9 mars
23 mars 2020
Du 09 au 23 mars 2020
Journée d’arrivée. Les participants atterrissent par différents vols mais se retrouvent finalement en milieu d’après-midi pour la visite guidée francophone d’un site méconnu et peu visité mais classé Unesco : La tombe d’Humayun, d’époque Moghole et qui inspira le célèbre Taj Mahal.
Après la visite, nous nous rendons à BB villassam pour le check in, le briefing et un diner Punjabi
Pour éviter tout problème de circulation lié au festival de Holi qui a lieu ce jour, nous partons de très bonne heure dans notre minibus privatisé conduit par Singh.
Bien vite, nous sortons de Delhi et ses routes tentaculaires pour plonger dans les campagnes indiennes. C’est un autre monde qui défile derrière les vitres de notre véhicule.
Nous arrivons en début d’après-midi à Ramnaghar, porte d’entrée sur le parc de Corbett.
Après le déjeuner, nous partons visiter les alentours du temple de Garija bâti sur un piton rocheux avec la rivière Kosi en contrebas.
C’est sur ces rives que nous commençons nos recherches ornithologiques qui s’avèrent fructueuses, notamment par la rencontre d’un couple de matin pêcheurs tachetés, les plus grands Martins Pêcheurs d’Asie !
Après le diner, nous ne nous ne nous faisons pas prier pour nous coucher de bonne heure, demain, notre premier safari nous attend !
Nous sommes les premiers devant la porte du parc. Après les formalités d’usage, notre jeep part à la recherche des créatures du premier parc national de l’Inde.
Au fil des kilomètres, nous découvrons les cerfs axis, les cochons sauvages, les cerfs sambar et même la plus grande antilope d’Asie ; le Nilgai.
Mais le plus grand spectacle nous le devons aux singes et en particulier aux Langurs, à la face noire et à la longue queue, qui nous offrent un spectacle d’acrobate à quelques mètres de la route. Coté Avifaune, nous ne sommes pas en reste ; guêpier de Perse, Martin chasseur de Smyrne, Elanion blanc, pic à huppe jaune et même le roi des oiseaux locaux ; le Calao géant et son étrange « double bec ».
Les paysages sont également fascinants avec les grandes savanes et l’épaisse forêt de Sal.
Après le déjeuner, nous retournons dans le parc où nous avons la grande chance d’observer nos premiers éléphants d’Asie. Pour certains des participants, ce sont les premiers de leur vie.
Un petit groupe de femelles broute, accompagnées de leur petit dont certains tètent encore. Un vrai ravissement.
Dans la soirée, à quelques instants de sortir du parc, des cerfs axis tout proches, cachés dans la forêt poussent des cris d’alarme stressés. Un rugissement se fait entendre : Un tigre ! Nous attendons au maximum alors que les portes du parc vont fermer mais le roi des lieux ne se montre pas… Nous reviendrons demain.
Ce jour est le jour le plus long. Il commence par un safari raccourcis où à nouveau le tigre se fait entendre sans daigner se montrer. Les conditions météos ne sont pas à notre avantage, il a beaucoup plu ces jours derniers sur le parc national de Corbett et les animaux disposent de multiples solutions pour aller boire. Bardia au Népal est plus bas en altitude, nous y espérons de meilleures conditions.
Nous nous consolons à nouveau avec les langurs acrobates qui semblent parfois poser pour nos appareils photos. A la sortie du parc, notre conducteur nous attend avec notre mini van pour un départ imminent vers le Népal.
La route n’est pas dénuée d’intérêt car nous passons dans cette partie très reculée, très agricole et traditionnelle de l’Inde. Nous traversons des villages typiques et colorés avec leurs échoppes et leurs habitants en habits traditionnels. Une véritable excursion en soi.
Enfin, nous atteignons le pont frontière à Banbassa derrière lequel nous exécutons les formalités indiennes avant de passer côté Népalais.
Nous sentons immédiatement que nous sommes dans un pays moins densément peuplé et dont la ressource de base est l’agriculture avec des champs de part et d’autre de la route tout au long du chemin. Nous arrivons en début de soirée à Bardia, fatigués mais heureux de commencer cette nouvelle étape de notre périple.
Aujourd’hui la pluie nous prend au dépourvu, un orage comme ceux des moussons tonne sur le village de Takurdwara et sur l’hôtel Racy shade resort.
Nous laissons nos participants se reposer du long voyage de la veille et trouvons le temps, entre deux averses d’aller visiter le village et d’observer la vie locale si lointaine de la nôtre.
En soirée, nous partons visiter les étables à éléphants domestiques du parc national. Christophe profite de l’occasion pour parler plus longuement de ces étonnants animaux. La lumière du couchant sur les terres agricoles est superbe et laisse l’occasion à quelques photos.
Enfin, nous visitons le temple de Thakurbaba du village à l’histoire mystérieuse. Juste avant de partir le prête exécute quelques dévotions au son des cloches destinées à attirer l’attention des Dieux. Espérons qu’ils nous apportent la chance nécessaire pour faire de belles observations dans le parc demain.
Le beau temps est revenu ce matin et promet une belle journée de Safari. Au Népal et en particulier à Bardia, les excursions commencent au petit matin pour finir à la tombée de la nuit. L’idée étant de faire des affûts dans des endroits offrant une large vue et d’attendre que les animaux y passent. Cette technique rend possible en particulier les safaris à pied.
Nos participants parcourent le parc en jeep, s’arrêtant fréquemment aux différents postes d’affûts et contemplant patiemment la vie de la forêt qui se déroule devant eux.
Ici, c’est un balbuzard qui attend patiemment, perché sur un arbre mort. Là, c’est une cigogne épiscopale qui fait les cents pas près de l’eau accompagnée d’un groupe d’ibis noirs. Quelques langurs facétieux viennent boire puis jouer.
On remonte dans la jeep, qui traverse la forêt de Sal jusqu’à une tour d’observation.
On déjeune façon pique-nique et on laisse passer les heures chaudes en faisant une sieste de brousse, accompagnées par le vent dans les branches et les chants des oiseaux. Vers la moitié de l’après-midi, retour dans la jeep vers d’autres territoires.
Dans l’eau, un rhinocéros unicorne paresse, s’offrant innocemment aux crépitements des appareils photos.
C’est un peu plus loin que les bruits de la jungle indiquent la présence du prédateur apex. Des cerfs aboient au loin de façon régulière ce qui augure qu’un grand chat est en déplacement. Les trackers discutent sur la marche à suivre, les alarmes semblent indiquer une direction qu’ils vont anticiper jusqu’à un point d’observation. Avec un peu de chance, le tigre passera devant nous.
La jeep accélère jusqu’à un endroit d’où part une piste de randonnée. On hâte le pas, et on attend… C’est lorsque tout le monde pense avoir manqué l’animal tant attendu qu’il apparait. Le tigre est là ! Silence et fascination, les rafales photographiques brisent le silence alors que l’animal traverse un bras de rivière asséché.
L’observation dure quelques minutes, un grand moment. Sur le retour, la bonne humeur est de rigueur et c’est à grand coup d’éclats de voix que tout le monde rentre au lodge en promettant des tournées.
Fort du succès de la veille, la matinée d’aujourd’hui est dédié à la détente. Un peu de « bird whatching » le long du ruisseau qui borde le lodge, puis une visite culturelle d’une maison Tharu, l’ethnie locale.
Ce n’est qu’après le déjeuner que nous reprenons la jeep pour un après-midi d’affût dans le secteur sur du parc national de Bardia. Les guêpiers de perse sont de sortie, ainsi que les drongos. Un aigle pêcheur à tête grise se perche sur un arbre pour dévorer tranquillement le poisson piégé dans ses serres.
Parmi les bonnes surprises de l’après-midi, nous observons un busautour aux yeux blancs ainsi qu’un très rare grand-duc de coromandel sur son nid. Comme la veille mais plus rapproché, nos jumelles s’attardent sur un rhinocéros unicorne qui traverse la rivière devant nous. Un résultat plutôt positif pour une demi-journée d’excursion.
C’est pour une sortie mixte aujourd’hui que nous partons en sautant dans la jeep. Depuis l’intérieur du parc, nous prenons les pistes qui mènent vers le nord, nous arrêtant sur toutes découvertes à poils ou à plumes. Des langurs facétieux aux biches timides en passant par les pies indiennes et les pics de différentes espèces.
La forêt de Sal est dense, le climat étonnamment humide pour la saison a conservé aux arbres leurs feuilles et leur verdure. Pour ne pas passer par les mêmes pistes que la veille, nous traversons une grande zone de Savane, « Lam Kholi phanta » connue pour son étang en plein centr,e apprécié de tous les animaux et en particulier des éléphants.
Cette fois ci, point de grands pachyderme mais un couple de vautours ; des Griffons de l’Himalaya, une observation très rare ici à Bardia. À nos pieds, dans l’étangs, un python se faufile entre les roseaux guettant une proie éventuelle. Sa mue est nouvelle, une très belle observation et une belle occasion photographique.
Bientôt nous longeons la grande rivière sacrée Karnali depuis ses hauts bancs qui offrent des panoramas imprenables à dominance de ripisylve sous les collines de Churia, premier pli tectonique de l’Himalaya.
La première belle prise de la journée est cette maman rhino accompagné de son jeune de deux ans. Encore une année et elle le poussera à prendre son indépendance avant de trouver un mâle pour une prochaine naissance. Les animaux sont dans l’eau miroitante et broutent des plantes aquatiques.
Après le déjeuner pique-nique devant un décor s’étendant sur plusieurs kilomètres, la chance nous sourit à nouveau au même endroit où ce matin se trouvaient les rhinos ! Un tigre se prélasse dans l’eau, se rafraichissant à ces heures chaudes.
L’animal passe finalement son chemin non sans nous avoir laissé assez de temps pour l’immortaliser dans nos cartes mémoires. C’est, déjà très heureux de cette journée, que nous entamons le deuxième temps de notre sortie; le safari flottant. Au lieu d’embarquement, notre équipe gonfle un raft qui glisse bientôt sur la surface lisse et tranquille de la rivière. Une excursion tout en douceur. Nous bifurquons dans un dédale de canaux étroits très riche en avifaune ; martins pêcheur, vanneaux indiens, bergeronnettes, bécasseaux, calaos gris… Ainsi qu’un très rare cerf de Duvaucel, espèces menacée qui ne vit qu’au pied de l’Himalaya.
L’excursion est forte appréciée car elle offre une autre façon de voir le parc et la faune qui ne nous attend pas sur l’eau. C’est fourbu mais ravi que tout le monde rentre au lodge pour une bonne douche suivi des rafraichissements destinés à fêter les observations du jour.
Pour ce dernier jour à Bardia, nous proposons à nos participants une expérience différente. À quelques kilomètres de l’entrée du parc, un mini sanctuaire est destiné à la préservation de la très rare antilope cervicapre. Une très belle antilope dont le mâle coloré possède de longues cornes torsadées.
Le sanctuaire de Kairapur, sert de centre d’élevage qui fournit les différentes initiatives de réintroduction comme la dernière dans le parc national de Suklaphanta. Il y a peu d’espèce d’antilopes au Népal, la plupart des ongulés étant des cervidés.
Le sanctuaire est également un bon endroit pour observer l’avifaune. C’est l’époque ou les rolliers des indes sont de retour pour venir nicher. Quelques souimangas pourpres viennent profiter des fleurs et quelques oiseaux limicoles, Œdicnèmes et autres vanneaux profitent de l’étang artificiel pour chercher leur nourriture dans le limon. Les antilopes sont un peu farouches et il faut développer des tonnes de ruses et de précaution pour se rapprocher un peu.
Le chemin du retour passe par les communautés ethniques locales de cette région reculée et bordant la frontière indienne. Le spectacle autour de la voiture est particulier avec des maisons traditionnelles, des gens typés affairés à leur vie, un autre monde que nous avons la chance d’entrevoir.
Ce matin très tôt, c’est l’heure du départ pour Katmandou. D’abord deux heures de route pour l’aéroport de Nepālganj, une heure de vol et nous voici dans la capitale.
Après le check in et le déjeuner, notre guide francophone, nous emmène à la découverte de deux grands sites de la capitale : Le temple de Pashupatinath avec ses ghats de crémation, le temple d’or, grande « Mecque » de l’hindouisme et ses nombreuses chapelles dédiées au dieux Shiva. C’est aussi l’endroit des fameux « Saddhus photos », les faux hommes sages qui posent avec les touristes pour un petit billet.
Le second site est le quartier tibétain de Bodnath avec sa grande Stupa ornée des « yeux de bouddha », un endroit plein de ferveur mais aussi de magasin d’artisanat souvent très fin comme les Tankas, et mandalas, peintures typiques parfois peints avec un pinceau à un poil !
Après la visite, nos participants n’oublient pas de faire un peu de shopping avant leur départ en tout début de nuit.
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