Marianne Duruel
Coordination et Photographie
9 juillet
19 juillet 2016
À bord du Zambezi Queen, Juillet 2016
Marianne Duruel
Coordination et Photographie
Embarquement vers d’autres cieux! Nous quittons l’effervescence pressée des aéroports occidentaux pour de bons vols vers l’Afrique australe.
Arrivée au nouvel aéroport, flambant neuf, de Victoria Falls où Stéphane nous accueille. Après un premier contact avec le bush africain, nous passons la ville de Victoria Falls puis longeons le Zambèze pour arriver à notre « oasis » de verdure au bord du fleuve. Il faut dire que cette année, il a très peu plu et les alentours sont déjà bien secs… Le temps de se rafraîchir un peu et c’est l’embarquement sur le Zambezi Queen pour notre croisière privée sur le Zambèze. Dès le départ, le spectacle est là, dans une belle lumière dorée: vautours, oies d’Egypte, vanneau caronculés, bec-ouverts, bec-en-ciseaux… Un crocodile se chauffe sur la rive, les hippopotames s’agitent à l’extrémité d’une petite île. Puis, ce soir, nous sommes gâtés: un éléphant mâle, tout au bord de l’eau se nourrit de joncs bien verts. Puis, un autre parfaitement positionné, face au soleil couchant, fait la joie des photographes. Nous suivons bientôt le ballet de guêpiers nains, en pleine chasse aux insectes, un petit héron à dos vert, d’habitude si farouche, là, en pleine pêche, oublie notre présence et se laisse observer tranquillement. Un varan du Nil nous étudie de son « perchoir » sur une souche. Enfin, le soleil se couche en apothéose sur le Zambèze. Bienvenue en Afrique! Bienvenue au Zimbabwe !
Ce matin, sous le doux soleil matinal, la brume étire ses plumes sur les eaux du Zambèze. Tandis que les charmants petits vervets se réveillent, nous prenons un bon petit-déjeuner avant de prendre la route vers le parc national de Hwange. Sur le trajet, la région relativement verte à proximité de Victoria Falls laisse peu à peu la place à une végétation beaucoup plus sèche où les baobabs ont la part belle. Leurs fruits velouteux sont vendus au bord de la route car les graines contenues dedans sont, entre autres, très riches en vitamines. Les petits villages des Matabélés, l’ethnie de la région, ponctuent le paysage de leurs maisons rondes ou carrées et greniers à céréales sur pilotis. Les marchés sont réduits à leur plus simple expression… Nous découvrons le Zimbabwe dans toute sa vérité. Le parc national de Hwange, avec ses 14 770 km² est peuplé d’une faune variée dont la survie est assurée par des points d’eau artificiels. Le premier soir, nous parcourons une savane arbustive. Nos premières rencontres sont celles d’impalas et d’éléphants. Puis, sous les arbres, cohabitent des vervets et impalas. Leur association leur assure plus de sécurité face aux prédateurs. Enfin, dans une petite dépression de savane herbeuse proche d’un point d’eau, se nourrit un troupeau de buffles. À la nuit tombante, nous repérons un chacal en plein marquage de territoire. Premiers contacts avec la faune de Hwange. Et le Camp Iganyana nous laissera certainement un souvenir mémorable…
Ce matin, départ pour le coeur du parc avec nos provisions, la piste suit d’abord une savane arborée. Quelques éléphants et koudous font des apparitions. Puis, les points d’eau sont nos pôles majeurs de recherche de la faune. La savane devient arbustive puis herbeuse. Impalas et raphicers champêtres surgissent, parfois, entre les buissons épineux. Nous croisons un autre véhicule et rebroussons chemin immédiatement suite à une information: un guépard a été repéré. Et, incroyable, il est là, assis sur un petit monticule sous un arbre. Il est superbe! Il nous observe un peu, puis se couche. Nous repartons. Un point d’eau un peu plus loin nous offre un spectacle merveilleux, car il y a foule: un troupeau de zèbres dont un se roule avec délectation dans la poussière, toute une famille de girafes dont un grand mâle qui boit tranquillement, 2 crocodiles somnolent d’un oeil… Les femelles girafes s’agitent et regardent toutes dans la même direction. Une jeune femelle est particulièrement « hypnotisée » par un arbre… Là, sous l’arbre, miracle: un second guépard ! Il est nonchalamment allongé à l’ombre. Nous en profitons largement. Quel bel animal! Que de belles rencontres ! Après le pique-nique en compagnie de l’avifaune locale, un autre point d’eau nous attend. Les éléphants convergent de toutes parts vers l’eau salvatrice. C’est l’heure des grands mâles. Ils nous offrent un vrai spectacle: boisson, bain de boue, règlements de comptes hiérarchiques… Les plus puissants s’imposent avec autorité face aux jeunes qui battent en retraite sans demander leur reste. Un grand mâle girafe assoiffé finit par trouver sa place dans cette agitation « éléphantesque ». Nous entendons ses longues sussions. Il avait soif… Chaque phase de désaltération est suivie, une fois redressé, de toute une gymnastique des lèvres et de sa longue langue. Étrange animal… Mais il faut bien regagner la piste pour sortir du parc. En cours de route, d’autres visions animalières s’offrent à nous dont des calaos terrestres dans un lumière parfaite !
Aujourd’hui, nous quittons le Zimbabwe pour le Botswana. Quelques formalités faciles pour passer les frontières après avoir suivi le même trajet que le Zambèze et nous arrivons à Kasane. Nous y embarquons dans les petits avions-taxis pour le survol du célèbre Delta de l’Okavango et rejoindre ainsi notre lodge. Au décollage, le Chobe nous apparaît. Ses méandres s’étirent dans un écrin de verdure. Les arbres de la savane arborée sont d’abord verts. Puis, plus nous nous en éloignons et plus la sécheresse s’impose. Il est facile de comprendre pourquoi une faune aussi dense se presse vers les rives et îles du fleuve… Des pistes parfaitement rectilignes barrent parfois le paysage. Enfin, c’est le miracle vert. D’abord timidement, aux franges, puis de plus en plus franchement à mesure que nous nous approchons: le vert s’impose. Des petites îles sont bien visibles: centrées sur une termitière, dessinées par un cercle d’arbres ou dominées par un toupet de palmiers central. Le sel révèle ponctuellement sa présence par sa « signature » blanche. Quand les avions descendent, à l’approche du lodge, rivières, canaux et plans d’eau développent leurs méandres aux couleurs du sable du Kalahari et les étoiles des multiples chemins formés par la fréquentation animale. Un éléphant, quelques cobes lechwe se détachent dans les roseaux. Déjà, nous roulons sur la piste où nous attend tout un comité d’accueil: Bienvenue au Camp Okavango. En cheminant vers le lodge, nous croisons des girafes… La nouvelle architecture en bois est de toute beauté. À peine le temps d’un goûter fort apprécié et nous voilà repartis vers de nouvelles aventures. La moitié du groupe profite d’une croisière en bateau tandis que les autres découvrent le charme des Mokoros, les pirogues locales. Silencieusement, poussés par de longues perches telles des gondoles, ils glissent entre les joncs. Les voix du Delta nous accompagnent. Quelques cobes lechwe rouges nous observent avec curiosité. Un superbe jabiru est en pleine toilette dans la chaude lumière du couchant. Tout le monde en revient comme après un massage de relaxation: l’effet magique de l’Okavango!… En chemin, nous recroisons nos amies girafes et le coucher de soleil sublime l’instant…
Après une belle nuit passée dans un cadre aussi confortable que profondément africain, nos rêves sont rythmés par le passage d’éléphants marchant dans l’eau, des « commentaires » des hippopotames… Le lever du soleil est une merveille. Nous embarquons bientôt dans les bateaux pour rejoindre l’île que nous allons découvrir à pied. En route, nous croisons de charmants petits guêpiers nains qui se chauffent aux premiers rayons du soleil. Serrés l’un contre l’autre en couple, ils forment parfois des lignes pour supporter la nuit bien fraîche de l’hiver austral… Un éléphant est surpris dans l’eau… Un sitatunga, très belle antilope des marais à la timidité légendaire, s’affaire sur une rive. Dans une sorte de lagune, toute une famille d’hippopotames a regagné son milieu de prédilection pour la journée: l’eau. Débarquement sur l’île et nous en commençons l’exploration sous de très beaux acacias. L’un d’eux porte, à ses pieds, les traces de la nuit de quelques éléphants. Des impalas et toute une famille de vervets cohabitent un peu plus loin. Nous nous déplaçons aussi silencieusement que possible pour observer une petite famille d’éléphants. Ils mangent dans la savane herbeuse. D’un coup de pied adroit, ils déterrent les mottes d’herbe, en secouent le sable et gravillons et n’en consomment que les racines, la partie la plus riche de la plante. Ils laissent derrière eux des petits fagots d’herbes sèches qui étaient traditionnellement récupérés par les populations locales pour faire des balais… Un baobab domine le secteur. Nous passons au pied. Notre guide nous montre quelques secrets de la flore locale. Les termitières sont impressionnantes et nous évoquons leur fonctionnement. Il est étonnant de constater qu’alors qu’une espèce est spécialisée dans la découpe d’herbes sèches rentrées dans la termitière souterraine. Si on leur présente un petit morceau parfaitement adapté à ce qu’ils utilisent eux-mêmes, le morceau préparé de la main de l’homme est immédiatement rejeté comme un corps étranger… Les informations fournies par les phéromones sont bien les seules auxquelles ils répondent… Le retour au lodge nous permet d’apprécier un plantureux brunch. Les activités de l’après-midi verront à nouveau le groupe se scinder pour les activités, après un récapitulatif de ce que nous avons vu et consacré au fonctionnement de cet écosystème si particulier. Le coucher de soleil nous fait revenir au lodge sous un ciel « incandescent » qui se reflète dans l’eau…
Dernière exploration du Delta, certains partent pour un safari à pied tandis que d’autres profitent d’une croisière vers un autre secteur que celui d’hier ou, tout simplement du charme luxueux de notre lodge. Les oiseaux juchés sur le haut des joncs sèchent leur plumage encore humide de la nuit. Certains en profitent pour faire une toilette soignée. Le ciel bleu saupoudré de petits nuages blancs se reflète dans l’eau. Les papyrus se mirent dans les eaux à proximité des nénuphars. Tandis que les marcheurs évoluent dans la savane en compagnie des impalas, babouins, grivets… Suivent les déplacements des éléphants… Sur le bateau, nous sommes à la recherche des pêcheurs comme les loutres, crocodiles, pygargues vocifères, jabirus… Nous explorons les lagunes peu profondes aux eaux chaudes et riches, lieux de prédilection des poissons et donc de leurs prédateurs. Un petit crocodile disparaît dans l’eau à la vue du bateau… Puis une famille de loutres cachée dans les roseaux déguste son poisson. Mais si nous les entendons, elles restent cachées… Dendrocygnes veufs, coucals… nous occupent jusqu’au moment où nous débouchons sur un large espace inondé. La surface scintille au soleil. Toute la gamme des verts est déclinée. C’est de toute beauté! Là, un jabiru est concentré sur sa pêche. Soudain, à grand renfort de coups d’ailes, il attrape un gros tilapia. Et, là, le spectacle commence car il a de toute évidence un repas un peu conséquent… Il tente, alors que sa victime se débat avec vigueur dans son puissant bec rouge, de la mettre dans le bon sens pour pouvoir l’avaler. Le combat est spectaculaire. Le poisson s’échappe deux fois. A chaque fois, le grand jabiru court après en s’aidant de ses ailes pour aller plus vite. le tilapia a peu de chances car l’eau est très claire et peu profonde. Dans des gerbes d’eau, le poisson est repris et la tentative reprend… Il y réussit finalement : le poisson avalé forme une énorme bosse sur le cou… Satisfait, le jabiru regagne la rive de sa démarche si particulière, sur ses grandes échasses… Quelques gorgées d’eau pour faire passer tout ça et le mâle aux yeux noirs rejoint sa femelle aux yeux dorés. Ainsi, en est-il de ce superbe cousin de notre cigogne…
Nous nous « immergeons » encore un peu dans ce spectaculaire et paisible milieu aquatique. Mais le Chobe et le Zambezi Queen nous attendent, il faut rentrer car les petits avions taxis vont bientôt venir nous chercher. Nouveau survol de toute une partie de l’Okavango avant d’atterrir à Kasane où nous sommes attendus pour la suite. Quelques formalités plus tard, nous nous retrouvons sur le Chobe à suivre les évolutions des ibis tantales, cormorans, spatules, ibis sacrés entre leurs arbres de nidification. Les petits tout duveteux s’agitent dans certains nids tandis que les couples retardataires n’en sont encore qu’à la parade et à construire le nid… Et puis: Bienvenue à bord! Nouvel émerveillement…
Ce matin, le soleil se lève sur un bras du Chobe lisse comme un miroir. Les oiseaux arrivent pour leur « petit-déjeuner » matinal. Leur reflet est parfait. Pour les amateurs de photos en vol, la lumière chaude fait ressortir à merveille les plumes, transformant leurs ailes en lanternes volantes… Le Zambezi Queen largue les amarres et nous glissons bientôt sur le cours principal du Chobe. Il y a tant et tant à voir que nous ne savons plus où regarder… Les hippopotames sont légions. Des buffles paissent paisiblement. Ils sont tous là: cobes lechwe, cobes à croissant, pukus, impalas, girafes, éléphants… Un hippotrague noir vient boire. Sa silhouette foncée contraste bien sûr le paysage et la majestueuse courbe de ses cornes de profil en révèle bien l’importance étant donné la distance…
Sur un îlot sablonneux, les « plagistes » sont des becs en ciseau. Ils ponctuent l’îlot de noir et blanc avec, parfois, l’éclair rouge de leur bec levé… Plusieurs harems d’impalas réunis forment un énorme troupeau. Soudain, un cri retentit: « lion! »… Effectivement, une lionne, venue manifestement boire, est bien là. Elle marche nonchalamment. Nous en profitons vu en perspective puis « sautons » dans les annexes pour nous approcher. La belle rentre dans les fourrés. Mais d’autres surprises nous attendent encore: imposants crocodiles du Nil dont les écailles luisent au soleil, varans du Nil en quête de nourriture explorant les herbes de langue fourchue, multiples espèces d’oiseaux… Des familles d’hippopotames sont affalées sur la rive. Les mères jugent plus prudent de guider les plus petits vers l’eau. Nous arrivons au village d’Ijambwe où Joseph nous accueille. 55 adultes et 35 enfants y vivent grâce à la pêche. 4 sortes de brèmes, tilapias, poissons chats et le combatif poisson tigre sont vendus à Kasane, frais ou séchés. Il nous donne toutes les explications concernant l’organisation du village et leur quotidien. Nous sommes censés rentrer au bateau pour le déjeuner mais, ici, Dame Nature donne le tempo… Un éléphant prépare avec délectation son bain de boue. D’autres éléphants arrivent et le troupeau d’impalas « explose »: elles franchissent les dénivellations et mares de la rive en quelques bonds spectaculaires… Puis, un énorme rassemblement d’une bonne trentaine de girafes se profile bientôt… Le repas attend un peu… Finalement nous rentrons des animaux plein les yeux et la tête. Juste le temps de « recharger » les batteries, au propre et au figuré, et nous voilà repartis. Girafes, éléphants, hippopotames crocodiles… nous offrent encore de beaux moments. Et, et, et… cerise sur le gâteau, au coucher du soleil: des lions! Ils attendent en embuscade près d’un lieu prisé pour venir boire. Nous les laissons à leur chasse tandis que tout s’obscurcit…
À l’Est, un halo se forme doucement et les innombrables étoiles de la nuit africaine laissent peu à peu la place. C’est le baroud d’honneur de la nuit, l’heure où les oiseaux commencent à se réveiller. Les voix de la nuit sont progressivement remplacées par celles du jour. Les hippopotames s’agitent et font leurs derniers commentaires… Au loin, retentit soudain le puissant rugissement d’un lion… impressionnant, malgré la distance. La palette passe progressivement des tons bleus aux teintes rouges puis orangées avant le glorieux lever. Les photographes ravis ont « joué » avec les pirogues des pêcheurs, les vols des échassiers, les évolutions des mouettes à tête grise… Un bien beau spectacle! Puis nous quittons le Zambezi Queen tout auréolé de soleil pour explorer les rives à peu de distance de Kasane. Les animaux y sont en nombre. Soudain, c’est l’effervescence générale: des lions marchent le long du fleuve. Un groupe de 8 lions, mais peut-être étaient-ils plus, déambule calmement. Nous espérons qu’ils vont venir boire mais, finalement tout ce beau monde se couche au pied des buissons. Le lion avait une crinière sombre du plus bel effet. Encore quelques beaux crocodiles, des cobes lechwe et nous arrivons à un petit îlot sablonneux sur lequel sont installés les becs en ciseau. C’est pour les photographes le moment de la rapidité et de la précision pour prendre les beaux oiseaux en vol… Nous continuons vers la plage des éléphants sur laquelle un beau mâle arrive boire. En face, sur l’autre rive, un guêpier à front blanc se bat pour réussir à avaler un énorme papillon. Son conjoint finit par tenter de l’aider un peu. Deux énormes crocodiles se chauffent au soleil au milieu des dendrocygnes, jacanas, aigrettes… Le plus gros des deux se glisse dans l’eau et son corps largement apparent est bien la marque de sa domination sur ce territoire. Le temps passe… il faut rentrer déjeuner et… comme hier, le festival commence… D’abord,des quantités d’impalas, élégantes et nerveuses, elles s’avancent avec mille précautions pour boire. La moindre incertitude sur la présence d’un crocodile, ou non, les fait sursauter et reculer prestement. Plusieurs harems se succèdent ainsi pour limiter le risque par le nombre… Nous passons, à nouveau devant la plage des éléphants. Là, un troupeau mange un peu au-dessus. La matriarche étudie longuement le secteur. Finalement toute la petite famille descend. C’est génial, il y a 3 éléphanteaux dont un tout petit… Nous comprenons pourquoi elle était si prudente… Après nous être restaurés, nous repartons poursuivre notre découverte. Les rencontres se poursuivent, cette fois sur fond de soleil couchant…
Toute bonne chose ayant une fin, c’est notre dernier lever de soleil sur le Chobe. Toujours aussi chaud dans les rouges orangés, le soleil se lève sur les échassiers quittant leurs dortoirs. Après un dernier petit-déjeuner plantureux, nous quittons notre beau bateau à regret, mais avec la certitude d’en avoir profité un maximum. Les annexes nous déposent d’abord en Namibie pour la sortie du territoire. Des pêcheurs partent vendre au marché de Kasane leurs poissons: des tilapias, des poissons tigres aux reflets d’argent. Une dernière petite croisière et nous voici au Botswana puis au Zimbabwe. Le temps d’évoquer l’univers si riche des éléphants et nous voici arrivés pour le déjeuner à Victoria Falls dans un lodge dont l’architecture évoque avec charme la période coloniale et les expéditions du Dr Livingstone. Et, c’est le moment tant attendu… Après une petite présentation de la faille dans laquelle plonge le Zambèze et de l’histoire liée à ce site…, nous nous engageons sur le chemin à travers une brousse sèche. Elle mène vers le sourd grondement. Premier point de vue, waouhhh! Le soleil irise les embruns dans une débauche de couleurs. La perspective est à couper le souffle. Tout un groupe de grands calaos trompette est bien visible, en plein repas dans les arbres avoisinants. Après une visite à la statue de Livingstone, nous déclinons les points de vue jusqu’à l’impressionnante fracture puis les gorges. Le pont voulu par Cecil Rhodes entre les actuels Zimbabwe et Zambie, est une attraction à plus d’un titre car c’est le site d’où s’élancent les amateurs de saut à l’élastique… Nous observons le spectacle quelques temps. Un petit moment pour se détendre au lodge et nous repartons pour notre dernier dîner sous les cieux africains. Les grands acacias surplombent les tables, le grand feu se reflète sur les silhouettes des musiciens, chanteurs, danseurs… Dernière soirée festive avant de quitter le Zimbabwe…
Le jour se lève sur le Zambèze, au bord duquel nous avons dormi. Après un petit-déjeuner pris sous les yeux attentifs de toute une troupe de vervets, les navettes viennent nous chercher pour le survol en hélicoptère. Le temps est clair et calme: des conditions idéales… Les vols s’annoncent superbes. Les uns après les autres, les hélicoptères décollent vers la grande faille à « la fumée qui gronde », « Mosi-Oa-Tunya ». Pour les amateurs de faune, quelques hippopotames sont présents dans le Zambèze, en amont des chutes, impalas et phacochères se prélassent sur le green de golf… Tout le monde redescend de l’hélicoptère la « bouche aux oreilles »… Au retour de ce spectaculaire vol, nous passons encore un toujours trop court moment dans notre agréable lodge. Puis, c’est la route vers Victoria Falls, ville, et l’aéroport. En chemin, une troupe de babouins nous font une « haie d’honneur » et quelques adolescents bravaches tentent avec succès une traversée rapide devant notre bus… Le vol de Victoria Falls à Johannesburg est fort agréable.
Il ne reste plus qu’à profiter d’une dernière opération shopping, pour les amateurs, dans le très bel aéroport avant que chacun ne décolle pour poursuivre un peu ses vacances en Afrique du Sud ou retrouver le soleil de retour en France et en Suisse… Merci à tous de nous avoir suivi en terre africaine !
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Messages
Tout est dit ! merci encore pour votre précieuse et efficace présence lors de ce voyage magnifique. Nous n’oublions pas également de remercier Stéphane pour son implication totale et sa grande disponibilité. Vous avez été à la hauteur de la tâche, même dans les moments « mémorables »…
Le temps a filé à une vitesse folle, exactement comme raconté dans ce journal de bord, tellement chaque moment était à savourer.
Nous vous souhaitons pleins de nouvelles belles aventures et nous espérons d’autres avec vous.
Christine et Ara