pénétrons dans une petite baie, dans laquelle des pélicans attendent les poissons avant de plonger pour les attraper. Il y aussi des raies aigle et des manchots des Galapagos qui pêchent autour du bateau. Nous pouvons les voir facilement, ici pas de prédateur, nous gardons quand même une distance de deux mètres pour ne pas les stresser.
Nous continuons notre découverte avec cette fois l’observation de Cormoran aptère, seule espèce de cormoran présente dans l’archipel qui ne peut pas voler.
Nous découvrons aussi la végétation dont deux espèces de cactus de l’archipel sur les Galapagos : il existe trois espèces de cactus endémiques des îles Galapagos comprenant le cactus de lave, le cactus candélabre et les espèces d’Opuntia.
Nous sortons de la baie et longeons des îlots où se repose un fou à pieds bleus facilement reconnaissable à ses pattes de couleurs bleue. l-La source des pieds bleus des fous est leur régime alimentaire et la couleur provient de pigments appelés caroténoïdes, présents dans les poissons qu’ils mangent. Les scientifiques ont également montré que les pattes deviennent d’un bleu d’autant plus vif quand l’oiseau est en bonne santé. Ainsi, en choisissant le partenaire aux pattes les plus bleues, les femelles sélectionnent des partenaires bien nourris et en bonne santé.
Il y a aussi quelques manchots des Galapagos qui se reposent sur un rocher. Le manchot des Galápagos est le plus proche parent des manchots du Cap et de Humboldt. Comme il n’y a pas de terre meuble à creuser sur les rives de l’archipel, les manchots des Galápagos nichent alors dans les crevasses et les grottes des champs de lave côtiers.
Les manchots sont évidemment reconnaissables sur la terre ferme avec leurs corps robustes et leur marche dandinante. Cependant, sous l’eau, ils sont de grands nageurs, leur forme en torpille aérodynamique leur permettant de nager à plus de 20 milles marins à la recherche d’anchois, de sardines et de rougets qui prospèrent dans les eaux froides des Galápagos.
Et le clou de la matinée c’est une colonie de plusieurs dizaines d’Iguanes marins.Les îles Galápagos abritent le seul lézard de mer au monde, l’Iguane marin des Galápagos.
Nous pouvons les voir sur un éperon rocheux entassés les uns sur les autres. Ces reptiles ne sont pas social et nous avons droit à un règlement de compte entre plusieurs mâles !
De retour au bateau nous partons pour une sortie snorkeling. Cette fois c’est sous l’eau que le spectacle commence : des otaries viennent à notre rencontre et curieuses viennent virevolter autour de nous.
Il y a aussi des tortues marines qui s’alimentent d’algues.
Nous nageons le long de la côte et observons différentes espèces de poissons et des étoiles de mer.
Après le déjeuner le bateau se repositionne dans la baie Elisabeth. Ici la mangrove est très développée, nous sommes entre deux volcans séparés par des coulées de lave Aie Aie qui font des barrières naturelles et isolent les espèces entre elles, ce qui crée des évolutions différentes sur un petit territoire.
Nous naviguons en zodiac dans des chenaux entre les les palétuviers. Ici c’est le royaume des tortues noires et des raies. Nous pouvons en voir des dizaines nager à la surface de l’eau ou dormir au fond.
Nous observons quelques manchots et pélican brun, il y a aussi un héron des laves et bien d’autres espèces.
De retour au bateau c’est une présentation sur les courants marins et un listing des espèces de poissons que l’on peut observer lors des sorties en snorkeling. Viens le temps du verre de bienvenue et de passer à table.
Le bateau lève l’ancre à 4h du matin et remonte la côte ouest de l’île Isabella, il est 6h du matin et le soleil réglé comme une montre Suisse se lève et crée un ciel extraordinaire. Les nuages cumulus sont colorés d’orange, des fous et des frégates volent autour du bateau, encore une belle journée qui commence.
Le bateau mouille dans la baie Urbina. En 1954, toute la baie a été soulevée de 5 mètres en une nuit par les forces tectoniques, de sorte que les animaux qui y vivaient, tels que les récifs coralliens, les oursins, les homards et autres invertébrés, sont morts du soulèvement soudain, qui a été si rapide qu’il a même affecté les animaux qui auraient pu retourner à la mer.
Nous partons donc visiter ce lieu qui est également réputé pour les tortues. Notre balade nous conduit au départ d’une belle plage de sable noir sur laquelle les tortues marines viennent pondre leur œufs, il y a des tas de terre qui signalent qu’une tortue est venue déposer ses œufs.
Nous pénétrons dans la forêt constituée de différentes espèces d’arbres dont l’Hippomane mancinella, un arbre qui produit des petites pommes toxiques mais apprécié des iguanes terrestres et des tortues géantes.
De l’autre côté de la plage nous pouvons observer une tortue à carapace en forme de dôme. Il y a actuellement 15 sous-espèces de tortues géantes des Galápagos. Elles se trouvent principalement sur les hautes-terres d’îles comme Santa Cruz, Isabela, San Cristóbal et Española. Il y a actuellement environ 15 000 tortues géantes vivant aux Galápagos à comparer aux 250.000 estimées au moment de la découverte de l’archipel en 1535.
La tortue géante des Galápagos a l’une des durées de vie les plus longues de tous les animaux sauvages, atteignant en moyenne 150 ans sur l’archipel et même 200 ans. On pense que toutes les sous-espèces sont des descendantes d’une femelle enceinte ou d’un couple reproducteur unique qui a été emportée et dérivée par les courants. Les tortues flottent naturellement et peuvent survivre pendant plusieurs mois sans nourriture ni eau, dérivant à la merci des vents, des vagues et des courants. Les tortues mâles peuvent peser plus de 230 kg, 1,70 m de long et 1,20 m de hauteur.
Nous continuons notre balade et observons également diverses espèces d’oiseaux dont les pinsons de Darwin, merle moqueur et la Paruline d’un jaune vif.
Dans le détour d’un virage nous découvrons notre premier iguane terrestre ! L’iguane terrestre des Galapagos est l’une des trois espèces endémiques d’iguanes de l’archipel. Reconnaissables à leur grande taille et à leur peau jaune, ces iguanes ont une apparence plutôt effrayante avec leurs grosses griffes et leurs pattes puissantes. Pourtant, ce sont principalement des herbivores et leur nourriture préférée sont les fruits et les feuilles de cactus des figuiers de Barbarie qui poussent dans les parties les plus arides des îles.
Les iguanes terrestres des Galapagos peuvent atteindre une taille de 1m50 pour un poids de 13 kg et ne vivent que 50 ans.
Puis cent mètres plus loin c’est une tortue géante qui nous barre le chemin, nous continuons notre balade sous les explications de notre guide Carmen.
Nous découvrons un paysage des matins du monde un grand champs dans lequel plusieurs tortues géantes s’alimentent d’herbe fraîche, c’est un peu un bon dans le passé de voir ces géants reptiles qui se déplacent d’un pas lent !
Nous terminons notre balade jusqu’au moment où une tortue décide de passer devant nous et nous ralentit considérablement, sa vitesse est d’environ du 800m à l’heure !
Nous pouvons observer une tortue qui rencontre un iguane juste devant nous à quelques mètres, c’est incroyable !
De retour à la plage nous partons pour une plongée snorkeling. Les fonds marins sont peuplés de poissons multicolores et une tortue verte et une otarie sont également de la partie.
Durant le déjeuner nous prenons cap vers notre destination de l’après midi, Urbina bay Tagus Cove est située sur la côte nord-ouest d’Isabela. C’est un site historique visité par Charles Darwin en 1835, où des graffitis ont été gravés dans les parois rocheuses par les visiteurs au cours des siècles passés. Cela s’est produit juste avant la création du parc national des Galapagos en 1959-1960. Cette crique était une cachette pour les baleiniers et les pirates, car elle est protégée par les vagues et est également un endroit parfait pour mouiller. Le nom du site remonte à 1814 lorsqu’il fut visité par un navire britannique, le Tagus, qui y avait jeté l’ancre à la recherche de tortues géantes devant servir de ravitaillement sur le bateau.
Pour le début d’après midi nous avons le choix d’une sortie kayak ou snorkeling. Les kayakistes profitent de la baie et de la riche faune aviaire tandis que les plongeurs découvrent un tombant riche en tortues vertes et poissons.
Nous continuons la visite de la baie par une balade sur les traces de Darwin, le long d’un cratère dans lequel un tsunami l’a rempli d’eau de mer (à environ 35m au dessus du niveau de la mer). Les collines sont arborées de bois de santal utilisés pour son huile essentielle.
De retour en bord de côte, nous longeons les falaises et observons des pélicans bruns, cormorans, océanites, manchots des Galapagos, des iguanes de mer et une otarie joueuse. Nous pouvons voir deux nouvelles espèces dont le requin à pointe noire et les raies dorées.
Après cette journée riche en émotion nous avons droit à une conférence sur la tectonique des plaques et la géologie des Galapagos.
Ce soir le dîner est particulier, nos chefs nous préparent des pâtes à la poêle sous nos yeux.
Ce matin, réveil au nord-est de l’île de Fernandina, face à l’un des volcans les plus actifs du globe. Encore une fois le lever du soleil est magnifique pour les lèves-tôt. Nous sommes juste au dessus du Hot spot ou « point chaud » qui a créé les Galapagos et cette île est la benjamine de l’archipel du haut de ses 300 000 ans.
Nous partons pour découvrir le site de Punta Espinosa connu dans les documentaires de la BBC pour les scènes de serpents qui attaquent les jeunes iguanes marins à la sortie de leur œuf, le ton est donné !
Nous débarquons dans la mangrove sur un petit chemin de roches volcaniques. Nous zigzaguons entre les palétuviers rouges, espèce pionnière de la mangrove, un arbuste halophyte facultatif, c’est-à-dire qu’il peut pousser dans les milieux salins d’eau de mer …
Ici c’est le royaume de l’iguane marin, il y en a partout ! Il faut même faire attention où l’on pose les pieds car il ne bouge pas d’un millimètre à notre passage.
Nous avons droit à une scène de chasse d’une otarie qui se nourrit d’un poisson et le déchiquette en le faisant virevolter au dessus d’elle, mais un pélican attrape celui ci entre deux looping ! Un requin à pointe noire arrive dans la baie juste à quelques mètres de nous, certainement attiré par le goût du sang.
Nous continuons notre balade sur un terrain de roche volcanique noire et de plage de sable blanc. Des otaries des Galapagos allaitent leur petit et d’autres lancent des cries pour retrouver le leur !
Une buse des Galapagos plane au dessus de nous à la recherche de jeunes iguanes marins.
La balade est magnifique avec, en arrière plan, le volcan La Cumbre haut de 1500 m d’altitude.
Nous observons de grands groupes d’iguanes se réchauffant au soleil et différentes espèces d’oiseaux dont l’huîtrier américain. Sur notre chemin de retour une otarie nous bloque l’accès ! Il faut la contourner à quelques centimètres.
Nous partons vers le sud de la pointe pour faire une sortie snorkeling, Ici il y a une richesse de poissons multicolores et des tortues vertes en abondance, il y a même un poulpe et des cormorans qui nagent sous nos yeux à la poursuite de poisson !
Le bateau se repositionne durant le déjeuner et pendant le trajet un groupe de frégates superbes virevoltent au dessus du bateau à la recherche de poisson. Nous pouvons observer la poche rouge sous le jabot du mâle.
Nous arrivons devant les hautes falaises de Punta Vicente Roca. Le bateau est minuscule dans ce demi cratère effondré dans la mer.
Nous partons pour une sortie snorkeling vers un tombant. Encore une abondance de faune sous-marine : iguanes, tortues vertes et noires, poissons, manchots sont observés durant la sortie…
Nous terminons la sortie par une croisière zodiac pour observer les otaries à fourrure, les fous de Nazca et et à pattes bleues. Il y a aussi l’élégant oiseau noir Nodi.
Nous quittons notre havre de paix et continuons vers le Nord et c’est à 17h45 que nous sommes invités à rejoindre la passerelle pour le passage de l’équateur. Nous changeons d’hémisphère du Sud vers le Nord.
Quelques minutes plus tard, une sirène retentit et la passerelle est envahie par les marins grimés en pirates ! C’est le passage de la ligne de l’Equateur, que l’on partage autour d’un verre, au lieu d’être jeté par-dessus bord dans le Pacifique comme cela se faisait autrefois sur les bateaux à voile !
Le dîner est servi, il y a 8h de navigation pour rejoindre l’île de Santiago, la navigation est sportive, les alizés soufflent et ont formé une grosse mer qui nous berce une partie de la nuit.
Ce matin nous sommes dans la baie de Egas sur l’île de Santiago. L’île a connu une longue histoire de pillage de ses ressources naturelles, parmi lesquelles la construction d’une petite mine de sel en 1920 qui est maintenant un site touristique. Dans les années 1960, la petite colonie de Puerto Egas fut fondée. Dans les années 1800, des chèvres, des porcs et des ânes ont été introduits à Santiago, ce qui a causé d’énormes problèmes pour les espèces endémiques et leurs habitats. Nommée à l’origine l’île James, en hommage au roi anglais James II, Santiago a reçu la visite de Charles Darwin en deuxième escale lorsqu’il a visité les Galápagos sur le Beagle.
Nous débarquons sur une petite plage de sable volcanique dans la baie Egas. De là nous partons pour une courte randonnée à travers les plantes xérophiles qui abritent la Paruline jaune, la tourterelle et quelques merles moqueurs que nous pouvons observés. Ici nous sommes également sur les pas de Darwin qui a séjourné 9 jours sur cette île.
Nous arrivons sur un littoral où le tuf est déchiqueté par l’érosion de la mer, les iguanes marins sont de la partie : certains se prélassent dans de petites vasques tels des amoureux dans un jacuzzi !
Il y a une abondance de crabes Sally pieds-léger qui se cachent dans les interstices de la roche.
Nous continuons à longer la côte, la chaleur commence à se faire sentir, les iguanes terrestres reprennent de l’activité. Nous pouvons en observer s’alimenter des fleurs de la plante Gloire du matin. C’est encore un lieu hors du temps de les voir aussi proche de nous, c’est unique ! Le clou du spectacle nous attend sur un cap de roches volcaniques sur lequel un groupe d’otaries à fourrure a élu domicile : nous pouvons les voir se reposer et par intermittence nous observer.
L’otarie à fourrure des Galápagos est la plus petite espèce de pinnipèdes avec des mâles mesurant moins de 1,5 m de et pesant 60 kg. En tant que chasseurs nocturnes, les otaries à fourrure des Galápagos passent la majeure partie de leur journée à dormir en petites colonies sur les rivages rocheux. Au milieu de la journée, elles se déplacent souvent à l’ombre pour éviter les trop grandes chaleurs. Au début du XXe siècle, la fourrure de l’otarie était prisée par les chasseurs, menant ainsi l’espèce au bord de l’extinction.
Après un long moment d’observation, il est temps de retourner vers la plage, nous traversons la forêt sèche. De là nous nous équipons de nos combinaisons, masque et tuba pour aller découvrir les fonds marins de la baie. A peine la tête sous l’eau le ton est donné : ce sont de jeunes requins à pointe noire qui sont observés, il y 3 individus ! Il y a des poissons de toutes les couleurs dont les poissons perroquet facilement reconnaissables à leur bouche proéminente. Le temps passe, soudain un groupe d’otaries vient à notre rencontre, curieuses, dans un balai aquatique ! Voilà encore une matinée bien remplie par cette nature incroyable.
De retour au bateau, nous prenons cap en direction de nos débarquements de l’après midi, durant la navigation, nous passons à table.
Nous débarquons sur une petite île au centre de l’archipel qui est de couleur rouge du fait de l’abondance d’oxyde de fer dans la lave : nous sommes sur Rabida, une petite île aux pentes abruptes et aux rives de sable rouge, qui s’appelait à l’origine Jervis. Malgré sa petite taille, Rabida possède l’une des plus fortes concentrations d’éléments volcaniques des Galápagos, et c’est grâce aux dépôts de la lave riche en fer que ses sables et sols sont si rouges.
Nous repartons pour une plongée le long de la côte. Encore une fois nous sommes dans un aquarium géant, des poissons plus discrets comme le poisson pierre sont observés ainsi que des iguanes et des tortues.
L’après-midi ne fait que commencer car nous partons découvrir l’île de l’intérieur. Nous nous dirigeons vers une colonie de flamants roses des Galapagos qui a élu domicile ici. Des jeunes et des adultes sont à quelques mètres de nous et le reste de la colonie est en face en train de nidifier.
Nous continuons la balade en prenant un peu de hauteur pour admirer les pentes abruptes du volcan rouge recouvertes de bois de santal. Le paysage est incroyable !
Certains d’entre-nous feront le retour jusqu’au bateau en kayak pendant que d’autres le feront en zodiac. Fous à pattes bleues, pélicans bruns et bien d’autres oiseaux des Galapagos sont observés.
Après cette journée bien remplie, Xavier nous donne une présentation sur Charles Darwin- sur la première partie du voyage du Beagle
Après le dîner le bateau lève l’ancre et prend la direction de notre prochaine escale.
Nous commençons la matinée par la découverte de la baie des tortues noires au Nord de l’île de Santiago qui est en fait un bras de mer rentrant dans les terres, système de chenaux recouverts de mangrove. Le paysage est beaucoup plus verdoyant et accueillant que les jours précédents où la lave rendait les lieux austères.
Nous découvrons une seconde fois le milieu de mangrove où de nombreuses espèces viennent habiter. Des fous à pattes bleues, des pélicans en chasse font le spectacle. Dans ces petits bras de mer bien protégés, nous admirons la nurserie des requins à pointe noire, nous en observons une dizaine ! Il y a également des raies et des tortues. Nous continuons notre navigation dans un labyrinthe de mangrove et observons des hérons nocturne qui sont très rare à observer le jour, puis sur le retour nous observons des fous à pattes bleues.
A notre retour le bateau se repositionne pour notre débarquement de l’après-midi. Pendant ce temps Xavier nous donne la suite de la conférence sur Darwin la fin du voyage du Beagle et la théorie de l’évolution.
L’après-midi, nous découvrons une belle plage de sable blanc encerclée par des coulées de lave noires. Nous poursuivons la balade le long de la côte et observons en chemin des iguanes marins et des oiseaux. Le sentier se termine au niveau d’une petite lagune où des flamants roses se nourrissent.
La sortie continue pour certains par une découverte du site en snorkeling, ils observeront des concombres de mer, un serpent de mer, un requin… Pour les autres c’est balade au bord de la plage à la découverte des crabes, pélicans et surtout l’observation de la mouette des laves ou La mouette obscure des Galápagos qui est endémique de l’archipel et ne se trouve nulle part ailleurs. On estime qu’il reste moins de 300 couples reproducteurs, ce qui en fait la mouette la plus rare au monde. Nous profitons encore un peu de la plage et de ses habitants avant de retourner à bord de l’EcoGalaxy.
Nous assistons au briefing quotidiens et un récapitulatif de Carmen sur les pinsons de Darwin dont une sous-espèce de pinson de Darwin à bec pointu s’en prend aux oiseaux marins pour se nourrir : ils transpercent leur peau pour boire leur sang. Ce soir la nuit est claire ce qui permet d’observer la voûte céleste dont la voie lactée c’est un spectacle incroyable.
La navigation a été courte pour rejoindre la partie Est de l’île de Santiago, au petit matin les lève tôt ont droit à un lever de soleil magnifique. Les cratères sont colorés de couleurs orangés par les rayons du soleil !
Après le petit déjeuner nous partons visiter une coulée de lave dans la baie Sullivan. Sur le chemin nous observons un groupe de manchots en parade nuptiale : les mâles émettent de puissants cris pour marquer leur territoire et séduire les femelles. Ce site nous en apprend plus sur la géologie et les origines volcaniques des Galapagos. Le paysage étrange qui s’y est formé il y a seulement 150 ans est d’une beauté unique, nous découvrons ce lieu en faisant une balade au milieu de la coulée, quelques merles sont observés et des cactus de lave également.
De retour au bateau Xavier nous propose une conférence sur les courants marins dont ceux des Galapagos et il nous explique le phénomène El Nino.
Après le déjeuner nous débarquons sur l’île Bartolomé. Elle est plutôt aride. Avec peu de végétation, les espèces endémiques se composent de quelques lézards de lave et des insectes dont ils se nourrissent. Nommée d’après le second lieutenant du Beagle (et ami de Charles Darwin) Sir Bartholomé Sullivan, l’île abrite l’un des éléments géologiques les plus reconnaissables des Galápagos, le célèbre Pinnacle Rock. La roche s’est formée par la lave d’un volcan sous-marin qui s’est rapidement refroidie en couches minces de basalte, formant ce repère distinctif et très photographié. Le Pinnacle Rock a même tenu le rôle principal dans le film hollywoodien de 2003 « Master and Commander » avec Russell Crowe ! Du haut de ses 114m d’altitude notre point de vue sur les paysages alentour est incroyable.
Nous terminons la journée par une sortie Snorkeling durant laquelle manchots, requins à pointe blanche, noire, tortues et des dizaines d’espèces de poissons sont observés.
A notre retour un cocktail est offert par Eco Galaxie pour fêter notre fête nationale : Santé à tous les Français au bout du monde ! Après le dîner, Coline nous alerte car elle a vu un requin et c’est en fait 7 requins des Galapagos, mesurant jusqu’à 2m pour certains, qui tournent devant le bateau !
Après 6h de navigation nous sommes arrivés au Sud de l’île de Santa Cruz, là où nous avions commencé le séjour devant la ville de Puerto ayoro.
Après le déjeuner qui commence en général à 7h du matin, nous partons rejoindre le quai et montons à bord d’un minibus. Nous partons visiter l’intérieur de l’île luxuriante, connue pour ses 6 zones de végétation. Le trajet dure 40 minutes et le premier arrêt nous permet de visiter Los Gemelos qui se compose de deux cratères, du côté ouest se trouve le plus grand cratère et du côté est se trouve le plus petit cratère. Sa formation était due à l’effondrement des matériaux de surface dans les chambres souterraines.
Nous longeons les cratères et prenons du temps dans la forêt de Scalesia pour observer les différentes plantes qui la constituent. Le genre Scalesia est l’un des 7 genres de plantes endémiques qui existent sur les îles Galapagos. Le genre comprend 14 espèces, dont 4 ont réussi à adopter une morphologie géante. Cet écosystème est unique aux Galapagos et se trouve sur les îles de Santa Cruz, Floreana, San Cristóbal et Santiago.
Nous partons découvrir la réserve de Rancho Primicias de tortues géantes à dôme. Les tortues se rassemblent souvent dans cette région lors de leurs migrations entre la côte et les hautes-terres. Elles semblent particulièrement apprécier de se prélasser dans les étangs peu profonds de la région c’est l’une des raisons pour lesquelles elles viennent ici encore et encore. Nous observons des dizaines de tortues qui s’alimentent ou se reposent dans un petit étang, le lieu est hors du temps.
La balade nous conduit à l’entrée d’un tunnel de lave qui s’est formé lorsque la peau extérieure de la lave en fusion s’est solidifiée, mais le magma liquide à l’intérieur a continué à couler, laissant derrière lui une série de tubes vides. Nous pénétrons comme Jules Verne au centre du monde, ce lieu nous fait découvrir encore une fois les Galapagos différemment.
Nous terminons la matinée par une dégustation du café local qui pousse dans les hauts plateaux de l’île ou une infusion de citronnelle. De retour au bateau nous passons à table pour le déjeuner.
L’après-midi sera consacré à du temps libre à Puerto Ayoro, certains partent visiter une forêt de cactus et une faille créée par l’écartement du plancher volcanique. D’autres retournent au centre Darwin et tout le monde termine la journée au centre ville pour déguster des bières locales et acheter des souvenirs.
De retour au bateau nous assistons au briefing quotidien et passons à table pour le dîner.
Ce matin nous sommes au Nord de L’île de Floreana . L’île de Floreana a une histoire humaine très inhabituelle, peut-être la plus colorée de toutes les îles Galápagos ! C’est là qu’a vécu la toute première personne à vivre à plein temps aux Galápagos – un Irlandais intrépide du nom de Patrick Watkins, qui a été abandonné ici et y a vécu deux ans, à partir de 1807. Floreana est également le théâtre d’un véritable récit de crime et le lieu de naissance du premier habitant des Galápagos !
Floreana a été la première île des Galápagos à être colonisée par les Équatoriens vers 1832. Elle devait à l’origine servir de colonie pénale, mais l’absence d’une source fiable d’eau douce a fait que cette entreprise a été de courte durée. Plusieurs autres tentatives ont été faites au fil des années pour établir une colonie durable et, en 1924, des immigrants norvégiens ont même essayé de créer une entreprise de mise en conserve du poisson, mais cela n’a pas duré longtemps non plus.
Puis, en 1930, un médecin holistique allemand et sa dame de compagnie sont arrivés. Le Dr Friedrich Ritter et Dore Strauch ont réussi à créer un jardin de taille décente et ont réussi à vivre de la terre avec succès. Réputé pour être un peu excentrique, le Dr Ritter a pris la mesure inhabituelle et drastique de faire arracher toutes ses dents et de les remplacer par des prothèses en acier inoxydable avant son arrivée ! Il voulait éviter que des problèmes dentaires ne viennent entraver ses tentatives de vivre dans un isolement glorieux sur Floreana.
En 1932, Margret Wittmer, enceinte, arrive avec son mari Heinz. Ils construisent une maison et réussissent à s’installer dans un mode de vie agricole prospère avant qu’elle ne donne naissance dans une grotte à leur fils Rolf, le premier à naître aux Galápagos.
Nous débarquons sur la plage de Punta Cormora, à notre arrivée des fous à pattes bleues font la parade nuptiale dans une danse et cris d’intimidation. Nous allons observer une colonie de flamants roses qui nichent sur un îlot au milieu d’une lagune.
Nous découvrons aussi deux jeunes fous à pieds bleus qui sont encore avec le duvet.
La balade nous conduit à travers une forêt dans laquelle beaucoup d’oiseaux s’alimentent dont le pinson de Darwin et le gobe mouche. De l’autre côté de la pointe nous arrivons sur une grande plage de sable jaune qui est un lieu de ponte des tortues marines.
Pour la fin de la matinée nous allons plonger à Devil’s Crown qui est un ancien cratère volcanique, la Couronne du Diable est aujourd’hui le vestige de ce cratère érodé. Le vent et les vagues ont érodé le cratère. Pendant des milliers d’années, un récif corallien s’est développé dans le centre submergé, créant l’un des meilleurs sites de plongée de tout l’archipel des Galápagos.
Exposés aux courants, nous avons dans un sens une facilité pour nager mais à contre-courant c’est impossible ! Mais nous pouvons observer différents oiseaux dont la paille en queue, les puffins, mouette à queue fourchue et dans l’eau des otaries à fourrure, requin à pointe blanche, serpent, tortue et bien sûr des centaines de poissons multicolores.
Après cette matinée bien remplie, nous passons à table et le bateau se repositionne devant Post Office.
Nous débarquons sur la plage et allons donc à la poste ! L’histoire de Floreana, comme plusieurs îles des Galápagos, est étroitement liée à la chasse à la baleine. Durant leurs voyages de plusieurs mois, les navires baleiniers faisaient escale ici pour refaire des stocks de nourriture et d’eau, et pour que les marins impatients puissent annoncer à leurs proches qu’ils étaient en lieu sûr. La tradition voulait que les marins laissent une lettre adressée à leurs familles espérant qu’un navire de retour au port la prendrait et la livrerait pour eux. Cette pratique consistant à laisser des lettres et des cartes et en prendre d’autres adressées aux proches a donné son nom à l’endroit, aujourd’hui appelé « Post Office Bay » (la baie du courrier).
Certains d’entre nous trouvent dans la pile une carte dont l’adresse n’est pas loin de chez eux et on l’obligation de la délivrer en main propre à leur destinataire et d’autres laissent une carte avec l’espoir qu’un jour elle arrivera à destination. Nous terminons par une belle plongée le long de la côte où des otaries et tortues nous régalent d’un ballet aquatique…
Nous partons ensuite découvrir la baie de la baronne en zodiac entre ilot de sable, mangrove et pointe rocheuse, le site est magnifique avec le soleil du soir.
Il y a des dizaines d’otaries qui se reposent sur la côte ainsi qu’un héron bleu et deux hérons des laves qui nous observent pérchés dans leurs palétuviers.
De retour au bateau plusieurs petits exposés sont donnés, certains des passagers parlent également d’un scientifique qui leur tient à cœur…
Après avoir bravé les vagues des Alizés nous sommes arrivés durant la nuit à l’île Espanola. L’île Española est la plus méridionale des îles Galápagos et probablement l’une des plus anciennes. Les géologues l’ont estimée à plus de 4 millions d’années !
Nous partons ce matin visiter la pointe Suarez. Punta Suarez se trouve à la pointe ouest d’ Espanola et est l’un des sites les plus sauvages des Galápagos. Après avoir débarqué sur une plage nous observons les otaries des Galapagos, les iguanes marins qui sont teintés de vert et de rouge. Puis nous partons pour une randonnée de 3 km le long d’un sentier qui nous mène auprès des falaises. Nous observons différentes espèces d’oiseaux dont les mouettes à queue d’aronde, des fous de Nazca qui sont en nidification, nous sommes très proches d’eux, l’ambiance est superbe malgré un chemin quelques peu escarpé, c’est une belle observation.
Mais le clou du spectacle est une colonie d’albatros des Galapagos. L’albatros des Galápagos possède la plus grande envergure de tous les oiseaux des Galápagos. Son nom anglais (waved albatros) vient des vaguelettes caractéristiques qui se forment sur ses ailes. Non seulement il s’agit d’une espèce qui ne se trouve qu’aux Galápagos, mais elle ne se reproduit que sur une seule l’île : Espanola. Ces oiseaux élégants s’accouplent pour la vie et on estime qu’il ne reste que 12 000 couples reproducteurs. L’espèce est gravement menacée.
Nos pouvons les observer à quelques mètres seulement, c’est incroyable ! Ils nichent directement au sol, il y en a des dizaines répartis sur le plateau.
Nous arrivons proche d’une falaise où un souffleur fait jaillir un geyser de la mer. Nous observons les oiseaux planer dans le vent du Sud, il y a albatros, fous, pailles en queue…
De retour à la plage nous avons droit au spectacle d’une jeune otarie qui s’amuse à embêter les iguanes marins en leur mordant la queue.
Nous prenons direction de Garden Bay, pour nos activités de l’après midi. Durant le trajet nous observons un groupe de dauphins en nez de bouteille qui nous régalent de sauts spectaculaires de plusieurs mètres de hauteur.
Après le déjeuner, nous partons en masque et tuba devant le minuscule îlot d’Osborn; à peine les palmes dans l’eau, des otaries viennent à notre rencontre, elles sont très joueuses. Tortues et poissons multicolores sont également observés.
Nous terminons la journée sur la plage de Garden bay, La plage abrite une grande colonie d’otaries des Galapagos qui semblent adorer les bains de soleil sur la plage autant que nous, les humains ! Il y en a des dizaines qui se prélassent sur la plage. En plus des otaries, nous rencontrons aussi le merle moqueur.
Le lieu est hors du temps, c’est notre dernière escale et nous profitons de nos derniers instants au Galapagos. De retour au bateau Xavier nous invite à une présentation sur la mangrove et les palétuviers écotones très importants dans les régions tropicales.
Puis c’est le verre du capitaine qui est servi, nous trinquons à ce beau voyage au coeur de la nature préservée des Galapagos.
Après le dîner, Xavier nous propose un diaporama du séjour à travers sa sélection de photos. Il est temps d’aller se reposer, le bateau vient d’arriver devant Puerto Baquerizo Moreno pour notre dernière matinée.
Suivez nos voyages en cours, grâce aux carnets de voyages rédigés par nos guides.
Messages
Pour Xavier
J’aime bien consulter les carnets de voyage qui me rappellent que de bons souvenirs 😉et les Galapagos en font partie …en mars 2018 avec Alain Debrosse et cette croisière nous avait permis de rencontrer Mireille 👍😍
Mais quelle surprise de voir que c’est toi le guide 😉 juste au moment où l’Islande retient aussi mon attention 🌋
Je vais bien sûr continuer de suivre la suite du carnet ….moi qui adore les tortues 🐢 et nager avec elles m’avait bcp émue …
Bonne continuation et bises Normandes