3 octobre
12 octobre 2018
Croisière au Zimbabwe à bord du Zambezi Queen, octobre 2018
C’est en début d’après-midi, après un vol international à l’heure que tout le groupe se retrouve à l’aéroport rénové de Victoria Falls au Zimbabwe.
Il fait plus de 30° et nous apprécions que la route soit courte pour nous rendre à notre somptueux hôtel ; le Elephant Hill resort.
À quelques mètres de l’entrée déjà, quelques impalas sont allongés sur le gazon en attendant les heures plus fraiches. Sur les pelouses de la réception, quelques phacochères broutent paisiblement. Pas de doute, nous sommes en Afrique !
Le temps de prendre nos chambres, nous sommes invités à aller voir le coucher de soleil dans notre bateau privé avec apéritif et amuse-gueule.
Le Zambèze nous accueille avec beauté. Nous naviguons entre la côte zambienne et la zimbabwéenne. Déjà, la faune se montre ; ici, c’est un vanneau à tête blanche tandis qu’un pygargue vocifer traverse la rivière. Plus loin, un arbre nu est le lieu de rassemblement de nombreux vautours charognards. Sur la berge, quelques ouettes d’Égypte et leurs poussins s’affairent entre deux petits crocodiles qui profitent des derniers rayons de soleil.
L’excursion a déjà tenu toutes ses promesses, mais ce n’est pas tout ; un coup d’œil dans les jumelles révèle que quelques éléphants jouent dans la boue de l’eau peu profonde. Nous nous approchons pour découvrir effectivement quelques jeunes mâles qui se bousculent. Nos premiers éléphants pour ce séjour. Une belle émotion.
Nous reprenons nos recherches côtières et n’avons pas bien loin à aller pour voir quelques petits groupes d’hippopotames parsemés ici et là dans l’eau de la large rivière. Ça souffle, ça bâille, ça part en plongée dans la lumière déclinante… C’est magnifique.
Quelques Œdicnèmes tachards et martins-pêcheurs géants nous accompagneront jusqu’au coucher du soleil somptueux qui vient enflammer la surface calme du 4e plus long fleuve d’Afrique.
Un bon diner en musique à l’hôtel et tout le monde regagne sa chambre en vue d’une grande journée qui nous attend demain.
Un bon nombre de participantes profitent des heures du petit matin pour explorer l’immense jardin de l’hôtel avec ses baobabs, ses phacochères, ses pintades de Numidie et ses impalas.
Puis, le grand moment est arrivé, celui de visiter les fabuleuses chutes Victoria officiellement découvertes pour la première fois par un Européen, David Livingstone, en 1855.
Le temps est splendide et nous passons la matinée à explorer les 16 points de vue aménagés sur le site. Les « Chutes du Diable », « L’ile Livingstone », « les chutes du fer à cheval » pour ne citer qu’elles ; rien n’échappe à l’avidité de nos appareils photo.
Difficile de décrire ces cataractes d’eau chutant parfois à plus de 108 m et s’étendant sur plus d’un kilomètre et demi. Paysage de roc, d’eau et d’arc en ciel… C’est une merveille de la nature qui s’offre à nos yeux.
Après le déjeuner, certains prendront l’opportunité d’un petit tour d’hélicoptère pour compléter leur visite avant le safari en Jeep qui nous attend dans le parc national de Zambezi. Les points de vue sur la rivière sont à couper le souffle.
Au détour des pistes, nous aurons la chance d’observer buffles, impalas, koudous, éléphants, zèbres, loutre à joue blanche pour les mammifères ainsi que touracos, aigle vocifère, vautours, marabouts entre autres volatiles.
Mais la journée ne se termine pas là, car c’est un diner dans le bush qui nous attend ce soir, au beau milieu de la végétation, près de la rivière, nos tables sont installées avec le ciel pour toit et feu de camp pour éclairage.
Nourriture raffinée, vins locaux, il n’en faut pas plus pour clore une excellente journée africaine.
Ce matin, nous quittons le confort douillet de notre hôtel de victoria fall pour partir sur la route à travers le Zimbabwe. Nous faisons connaissance avec notre guide local, Peter, Zimbabwéen pure souche de l’ethnie Shona. Notre véhicule est impressionnant ; un camion safari 4X4. C’est parti pour l’aventure !
Nous passons par Hwange, longeant la route près des exploitations de charbons et des centrales productrices d’électricité. Les arbres défilent, des baobabs, des mopanes, des tecks, sous les commentaires de Peter. Ici et là apparaissent des villages traditionnels Tonga et leurs huttes traditionnelles en pisé qui laissent peu à peu la place à des constructions de briques plus résistances aux aléas climatiques.
Nous quittons l’autoroute en direction du lac Kariba. Le décor devient plus rouge du sable du Kalahari, la piste rétrécit, notre voyage devient de plus en plus « cahotant ».
Enfin nous arrivons à Binga sur le bord du grand lac Kariba où l’Umbozha, notre navire nous attend. Le décor africain est boisé, les cabines sont confortables, spacieuses. À bord, nous sommes accueillis avec ce sourire si propre à ce peuple.
Après le déjeuner et le briefing de sécurité de Peter, nous quittons
Binga en direction de la rivière Sengwe. Nous profitons des premières heures de navigations pour faire connaissance avec notre hôtel flottant, explorant les ponts.
Puis, vient l’heure du coucher de soleil, fantastique avec un dégradé de rouge sur la végétation et les eaux bleues du grand lac. L’Umbozha s’amarre pour la nuit dans l’embouchure de la rivière Sengwe.
La nuit tombée vers 18h30 c’est l’heure du récap orchestré par Christophe qui nous propose une présentation du Zimbabwe.
L’excellent dîner ponctue cette journée riche de découvertes et d’étonnements.
Aujourd’hui, notre navire traverse le lac Kariba en direction de l’Est.
La matinée est occupée par Peter qui, carte à l’appui, nous raconte avec émotion l’histoire de son pays depuis la civilisation du Grand Zimbabwe jusqu’aux récentes élections qui ont vu l’arrivée d’un nouveau président. Une évocation hautement intéressante et indispensable pour mieux comprendre cette nation et notre voyage.
Après le déjeuner, c’est Christophe qui dévoile la vie privée des hippopotames.
La journée est magnifique, le navire file à bonne allure et nous procure un petit vent frais qui nous permet de profiter des ponts extérieurs et des paysages.
Enfin, dans l’après-midi, l’Umbozha s’approche des limites du parc national de Matusadona et notre équipe part dans le petit bateau annexe pour un safari flottant et un apéritif aux alentours des Bhumi Hills. Sternes, cormorans, pygargue vocifer, martins-pêcheurs pie et chevaliers Sylvains sont au rendez-vous.
Le long des berges, de nombreux impalas viennent profiter de la fraicheur de cette fin d’après-midi, accompagnés de Cobes à croissants.
Pour finir, nous assistons au magnifique coucher du soleil devant un petit groupe de jeunes éléphants mâles de retour de leur excursion quotidienne à la rivière.
Nous passons la nuit dans la petite baie de Katete.
Tôt le matin, au lever du jour, l’Umbozha se met en route pour atteindre Rhino camps près de Elephant point où deux 4X4 nous attendent pour un safari dans le parc national de Matusadona.
Le ton est rapidement donné, car à peine avons-nous fait cent mètres que des éléphants et des impalas s’offrent à nos appareils photo sur fond de bord de lac ensoleillé. Les phacochères et les babouins sont aussi de la partie.
Nous suivons la piste dans une savane parsemée de mopanes avant de retrouver la rive avec de nombreux oiseaux, hérons gris et Goliath, martins-pêcheurs géants et pie, jabiru, échasses, vanneaux, chevaliers, rolliers à longs brins, guêpiers carmins pour ne citer qu’eux. Un vrai festival ornithologique.
Les impalas, nombreux, ne nous quittent pratiquement jamais et partent parfois dans des sprints avec leurs sauts si typiques.
Le clou du spectacle sera donné par quelques hippopotames qui se montreront tout entier hors de l’eau. Un privilège rare en pleine journée.
Nous ne voyons pas le temps passer et pourtant il est temps de mettre fin à notre excursion et de prendre quelques rafraichissements au Rhino camp avant de regagner notre navire.
Après un excellent déjeuner, nous repartons toujours motivés pour une excursion dans l’annexe de l’Umbozha à la découverte des baies voisines. De nombreux hippos nous font le privilège de bâiller à notre passage et quelques éléphants commencent leur promenade nocturne à la recherche de plantes bordant le lac. C’est également l’heure où les aigles pêcheurs veillent.
Nous profitons d’un superbe coucher de soleil pour prendre l’apéritif sur l’annexe. Un moment rare sur fond d’Afrique.
Ce matin nous partons avant le petit déjeuner vers le village de Tashinga où nous attendent des rangers du parc national pour un safari à pied. Pendant 2h, nous parcourons le sentier qui nous promène sur les rives du lacs et au gré des arbres locaux, mopanes, mahogany, acacias, terminalia… Peter ponctue la promenade d’explications passionnantes et inattendues, nous expliquant les plantes à vertus médicinales, les remèdes à base de bouses d’éléphants et les graines comestibles.
Tout le monde apprécie de se dérouiller les rotules après deux jours de navigation.
Après le retour au navire et le petit déjeuner, nous nous rendons à
Kings fishing camp pour visiter le village de pêcheur où 81 familles travaillent à attraper les brèmes, poissons chats et tilapia du lac.
Les habitations sont rudimentaires, mais l’ambiance est à la bonne humeur. Les enfants nous suivent avec curiosité.
Nous sommes surpris de voir que les animaux sauvages respectent les limites du village. En effet, quelques hippopotames et une dizaine d’éléphants sont là près des bateaux de pêche et du terrain de football.
Pendant que l’Umbozha navigue jusqu’à notre destination du soir, Peter nous parle à nouveau de son pays, de sa culture et en particulier des façons traditionnelles et modernes de se marier.
Enfin, nous arrivons à Antelope island pour le coucher du soleil, juste à temps pour sauter dans l’annexe et prendre quelques photos de notre astre accompagné de quelques bateaux de pêche, un verre à la main.
Ce soir, nous dînons sous les étoiles à l’avant du navire !
Applaudissements particuliers pour la mousse au chocolat du chef !
Nous quittons l’Umbozha et son staff de bon matin au port de la ville de Kariba. 3 véhicules nous attendent et nous emmènent découvrir le fameux barrage de Kariba qui a formé le lac du même nom après sa construction entre 1955 et 1959.
L’ouvrage est colossal, plus de 600 m de long, plus de 100 mètres au plus profond. Dans la roche qui borde le grand mur, des conduites amènent l’eau des deux côtés pour faire tourner des turbines et produire l’électricité pour tout le pays aussi bien en Zambie qu’au Zimbabwe.
De retour aux véhicules, nous nous rendons à Chirindu, le long du fleuve Zambèze. Le lodge dans lequel nous déjeunons est envahi par les éléphants plutôt pacifiques et c’est en compagnie de l’un deux que nous attendons notre embarcation.
Car c’est de cet endroit que nous partons en bateau à moteur sur le Zambèze en direction du parc national de Mana pool, hautement réputé et classé au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO. Nous voguons à bonne vitesse, ralentissant ici et là pour le temps de quelques photos pour prendre les éléphants, hippo et même des guêpiers carmins qui nichent dans les bancs sablonneux du fleuve.
En arrivant à notre lodge à Mana Pool, la nouvelle tombe : des lions ont tué un éléphanteau la nuit dernière, la scène du drame est un peu éloignée, mais si nous partons rapidement… Il n’en faut pas plus pour motiver notre fine équipe et nous voilà sur les pistes, répartis dans 3 véhicules.
Le parc grouille de vie. De toute part il y a des animaux : éléphants, hippopotames, koudous, impalas, cobes à croissant, élans du cap, phacochères, crocodiles, babouins, buffles… Les oiseaux aussi sont au rendez-vous : vautours, pygargues vocifer, calaos à bec jaunes et trompette, aigrettes, hérons… Nous arrêtons la jeep tous les 100 mètres pour donner des jumelles et des appareils photo.
Enfin nous arrivons au lieu prémédité où deux lions dorment sur le cadavre d’un éléphanteau. Les deux frères ont le ventre bien rebondi après avoir passé la nuit à dévorer leur victime. Ils ne sont pas dans leur phase la plus active, mais daignent tout de même faire quelques efforts en marchant quelques pas et en nous regardant pour la photo.
Plus tard, nous trouverons encore deux lionnes endormies sous un arbre.
Enfin nous rentrons dans notre lodge aux dimensions gigantesques. Tout de bois bâti, tout est démesuré : le hall de restaurant et le bar sont si grands qu’une piscine se trouve au beau milieu. Le tout est vraiment magnifique.
Les bungalows sont de la même veine : immenses avec deux grands lits et une salle de bain avec deux douches et une baignoire…
Le parc de Mana pool ne nous déçoit pas et, c’est les yeux encore plein des merveilles vues plus tôt que nous regagnons nos châteaux de brousse.
Notre journée marathon commence par un safari dans le parc de Mana
Pool. Le soleil est à peine levé lorsque nous partons sur les pistes.
La nature s’éveille, les animaux cherchent le soleil pour se réchauffer d’une nuit fraîche.
Nous-mêmes avons dormi aux bruits de la nature avec les cris des hippopotames, tous proches.
La lumière est incroyable ce matin. Nous croisons quelques koudous, quelques éléphants. Certains sont incroyablement gros et notre guide nous confie qu’ici, certains se dressent sur leurs pattes arrière pour atteindre des branchages élevés.
Comme la veille, nous croisons quelques buffles, quelques élans.
Le safari se termine sur une piste aérienne de brousse en terre battue où nos deux prochains véhicules ne tardent pas à se poser. Deux petits avions rebondissent bientôt sur le sol rouge.
Après nos adieux à Peter, nous prenons place et nous envolons pour un vol de deux heures au-dessus du lac Kariba.
Depuis le ciel, le paysage est saisissant. Le bush s’étend à perte de vue et les ilots du lac se dessinent dans les eaux bleues. C’est de toute beauté !
L’aéroport de Victoria falls nous accueille avec un bus qui nous conduit à la frontière avec le Bostwana. Ce n’est que la première, car en une heure nous passerons 4 postes de frontières pour sortir du Zimbawe, entrer et sortir du Bostwana et entrer en Namibie où notre prochain navire, le Zambezi Queen est stationné.
Cet hôtel flottant de luxe comble nos attentes par son accueil et ses installations. Tout est bien pensé et confortable. Nous nous réjouissons à l’avance de notre séjour.
Le déjeuner ne se fait pas désirer longtemps et nous sautons dans l’annexe en milieu d’après-midi pour arpenter la rivière Chobé à la recherche de ses habitants.
Là encore, les rives grouillent de vie animale. Nous croisons de grands groupes de buffles, un troupeau de plusieurs centaines d’éléphants, plusieurs crocodiles, des koudous qui viennent boire avec prudence, des familles de babouins aux bébés facétieux, des spatules, des martins-pêcheurs, des ibis, des cigognes… Nous cliquons dans tous les sens tant la vie sauvage est omniprésente.
Seule la nuit tombante nous oblige à rentrer.
On nous présente le staff et l’histoire du navire avant de nous servir un somptueux dîner après lequel personne ne traine, car le programme du lendemain est chargé et commence aux aurores…
La journée commence par une sortie Ornitho sur une annexe du Zambezi Queen. À petite vitesse, nous longeons les rives de la rivière Chobe à la recherche de nos amis à plumes. Hérons de toutes sortes, cigognes à bec jaune, martins-pêcheurs pie, Jacanas, Becs-ouverts d’Afrique, guêpier à front blanc, Milan à bec jaune et marabouts, pour ne citer qu’eux, sont au rendez-vous.
Après le petit déjeuner, nous partons visiter le petit village de Ketuna, tout proche. Les 90 représentants de 3 grandes familles vivent de la pêche dans des habitations rudimentaires en torchis et toit de tôle. Durant la mousson, il arrive que la rivière déborde et inonde une partie du village. Les enfants doivent aller à l’école en bateau. Les villageois cultivent quelques légumes, élèvent quelques têtes de bétail et vont poser leurs filets de pêche chaque soir. Autour du grand baobab, nous avons droit à quelques chansons et à la vente de quelques souvenirs avant de repartir sur les annexes à la recherche d’animaux sauvages. La chance nous poursuit avec une observation très rapprochée du timide martin-pêcheur malachite et d’un groupe d’une bonne centaine d’éléphants venus près de la rivière pour se couvrir de boue. Sur le chemin du retour, un grand groupe de buffles broute sur une île et nous pouvons nous en approcher sans trop les perturber.
Le déjeuner donne l’occasion d’une pause au milieu de cette journée richement ensoleillée.
En milieu d’après-midi, nous repartons et croisons notre premier groupe de 5 girafes venues se désaltérer. Quelques antilopes Puku les accompagnent presque inaperçues. De nombreux crocodiles tout proches ponctuent la rive et quelques hippopotames bâillent ici et là à notre passage.
Sur le chemin de retour, alors que nous pensions que tout était terminé, nous nous attardons sur une embarcation solitaire qui semble regarder dans les arbres. En nous approchant, nous découvrons que 2 léopards sont dissimulés dans la végétation et leurs ventres rebondis expliquent leur apathie… Nous sommes bientôt rejoints par d’autres embarcations, ce qui semble déplaire aux léopards qui disparaissent bientôt derrière les feuillages. Quelle belle observation !
Ce sont des visages fendus de sourires qui rentrent à bord du Zambezi Queen pour un dernier diner spécial Africain ponctué par un petit spectacle du staff qui vient en majorité des villages environnants.
Une très belle dernière soirée à bord du Zambezi Queen.
Ce matin, la chance nous poursuit avec une nouvelle observation de léopard au même endroit que la veille au soir. De toute évidence, cet individu recherchait l’autre de la veille… En chemin, nous retrouvons quelques hippopotames hors de l’eau qui retournent dans leur élément lorsque le soleil monte un peu trop.
Un héron cendré se réchauffe au soleil à côté de cormorans non loin d’un crocodile prenant ses habituels rayons de soleil matinaux.
Nous rentrons sur le Zambezi Queen pour un dernier petit déjeuner, puis c’est le check out suivi d’un passage en douane pour revenir officiellement au Bostwana et trouver notre dernier hôtel, le très beau « Chobe Marina Lodge ». Les chambres sont immenses avec des balcons donnant sur un jardin luxuriant.
Après le déjeuner, c’est le moment tant attendu du safari en Jeep dans le très célèbre parc national de Chobe. 11 700 km² abritant une immense population d’éléphants.
Le 4X4 est obligatoire, car les pistes sont du sable rouge du désert du Kalahari, ce même sable qui recouvre 75% du pays.
Nous parcourons les pistes au milieu des tecks et découvrons la rivière Chobe depuis la terre ferme après l’avoir parcourue depuis l’eau ces derniers jours. De l’un ou l’autre des points de vue, c’est toujours aussi beau.
Nous longeons les rives en nous attardant sur les troupeaux d’impalas, quelques zèbres et les éléphants encore occupés à leurs bains de boue. C’est bientôt l’heure pour eux de revenir vers les arbres pour brouter quelques feuilles.
Au détour d’un virage, c’est la surprise. Là, dans l’ombre d’un bosquet se trouvent 3 lionnes et leurs 4 lionceaux. Elles dorment au frais en attendant des heures plus propices. De temps à autre, l’une d’elles s’éveille et nous donne l’occasion de quelques clics photographiques. Un lionceau se lève et essaye de téter, mais sans succès.
Le 4X4 n’est qu’à quelques mètres des animaux et de l’autre côté, les éléphants commencent à s’approcher.
Bientôt, la situation improbable se déclare. Les éléphants passent tout près de notre véhicule, quelques jeunes inexpérimentés qui ne prêtent pas attention aux lionnes et qui vont directement chercher les feuilles sur les arbres voisins. Mais bientôt, une femelle plus imposante prend le même chemin et remarque tout de suite les félins. En une seconde, la voici lancée à toute vitesse sur le bosquet où se cachent les lions en barrissant le plus fort qu’elle peut. L’instant d’après, les lions détalent et c’est toute la troupe d’éléphants qui leur court derrière. Les barrissements se répercutent dans tout le groupe et nous voyons des éléphants encore lointains qui rappliquent le plus vite qu’ils peuvent pour aider leurs congénères.
Incroyable ! Même le guide est subjugué par la scène. Quelle chance nous avons de pouvoir assister à un tel évènement !
Le temps passe sans qu’on se rende compte de rien, nous poursuivons l’excursion et faisons une petite pause rafraichissante sur fond de panorama de rivière Chobe avant de reprendre nos places dans les véhicules.
Sur le chemin du retour, nous faisons un nouveau crochet vers les lions qui sont redescendus sur la piste.
Une dernière observation du félin le plus emblématique de l’Afrique qui marque la fin de notre incroyable séjour.
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Un petit bonjour à Evelyne qui doit trouver du changement depuis le Groenland au Zimbabwe !
Les salutations ont été envoyées, elle suivront les aléas du web de brousse ?