2 février
12 février 2020
Du 02 Février au 12 Février 2020, à bord du Polaris
Photos d’illustrations, prises lors de précédents circuits. Les photos seront mises à disposition lorsque le voyage sera terminé.
Après une journée de vol en compagnie de Mariette, nous atterrissons sur les pistes enneigées. Quelques minutes auparavant, la première aurore boréale du voyage était observée par certains passagers depuis les hublots de l’avion. Un bon augure pour la suite du séjour ?
Nous nous retrouvons en soirée à bord du Polaris, amarré au port de Tromsø, capitale des aurores boréales et escale emblématique des grands explorateurs de l’Arctique comme Roald Amundsen et Fridtjof Nansen.
Anaïd, notre chef d’expédition pour cette croisière, nous accueille à bord et nous offre un verre de bienvenue tandis que le commandant du Polaris, Frédéric, nous présente le navire et les règles de sécurité à bord et, après un repas durant lequel tout le monde apprend à se connaître, chacun se retire dans ca cabine pour se reposer en prévision des aventures à venir.
À sept heures, les moteurs du Polaris se mettent en marche et tous les passagers se lèvent pour observer la manoeuvre de départ. Nous profiterons de la météo plus clémente des jours prochains pour visiter les fjords situés plus loin à l’est, et en particulier la région des Alpes de Lyngen ; la visite de Tromsø attendra.
Nous naviguons jusqu’à l’île de Vorterøya, où nous déjeunons à quai. Puis l’équipage prépare les raquettes pour une balade digestive le long de la côte. Nous partons alors ensemble dans la poudreuse sur quelques kilomètres, profitant de belles éclaircies qui dévoilent de superbes montagnes et d’une rencontre avec un pygargue à queue blanche.
De retour à bord, nous reprenons la navigation en direction du village d’Hamnnes. Il est encore tôt, mais la nuit est déjà tombée. Anaïd nous propose alors une conférence d’introduction à la Norvège du Nord, son histoire, son économie, sa géologie et tout ce qui la rend unique.
Elle nous emmène ensuite à terre et nous présente le plus ancien et le plus septentrional des ports de pêche encore en activité. Presque l’entièreté du village appartient encore à la famille Giæver, implantée sur place depuis plus de deux siècles. Une promenade ponctuée de quelques boules de neige nous emmène à travers le village jusqu’à une jetée, où certains s’essaient à la trottinette de neige, sorte de luge scandinave servant d’alternative au ski de fond.
L’heure de l’apéritif nous ramène au Polaris. Anaïd nous présente une récap de la journée puis Stéphane nous propose une initiation à la langue norvégienne et ses expressions typiques. Après le repas, un petit groupe décide de rejoindre un ponton en dehors du village dans l’espoir d’observer des aurores. Elles ne sont pas au rendez-vous ce soir, mais nous profitons quelques instants de la lumière de la lune sur la plage de galets avant de rentrer au navire et aller dormir.
Nous nous réveillons après une bonne nuit au quai de Hamnnes. Il a neigé une partie de la nuit et les ponts sont à nouveaux recouverts d’une belle couche de poudreuse. Après un copieux petit déjeuner, nous chaussons les raquettes pour une randonnée sur les hauteurs du village afin d’admirer un beau panorama sur les Alpes de Lyngen.
En peu de temps, nous arrivons à une clairière offrant une vue assez dégagée sur le massif. Motivés, nous continuons notre ascension en traçant notre route entre les bouleaux et les épicéas. Mais la neige tombée la nuit dernière nous empêche de suivre l’itinéraire prévu et nous rebroussons chemin le long de la voie que nos raquettes ont tracé dans la neige.
Après un repas requinquant, nous allons visiter le musée de Hamnnes, dédié au passé de la région (la pêche, l’agriculture, l’élevage de rennes…), ainsi qu’un hangar où sèchent les morues. La navigation reprend, en traversant un « grain » qui donne une impression de bout du monde et en longeant une dernière fois le massif de Lyngen. Direction Tromsø.
Anaïd nous propose un récap’ de la journée: un point sur l’itinéraire parcouru, le programme de demain, ainsi que quelques photos anciennes de la région. Le repas est servi. Au menu, morue au pesto de roquette, piperade et boulgour épicé, cuisinés par notre chef Sabine. Tout le monde s’est régalé.
Pendant le repas, nous apercevons les premières lumières de la ville de Tromsø et, bientôt, nous rejoignons le port. Certains d’entre nous en profitent pour faire une première découverte de la ville le long des quais et de l’avenue principale, jonchée de charmantes maisons en bois.
Puis, au détour d’une rue, Anaïd pointe le ciel du doigt: les aurores boréales sont au rendez-vous ! Les passagers restés à bord sont prévenus et les admirent depuis le pont du bateau. Nous trouvons un endroit à l’abris des lumières de la ville et prenons de nombreuses photos pour immortaliser ce moment.
Le ciel se couvre et nous nous rendons dans un pub typique, ancien « rorbu » (bâtiment autrefois dédié aux activités de pêche), pour fêter l’événement autour d’un verre. Nous rentrons ensuite au navire pour dormir.
Après une bonne nuit de sommeil, nous prenons le petit-déjeuner à bord, le long des quai de Tromso recouverts d’une belle épaisseur de neige. D’ailleurs les flocons tombent toujours lorsque nous marchons jusqu’au Polaria. C’est l’aquarium situé le plus au nord du monde, caractérisé par son architecture futuriste fait de blocs qui semblent chuter tels des dominos. A l’intérieur on y retrouve les différentes espèces de poissons des régions arctiques – morue, loup de mer, flétan… – et nous pouvons aussi y rencontrer des phoques barbus. Le musée propose également de superbes projections de films sur le Svalbard et sur les aurores boréales. Nous rejoignons ensuite le bateau pour l’heure du déjeuner.
La neige a cessé de tomber et le ciel semble se dégager, nous en profitons pour monter à bord du téléphérique Fjellheisen qui nous emmène au sommet, à 584m d’altitude. Le vent souffle fort là haut, mais la vue panoramique sur Tromso et ses montagnes environnantes est spectaculaire.
Sur le chemin du retour, nous faisons un petit arrêt par le monument emblématique de la ville : la cathédrale arctique, reconnaissable grâce à sa forme triangulaire. Notre balade s’achève par une dernière touche de fraicheur au Magic Ice Bar. Un poncho bien chaud sur le dos, on se réjouit de ce décor enchanté taillé dans des blocs de glace, accompagné par un vin local servi dans un verre en glaçon.
Les passagers tous à bord, les moteurs du Polaris redémarrent aux alentours de 17h00. Un gros coup de vent étant annoncé dans toute la région, ce départ anticipé nous permettra d’être en bonne position et de profiter de fenêtres de temps plus favorables demain et surtout après-demain au large de la pointe d’Andenes.
Stéphane en profite pour nous faire une conférence sur l’histoire de la population Sami et plus particulièrement sur le « yoik » le chant traditionnel de ce peuple indigène du nord de la Norvège.
Nous naviguerons jusqu’à 23h, où l’encre est jetée à Tranoy pour y passer la nuit, bercés par les vagues.
Nous quittons la baie de Tranøy et longeons un ensemble de fermes à saumon. La journée s’annonce prometteuse puisque nous apercevons déjà des dizaines de pygargues postés sur des îlots aux alentours de ces enclos circulaires.
La navigation nous entraîne le long de Senja, deuxième île de Norvège par sa superficie. Peu de temps après cette rencontre, notre guide Anaïd repère un groupe d’animaux sur la côte. Nous les prenons d’abord pour des élans, puis, en s’approchant du rivage, nous reconnaissons des silhouettes de rennes. Nous en apercevrons plusieurs groupes tandis que le Polaris nous emmène vers Skrollsvika.
C’est dans ce petit village que se trouve la Gammelbutikken (« la vieille boutique »), qui porte bien son nom puisqu’elle date de 1860. On y trouve absolument de tout : pulls en laine, machine à écrire, napperons, dérailleurs de vélo, sardines en chocolat… Elle servait autrefois aux pêcheurs qui troquaient le fruit de leur pêche contre des biens divers. Le propriétaire ouvre les portes spécialement pour nous et nous raconte l’histoire du port.
Nous partons ensuite pour une balade vers une baie où Anaïd avait précédemment repéré une épave de navire militaire, sans savoir qu’une rencontre enchanteresse nous attendait.
Au moment de s’engager dans un petit sentier vers la plage, Marie-Claude et Bernard remarquent la présence trois rennes qui s’avancent vers nous. Ils seront suivis d’une dizaine de leurs semblables qui, curieux, s’approcheront doucement pour nous observer de plus près. Nous restons immobiles et silencieux, conscients de la chance d’observer ces animaux de si près et soucieux de ne pas les effrayer, si bien que l’un des plus jeunes individus ira jusqu’à toucher les mains de Bernard et Baba.
Après avoir fait le plein de photos, nous continuons notre chemin vers une superbe plage de sable aux eaux bleu clair, d’où l’épave peut être observée. Nous profitons de la vue quelques instants tandis que Bernard et deux membres de l’équipage s’aventurent dans la neige jusqu’au fameux navire. Nous rentrons ensuite au Polaris pour déjeuner avant de reprendre notre navigation.
Nous longeons l’île de Senja jusqu’au petit village de Hamn, où nous attend une soirée pas comme les autres puisqu’une paire de jacuzzi, installée en extérieur au milieu d’un magnifique paysage montagneux, nous y attend. Après quelques pas à pieds nus dans la neige, nous voilà assis dans l’eau à 38 degrés tandis qu’il se met à neiger et qu’Anaïd, Bernard et Frédéric nous apportent à boire. Après un petit détour par le sauna, nous rentrons au bateau pour le repas du soir.
Certains d’entre nous terminerons la soirée par un passage au « salon à cognac » de l’hôtel local ; l’occasion de revivre en conversation les bons moments de la journée.
Aujourd’hui, nous partons à la chasse au cachalot ! Non pas au harpon, mais à l’appareil photo. Le plan est de partir vers l’ouest jusqu’à une faille où les fonds marins plongent à plus de 1000 mètres de profondeur et ces cétacés se nourrissent de céphalopodes. Une mer légèrement agitée nous attend, mais la motivation est là.
C’est au bout de quelques heures de navigation que nous atteignons cette zone. Une bonne partie des passagers sont déjà présents à la passerelle, jumelles à la main, à scruter l’horizon.
Soudain, Anaïd aperçoit un premier specimen. Notre commandant, Frédéric, manipulera le Polaris d’une main de maître pour s’en approcher, nous permettant d’observer de près son souffle, son dos et, au grand bonheur de tous les passagers, sa queue, alors que l’animal, grand plongeur parmi les cétacés, descend vers les profondeurs.
Tous les passagers sont appelés à la passerelle et les observations s’enchaînent. Nous apercevons jusqu’à quatre cachalots simultanément, nageant à côté de notre navire, tant et si bien que la soirée se prolongera par un débat sur le nombre de queues aperçues sur la journée. Les photographes parmi nous sont aux anges, d’autant que le soleil est au rendez-vous, et l’excitation chasse le mal de mer de nos esprits.
Mais la nuit commence à tomber et nous reprenons la navigation vers le sud. Après une conférence sur les mammifères marins par Anaïd, où nous en apprenons plus sur leur origine, leurs comportements et les caractéristiques de trois espèces (cachalot, orque et baleine à bosse), nous mouillons l’ancre dans une baie proche de Helgenes et passons la nuit.
La navigation d’aujourd’hui commence en beauté avec une traversée du Raftsundet, un étroit corridor cerné par deux îles montagneuses. Les paysages s’enchaînent et nous mouillons l’ancre à l’entrée du Trollfjord, que nous explorerons en zodiac.
C’est donc avec un regard nouveau que nous entrons dans ce fjord étroit aux flancs particulièrement abrupts. Anaïd nous avait prévenus : nous risquons d’apercevoir dans la roche les formes de trolls pétrifiés par la lumière du jour (chacun croira en voir quelques uns) ainsi que diverses espèces d’oiseaux.
Une fois à l’intérieur du fjord, elle repère une pygargue volant au-dessus de nos têtes. Les observations vont alors se multiplier : deux, quatre, six, et jusqu’à neuf pygargues volent au-dessus de nous. Nous les observons longuement se chasser l’un l’autre, décrire de larges cercles en planant et plonger au ras de l’eau à la recherche de poisson. Notre accompagnatrice de croisière Mariette capturera ces moments par de nombreuses photos. Nous verrons également un héron installé aux abords des installations hydroélectriques qui, depuis 1960, occupent le fond du fjord, qui n’a pas pour autant perdu son caractère sauvage.
Les zodiacs nous emmènent ensuite dans une baie voisine, où nous avons le plaisir de nous aventurer dans une zone de banquise, en poussant des plaques de glace en train de fondre du fait des températures, douces pour la saison.
Après un bon repas à bord, la navigation reprend en direction du Sud. La mer s’ouvre tandis que nous quittons le Raftsundet et nous apercevons au loin les majestueuses montagnes du continent, baignées d’une lumière qui ravit les photographes parmi nous.
Vient ensuite l’approche de Skrova, un archipel surprenant surnommé la Hawaï des Lofoten du fait de ses plages de sable aux eaux claires. Nous accostons à un port de pêche qui demeure à ce jour l’une des principales bases de pêche à la baleine – une exposition à ciel ouvert nous permettra d’en apprendre un peu plus sur cette pratique. Le village est charmant et compte de nombreuses maisons colorées dressées directement sur la mer grâce à des pilotis.
Nous partons ensuite pour une balade. Cette fois-ci, la neige est peu présente et nous nous passons des raquettes. Après avoir traversé le village, nous suivons une petite vallée le long d’une rivière et débouchons sur une jolie plage faisant face aux montagnes.
Les marins du Polaris viennent nous y chercher en zodiac, l’occasion de profiter du clair de lune et de réaliser de belles photos. Arrivés au village, nous en profitons pour observer une autre exposition, dédiée à la pêche à la morue et installée dans un tunnel. Nous rentrons ensuite au bateau pour prendre le repas du soir.
Celui-ci sera suivi d’une présentation de quelques musiques typiquement norvégiennes par Stéphane, entre la musique romantique d’Edvard Grieg, le black metal, le son traditionnel du hardingfele et les danses acrobatiques comme le halling.
Pendant ce temps, Mariette accompagne quelques passagers pour une balade digestive dans le village et pour scruter le ciel à la recherche d’aurores boréales. De son côté, Anaïd proposera de terminer la soirée en jouant au hnefatafl, un jeu hérité des Vikings et similaires aux échecs, où l’un des joueurs doit parvenir à faire sortir son roi du plateau de jeu tandis que l’autre cherche à le capturer.
Nous sommes réveillés de bonne heure ce matin par le ronronnement des moteurs. Les marins nous emmènent de Skrova vers Nusfjord. Nous arrivons vers 9h30 dans ce charmant village, installé au bord d’un fjord qui nous offrira de très belles balades toute la journée.
D’abord vers le sud, en direction d’un phare niché entre les reliefs rocheux de la côte, face aux lointaines (mais néanmoins visibles) montagnes enneigées du continent.
Pendant ce temps, une partie des passagers embarque sur un zodiac pour pêcher la morue à différents endroits du fjord. Expédition fructueuse puisque Françoise capturera un joli specimen, immédiatement transféré vers la cuisine de Sabine.
En début d’après-midi, nous partons pour une autre balade, vers l’ouest cette fois, le long d’une rivière et à travers la forêt, en direction d’un lac gelé encerclé par des pics montagueux qui nous rappellent les Alpes.
Cette fois-ci, c’est Noël qui, parti à la pêche en tête-à-tête avec Frédéric, capitaine du Polaris, nous ramènera une seconde morue.
Le village, ses maisons de pêcheurs sur pilotis et ses pontons en bois sont si plaisants que nous y passons la soirée et la nuit, prêts à poursuivre la navigation au bout des Lofoten le lendemain.
Ce matin encore, les moteurs sont mis en marche à 7h. Après une courte navigation, nous acostons au port de Reine. Après une visite à pied du vieux port, un taxi nous emmène au village de Å, dernière lettre de l’alphabet norvégien et dernier village des îles Lofoten, situé à l’extrémité Sud de l’axe routier qui traverse l’archipel.
Nous visitons un musée dédié aux activités de pêche de la région et réparti en une série de bâtisses emblématiques de la communauté : la boulangerie, la forge, le hangar à bateaux, les quartiers des pêcheurs, la raffinerie d’huile de foie de morue… Anaïd commente la visite et nous fait revivre les grands moments de « l’âge d’or » de la pêche des Lofoten, durant la deuxième moitié du 19e siècle.
Nous rentrons ensuite au Polaris pour le repas du midi, qui met à l’honneur les deux morues pêchées la veille par Françoise et Noël.
Avant de quitter Reine, nous partons pour une virée en zodiac à travers le port et le fjord avoisinant, l’occasion d’observer de près les installations sur pilotis des maisons ainsi que les séchoirs à morue, pour la plupart vides puisque la saison de la pêche ne commencera dans une semaine. Nous appercevons également tout un groupe de hérons cendrés, en vol puis posés à terre. Etonnante rencontre avec ces oiseaux d’ordinaires plutôt solitaires.
Installés dans une zone animée d’un courant marin, nous en profitons pour retenter notre chance à la pêche. Pas de morue cette fois-ci, mais Françoise et Bernard attraperont quelques lieus noirs. Les jugeant trop petits, nous les relâchons dans l’eau et rentrons au bateau.
Nous entamons alors la dernière grande navigation du voyage, en direction de Kjerringøy, une région située non loin au nord de notre destination finale, Bodø.
Grasse matinée ce matin car le petit déjeuner est servi à 8h30 ! Nous sommes prêts à entamer la découverte de notre dernier port d’escale et du village de Kjerringøy. Nous nous dirigeons à pieds vers un ancien comptoir commercial où transitaient dès la fin du 18e siècle poissons séchés, équipements de pêche et autres biens.
Les bâtiments de ce complexe commercial, situés en bordure de plage, font face à deux îles faisant partie du parc national de Sjunkhatten. Nous y observons quantités d’oiseaux – hérons, aigles et cormorans – devenus familiers au cours de ce voyage.
Nous poursuivons notre marche vers l’église en bois puis jusqu’à l’atelier d’Ulf Mikalsen. Ce norvégien constructeur de bateaux en bois traditionnels a gentilment accepté de nous recevoir. De prime abord, les courbes élégantes des coques et l’odeur de la sciure fraîche ne laissent personne indifférent. Passionné, Ulf nous présente ses créations en cours ainsi que plusieurs de ses anciennes pièces. Parmi elles, un bateau de 12 mètres achevé par lui seul en seulement 5 mois de travail. Notre hôte se remémore alors la mise à l’eau de ce bateau, porté par une quarantaine d’hommes qui le soulevaient en cadence sous la direction d’un chanteur, le déplaçant de proche en proche jusqu’au rivage. Nous nous imaginons le spectacle !
Il nous emmène ensuite jusqu’à l’ancienne école du village où son épouse pratique et enseigne plusieurs techniques de tissage. Elle s’adonne notamment à la confection de tapis à partir de bandes de tissus de récupération: des tapis qui ornent le sol de tout foyer norvégien. Aussi passionnée que son mari, elle est ravie de nous présenter ses créations ainsi que les différents métiers à tisser.
Après ces belles rencontres, nous continuons chacun à notre rythme à sillonner les rues du village. Certains d’entre nous rencontrent dans un pâturage trois rennes peu distraits par notre présence. Un dernier clin d’œil à la Norvège rurale avant de faire route vers la ville de Bodø.
Nous y arrivons vers 15h30, le temps de mettre pieds à terre pour quelques derniers achats.
Nous relevons à plusieurs reprises la présence du pygargue sous forme de statues et d’arts de rue… Cette espèce nous aura décidément suivie jusqu’au bout de ce voyage. Le soir, Mariette nous présente un diaporama des plus belles photographies prises durant ces 10 jours. Nous échangeons nos meilleurs souvenirs autour d’un verre d’au revoir puis d’un délicieux repas.
Réveil très matinal pour ne pas manquer notre vol à 7h. Nous quittons Bodø en compagnie d’Anaïd, Mariette et le commandant qui termine une rotation à bord du Polaris.
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Messages
que c’est beau!
on vous fais de gros bisoux
Bon voyage
à bientôt
Emma, Marie, et Sophie.