6 février
17 février 2020
Du 06 au 17 Février 2020
C’est dans les toutes premières heures de ce jour que les participants sont enfin regroupés à l’hôtel Victoria d’Entebbe. Une bonne nuit de sommeil est nécessaire pour se préparer à notre aventure.
Dès 7h30, après un bon petit déjeuner, notre fine équipe est conviée au briefing par l’équipe ougandaise : Evariste, Charles, Allan. Cette formalité faite, nous prenons possession de nos trois 4X4 de brousse qui vont nous emmener sur les routes et les pistes de ce pays pendant 10 jours.
Un peu de change et nous partons en direction de la réserve de Siwa. Nous ne perdons pas une miette des kilomètres à travers les quartiers nord de Kampala, puis de la campagne et des petits villages que nous traversons. Ici et là des scènes de vies quotidiennes, des marchés. Nous nous arrêtons le temps d’une pause photo.
En fin de matinée nous arrivons dans la réserve de Siwa, incroyable accomplissement de l’ONG Rhino Fund Uganda qui travaille à la réintroduction du rhinocéros blanc éradiqué de ce pays avant 2000. Quelques individus ramenés du Kenya et de zoos américains se sont adaptés dans cet endroit hyper surveillé pour former aujourd’hui une population d’une trentaine d’individus.
C’est sous la surveillance de deux rangers que nous avons la chance d’approcher ces animaux à pied alors qu’ils sont dans leur environnement naturel. Et, encore plus chanceux, nous découvrons par hasard le dernier né du groupe qui n’a que 5 mois et dont la mère est allongée dans une lumière très photogénique.
Tout le monde est ravi, nous sommes bien payés du long trajet pour venir jusqu’ici. Nous déjeunons sur place, appréciant particulièrement les bananes locales pour le dessert puis nous poursuivons notre route en direction du parc de Murchisson.
Nous en franchissons les portes en milieu d’après-midi puis prenons le bac local pour traverser la rivière Albert et traverser la partie nord du parc de Murchisson connue pour sa faune abondante.
A peine sommes-nous arrivés de l’autre côté de la rive que deux éléphants nous passent juste devant le capot. Une belle entrée en matière ! La piste traverse un paysage féérique, une magnifique savane Africaine « comme dans les films », des girafes de Rotshild, des Oribis, des Cobes Defassa, des buffles, des phacochères ! En cette première journée nous avons déjà vu trois des « big five » !
Nous arrivons à l’hôtel fatigués, mais très heureux de cette très belle première journée.
Il ne fait pas encore jour lorsque les 4X4 démarrent sur les pistes du parc national de Murchisson. Le ciel s’éclaire petit à petit de feux rougeoyants et les animaux, nombreux, se montrent le long de la piste qui traverse cette savane fabuleuse. Impalas, damalisques, cobe defassa et d’Ouganda, girafes, éléphants, hippopotames, phacochères, buffles sont tour à tour les proies de nos appareils photos.
Du coté des oiseaux, vautours, pygargues à tête blanche, aigle serpentaire, martin pêcheur strié, grue couronnée…
Ce matin, le clou du spectacle sera la découverte par nos guides d’un léopard sur une branche que nous pouvons observer de longues minutes et photographier sous tous les angles. La photo classique des chanceux de l’Afrique ! C’est le début du deuxième jour et notre tableau de chasse compte déjà quatre des « big five ».
La matinée se termine de façon très sympathique par un petit café avec des fruits sur les rives du grand lac Albert.
Tout le monde est ravi !
Après un retour au lodge pour déjeuner, nous filons sur la rivière retrouver notre bateau pour quelques heures de safari sur les eaux en direction des chutes de Murchisson.
Outre les hippos, éléphants, crocodiles et autres giraffes, nous observons beaucoup d’oiseaux comme des martins pêcheurs pie ou à tête grise, des canards siffleurs à tête blanche, des hérons goliath, glaréoles d’Afrique et bergeronnettes. La superstar de l’après-midi est le magnifique guêpier à gorge rouge.
La journée avance mais n’est pas encore terminé car nos guides sont toujours motivés malgré la chaleur et les kilomètres. Le chemin du retour se transforme en safari à la recherche de grands félins manquants à notre palmarès. Nous tombons sur un immense troupeau de plus d’une centaine de buffles qui nous bloque la route quelques instants. Quelle incroyable journée ! Les yeux brillent d’une bonne fatigue et de toutes les découvertes que nous avons faites aujourd’hui.
De bon matin nous quittons notre lodge, puis traversons une dernière fois cette fabuleuse savane en direction de la rivière Albert. Les girafes se découpent dans le soleil levant. Les antilopes traversent la piste devant nos capots. Les cigognes Abdim s’envolent par dizaines. C’est magnifique ! Nous prenons le bac local pour traverser la rivière, une expérience unique mais très typique. Puis nous roulons à travers les pistes pour atteindre le haut des chutes de Murchisson, beaucoup plus impressionnantes ici que depuis le bateau. Les flots semblent se superposer, se gonfler, avant de tomber violement dans la gorge. L’eau rebondit littéralement sur les flancs des rochers et nous gratifie d’une petite douche bienvenue dans cette chaleur de milieu de journée.
Nous pique-niquons en route à l’ombre des arbres et apprécions particulièrement les ananas locaux au gout inimitable et incomparable avec les fruits que nous trouvons en France.
En milieu d’après-midi, nous arrivons à notre destination du jour : la ville d’Hoima, ancienne capitale du royaume de Bunyoro. Nous partons à pied visiter cet endroit très typique et nous attardons au marché sur les stands des marchands d’ignames, de poissons et de fruits. Nos participants jouent aux gouteurs sous les regards amusés des locaux.
Ici, tout le monde peut s’acheter une « Rolex ». Rien à voir avec la montre, ce snack national est en fait une omelette roulée dans une galette de blé (Rolled eggs). Les Ougandais sont d’une gentillesse désarmante et se prêtent, petits et grands, à nos appareils photos.
Cette excursion improvisée ravit les participants et pour la clôturer, nous rentrons tous en « moto taxi », principal moyen de locomotion ici pour les locaux.
Sur le chemin de l’hôtel, notre groupe fait l’attraction ! Ce soir, Grands Espaces offre l’apéro et nos guides en profitent pour donner les instructions incontournables pour les activités des jours à venir et en particulier celle de demain où nous devrions rencontrer nos premiers chimpanzés.
Nous quittons Hoima de bon matin et avons le plaisir de faire chemin sur une route toute neuve. Le paysage défile tantôt sur de minuscules villages, tantôt sur des villes plus importantes le long de la route ou de grands carrefours. Parfois c’est la forêt primaire mais lorsque nous nous rapprochons du parc national de Kibale ce sont les grandes étendues de thé qui recouvrent les vallons environnants. L’Ouganda présente de nombreux visages.
Notre lodge de ce soir est magnifique, à l’Africaine avec un grand toit de chaume qui surplombe la salle de restaurant ouverte sur un jardin immense parsemé de grands arbres. Après un solide déjeuner et un temps de préparation, nous sautons dans les jeeps pour nous rendre à la réception du parc pour notre expérience à la rencontre des chimpanzés.
Nous écoutons avec attention le briefing et nous rendons sur la piste au milieu de la forêt avec nos guides et les porteurs que nos participants encouragent à la préservation de la nature en les gratifiants d’une bonne rémunération. À peine avons-nous pénétré la forêt durant 10 minutes que nous tombons sur notre groupe de chimpanzés. Ils sont là, au sol à mâchouiller quelques herbes ou quelques figues. Le mâle dominant est là, tranquille mais attentif aux mouvements de ses congénères autour de lui. Il a 29 ans et son corps est couvert de cicatrices, témoignant d’une histoire de lutte pour sa position.
Quelques femelles sont en saisons et présentent un arrière train enflé propre à l’espèce durant cette période. Elles se proposent tour à tour aux mâles présents dans l’ordre de leur hiérarchie. Nous assistons à
un accouplement. Les chimpanzés sont proches de nous et nous les suivons timidement sous les ordres de nos guides rangers. Les appareils photos cliquent, on pourrait croire que les singes se prêtent aux objectifs en prenant des poses ou en faisant démonstration que quelques faciès différents.
Le temps passe vite et l’heure qui nous est impartie file à toute vitesse. Soudain, les singes montent dans les arbres et nous pouvons les observer cette fois ci dans la canopée cueillant des figues qu’ils écrasent contre leurs dents pour en extraire le jus. Tout le monde dans le groupe est bouche bée, ravi d’avoir vu les grands singes de si près et dans des attitudes différentes. Nous rentrons en fin d’après-midi à notre lodge pour nous rafraichir puis assister à un spectacle de danses locales où nous ne manquons pas de participer.
Autour d’un apéritif, nous dissertons longuement sur nos observations du jour avant un excellent diner, prélude au tri des photos prises lors de ce jour unique.
Nous quittons la forêt de Kibalé ce matin en faisant un rapide crochet par un sentier du marais de Bigodi connu pour être fréquenté par des Touracos géants, appelés également Touracos bleus. Nous ne les trouvons pas à cet endroit mais quelques minutes plus tard nos jeeps s’arrêtent le long de la route qui traverse la forêt. Nos guides ont vu passer un couple de ces oiseaux. Par chance, la paire vient se poser en bordure de route où tout le monde a loisir d’observer et de photographier la star du jour. À nouveau, quelques kilomètres plus loin, nous nous arrêtons à nouveau pour observer 4 individus. Nous en profitons pour admirer les couleurs d’un pigeon vert posé non loin.
Le chemin continue à travers une grande variété de paysages où la forêt dense, primaire laisse place aux plantations de thé puis rapidement à une savane. Nous passons l’équateur juste avant d’arriver au parc national « Queen Elizabeth » pour l’heure du déjeuner que nous prenons dans notre nouveau lodge surplombant la savane.
Cet après-midi, le programme est à l’exploration du canal qui joint le lac Albert au lac Edward. L’excursion est fabuleuse, la lumière de fin de journée est parfaite pour faire des photos et les bords du canal grouillent de vie. Des buffles, hippopotames et autres éléphants viennent chercher dans l’eau de quoi boire et se rafraichir.
Quelques crocodiles immobiles gisent sur les berges et l’avifaune est des plus impressionnante. Des centaines de martins pêcheurs pie habitent les berges. Nous observons également des ombrettes et leurs nids géants, des œdicnèmes, des oies d’Égypte, des vanneaux casqués, des aigrettes, des martins pêcheurs huppés et le minuscule martin pêcheur pygmée d’Afrique… entre autres…
Les scènes sont tellement magnifiques que tous les visages se fendent de sourires. À l’autre bout du canal, des sternes, des cigognes, des marabouts et des pélicans semblent nous remercier de notre visite.
Quelle excursion !! Nous remontons dans les jeeps, les appareils photos plein de trophées. Mais la journée ne s’arrête pas là… Nos 4X4 font un détour sur le retour pour observer un groupe d’éléphants qui traverse la route. Un peu plus loin ce sont deux mâles en Musth, débordant d’hormones reproductives qui se jaugent, se mesure et s’affrontent, tentant d’impressionner l’autre en brisant des arbres autour d’eux. Une scène rare et fascinante que seule la nuit nous pousse à abandonner.
Au retour au lodge, nous filons au diner et profitons de l’anniversaire de Christian pour déguster son excellent gâteau !! Encore une nouvelle journée d’exception !
Il faudra toute la matinée pour traverser l’immense parc national du « Queen Elisabeth ». La savane à l’infinie, clairsemée d’euphorbes candélabre sous le soleil plombant est peuplée des acteurs des premiers jours de notre voyage ; des éléphants, des phacochères, cobes defassa et cobes d’Ouganda pour ne citer qu’eux…
Grâce à l’habitude de nos guides, nous trouvons ce matin nos deux premiers lions, deux frères cherchant l’abris de l’ombre projetée par un euphorbe candélabre. La rencontre est de courte durée mais combien exaltante. Nos premiers lions ! et le dernier « Big five » de notre périple !
Nous tentons notre chance dans le secteur d’Ishasha connu pour ses lions grimpants dans les arbres, mais ils ne sont pas au rendez-vous ce matin… Un peu de nuages survenus en fin de matinée les aura suffisamment rafraichis.
Chaque participant philosophe en bon naturaliste aguerri en refaisant la liste des bénédictions dont la chance nous a gratifié depuis le début.
L’excellent buffet du midi vient nous redonner le courage suffisant pour couvrir les deux dernières heures de voyage qui nous sépare du parc national de Bwindi.
Le paysage change brutalement de la savane aride à la piste de poussière rouge. Puis notre convoi prend de l’altitude et nous traversons bientôt les plantations de thé.
Un peu plus haut c’est la forêt tropicale de montagne, terre des gorilles des montagnes.
Plusieurs fois nous arrêtons les véhicules pour un arrêt photo sur les villages ou les vallées. Les enfants sortent de l’école dans leurs habits colorés. Nous sommes au cœur du pays. La chance nous sourit à nouveau lorsque nous tombons sur un groupe de colobes très proches de la route. Nos participants font crépiter leurs appareils photos devant les singes qui semblent poser. Une belle rencontre qui nous paye du chemin sinueux et de la piste.
Notre lodge pour ce soir se trouve à 2300 mètre d’altitude avec des « chambres cases » boisées dans le jardin.
Avant le diner, Evariste nous donne le briefing pour le point culminant de notre voyage ; la visite des gorilles des montagnes. Nous sommes suspendus à ses explications, rêvant à l’avance à cette rencontre fabuleuse qui nous est proposée demain.
Réveil de bon matin pour se rendre au centre de visite des gorilles des montagnes. Nous sommes accueillis par des danses folkloriques pendant que les guides s’occupent de la paperasserie. Enfin c’est l’heure du briefing qui précise les règles, les choses à faire et à ne pas faire lors de l’excursion. Le guide nous prévient que le terrain peut être difficile, long et que les gorilles changent parfois de direction transformant les trajets « courts » en long et vice versa…
Notre groupe est divisé en trois car chaque famille des quatre zones de visite, a un nombre limité de visiteurs quotidien. Une mesure respectueuse en faveur de ces animaux qui sont chez eux dans ces montagnes.
Une fois les divisions faites, retour dans les véhicules pour un trajet le long des pistes avant de s’arrêter au détour d’un virage pour commencer le « trek ».
Pour encourager les populations locales à préserver les gorilles, nos participants ont loué les services de « porteurs », des locaux qui perçoivent 5 fois le salaire moyen en aidant les touristes dans leur marche, parfois difficile, jusqu’aux gorilles. Ils portent les sacs, donne la main, parfois tirent ou poussent dans les pentes. Une aide appréciée et un impact économique qui rend les gorilles bien plus intéressant vifs que braconnés.
Pique-nique en poche, bouteille d’eau, bâtons de marche, nous voilà sur les sentiers à peine visible traversant cette « forêt impénétrable de Bwindi ».
Le terrain est très inégal, on monte et on descend. Le guide est en contact radio avec les trackers partis très tôt ce matin pour trouver la famille de gorilles avec laquelle ils passent chaque journée, les laissant seuls seulement la nuit. Il fait chaud, les pauses se multiplient, la marche reprend.
Enfin, on nous dit de nous munir de nos seuls appareils photos et de laisser les sacs derrière nous. Les gorilles sont tout proches ! Déjà une tête sort d’une zone de buissons bas et touffu. C’est un jeune mâle ! En nous approchant, nous apercevons quelques individus dans les arbres alors que d’autres attendent au sol. Le guide nous mène jusqu’au dos argenté, le dominant ! Il est allongé sur le flanc et mâchouille quelques herbes. Son regard croise le nôtre et nous jauge.
Ces yeux si semblables aux nôtres nous transpercent d’une émotion que seuls les grands primates peuvent transmettre.
À plusieurs reprise le gorille porte ses mains à son visage. Des mains si semblables aux nôtres ! Un visage aux mimiques que nous sommes à même de comprendre. Les minutes qui s’écoulent resteront gravés longtemps dans les mémoires. Une femelle sort de la végétation profonde avec un bébé sur le dos à quelques mètres de nous…
Les appareils cliquent, les yeux s’écarquillent, les visages se fendent de sourire, tout le monde est ravi. Nous passons l’heure qui nous est impartie autour d’une petite quinzaine d’individus qui trient avec une attention toute simiesque, chaque brin d’herbe, chaque feuille. Mangeant la tige de cette plante et le fruit de cet autre avec une expertise déconcertante avant de se déplacer vers le bosquet d’à coté.
Nous sommes fascinés par cette rencontre, émerveillés et remplissons l’appareil photo. Bientôt le guide nous donne le moment des cinq dernières minutes… Il faut partir.
Chemin inverse, retour dans le véhicule…Le mot « bouleversé » n’est pas galvaudé.
Retour au lodge pour le déjeuner et un peu de repos. Certains partent visiter le village avec Evariste, d’autres profitent du lodge et de son environnement exceptionnel pour passer l’après-midi. En début de soirée, Christophe et Evariste font une présentation du pays avec un volet « documentaire » et un autre « vécu ».
Comme presque tous les soirs avant le diner, la journée se clôture par un apéritif empreint de bonne humeur où les conversations tournent autour du voyage et des gorilles.
Nous quittons les collines couvertes de végétation tropicale du parc national de Bwindi de bon matin.La piste descend jusqu’à la sortie du parc puis rejoint la nationale. Nous sommes de retour à la civilisation. Les collines ont remplacé les montagnes et l’agriculture redevient omniprésente avec les villages à la population grouillante le long de la route. Les marchés aux étales de fruits et légumes colorés se succèdent. Nous prenons des photos et achetons des fruits pour notre pique-nique.
Nous poursuivons notre chemin en direction de l’Est et passons par le centre de la plus grosse ville de la zone ; Mbarara et son million d’habitants.
Les participants s’amusent du désordre et des mouvements apparemment chaotiques de la population. Sur la route, rien ne semble obéir à un quelconque code…
Après la pause-café, nous quittons la route pour retrouver la piste qui nous conduit à notre destination du jour ; le parc national du lac de Mburo. C’est à cet endroit que nous voyons nos premiers zèbres et de nombreux impalas en plus des cobes Defassa et des phacochères.
Après un pique-nique improvisé près de l’embarcadère, nous partons pour une excursion sur le lac Mburo. De nombreux hippopotames se montrent curieux de nos embarcations et nous nous attardons sur les martins pêcheurs pie ou huppés, hérons, aigle pêcheurs et ombrettes. Un crocodile se faufile dans l’eau à notre approche tandis qu’un buffle prend son bain rafraîchissant sans nous quitter de l’œil. Une très belle excursion !
Enfin nous prenons la piste en direction de notre hôtel du soir non sans faire quelques détours qui nous permettent de faire une nouvelle rencontre ; des élans du cap, les plus grandes antilopes du monde !
Les zèbres, girafes et cobes sont nombreux sur le chemin, nous invitant à des arrêts photos.
Notre lodge de ce soir est en haut d’une colline qui surplombe le parc national et les terres communautaires. C’est juste splendide.
Une piscine carrelée de pierre nous invite à quelques rafraîchissements dans ce décor typiquement africain alors que le soleil décline ses teintes rougeoyantes de fin de journée.
Pour ce dernier jour, nous poursuivons notre route vers l’Est. La première attraction est le passage de l’équateur, représenté par un petit monument circulaire de part et d’autre de la route.
Une des attractions locales consiste en une installation présente de chaque côté de la ligne et censée démontrer que l’eau s’échappant d’un siphon tourne d’un côté différent si l’on franchit la ligne. Un autochtone remplit un récipient percé d’un trou et jette sur l’eau une fleur qui tourne dans le sens de l’eau qui s’échappe. Le résultat est spectaculaire mais nous restons sceptiques que les forces terrestres soient si différentes sur une si petite distance…
Nous reprenons notre route en direction des marécages de Mabamba où nous espérons dénicher la rareté locale…
Nous nous dispersons dans 4 embarcations à moteur, ouvertes sous un soleil de plomb et circulons dans des canaux végétaux étroits où viennent voler les hérons pourpres et les martins pêcheur huppés. Nos guides sont armés de jumelles et scrutent toutes les rives. Nous tournons et retournons dans un dédale végétal, remarquant un guêpier à joue bleu ici et un cormoran là mais toujours pas ce que nous cherchons… Au bout d’une demi-heure, certains perdent espoir alors que d’autres savent pertinemment qu’avec la faune il ne faut jamais désespérer. La chance nous sourit finalement. Le guide de la barque de tête vient de repérer le fameux Bec en sabot, oiseau des plus étranges et des plus rares. Certains disent qu’il tient de la cigogne et d’autres du pélican… Le résultat est un genre d’échassier assez massif armé d’un bec démesuré dont il se sert pour écumer la surface du marais à la recherche de poissons, reptiles et autres amphibiens. L’accès à l’oiseau est difficile et nos conducteurs transpirent en poussant sur les perches qui ont remplacé le moteur dans l’eau peu profonde.
Nous arrivons à une cinquantaine de mètre de l’étrange créature et stoppons là de peur de l’effrayer. Les jumelles sont fixées sur les yeux et les appareils photos mitraillent. Encore une merveille découverte dans ce voyage. Nous sommes tous conscient d’avoir devant nous une scène rare et l’émotion est palpable. Nous restons de longues minutes à imprimer dans nos esprits l’image de cette apparition avant de faire demi-tour.
Près de l’embarcadère, notre dernier pique-nique nous attends avec les derniers ananas merveilleux de l’Ouganda. Encore une heure pour atteindre Entebbe et notre hôtel restaurant providentiel pour nous rafraîchir et nous restaurer avant notre vol.
Nous passons ces derniers instants à nous remémorer les temps forts de notre voyage et à remercier nos guides, le tout sur une pelouse-plage bordant le grand lac Victoria.
Suivez nos voyages en cours, grâce aux carnets de voyages rédigés par nos guides.
Messages
Merci pour ces récits joliment contés, qui nous permettent de suivre les fabuleuses journées des proches qu’on aime!
Bizarre ces zèbres (de Burchell), on ne les trouve qu’en Afrique Australe….
Sont-ce vraiment vos photos ? Ou un publireportage ?