Sophie Tuchscherer
Guide
9 août
20 août 2022
Sophie Tuchscherer
Guide
Certaines photos d’illustrations ont été prises lors de précédentes croisières au Spitzberg. Lorsque le voyage sera terminé, nous publierons les photos de la croisière. Le manque de connexion internet nous empêche de recevoir les photos en temps réel.
Nous sommes maintenant arrivés pour notre croisière dans l’Arctique, plus au nord que jamais : au Svalbard. C’est à 80 degrés de latitude nord que nous nous trouvons, proche du pôle nord ! Déjà, la vue du ciel à notre arrivée était exceptionnelle : des montagnes et des glaciers incroyables. Après l’atterrissage, nous avons fait la rencontre de nos guides qui nous ont emmené dans la vallée de l’Adventdalen; nous avons traversé la ville avec ses anciennes constructions des mines de charbon. Nous avons continué hors du centre, où paissent déjà les rennes, et où les chiens de traineaux et les dizaines de motoneiges garées en attendant l’hiver marquent le paysage. Ça change de Paris!
Nous nous sommes arrêtés aux limites de la ville, devant un panneau « danger ours blancs » que nous avons photographié.
Enfin, nous découvrons l’Explorer, un ancien brise-glace réaménagé pour les croisières. Le soir, après les instructions de sécurité et le verre de bienvenue, nous dînons en quittant la ville. Des fulmars planent à côté du bateau et nous regardent à travers les vitres.C’est parti pour le monde sauvage ! Après le dessert, notre guide fait une annonce: il y a des baleines dans le fjord! Nous accourons sur le pont et pouvons observer leurs nageoires et même leur souffle. Des rorquals communs. Les guides nous expliquent qu’elles mangent en engouffrant plein d’eau avec des poissons et organismes marins filtrés par les fanons. Nous les observons un moment mais il est bientôt l’heure d’aller rejoindre nos cabines. Et là haut, c’est bien après le coucher du soleil car il fait jour tout le temps!
Ce matin nous nous réveillons dans la baie du roi, le Kongsfjord où sur une belle falaise à oiseaux nichent des centaines de mouettes tridactyles. Qu’est ce qu’elles sont bruyantes! Nous longeons cette falaise et y observons des rennes qui paissent paisiblement. Et puis, tout à coup, un renard est repéré sur les hauteurs. Un jeune, gris clair, qui descend un bon bout de la falaise. Qu’est ce que ça grimpe vite!
Nous débarquons alors pour faire une marche vers les hauteurs dans la toundra. Nous sommes surpris par la quantité de fleurs, mousses, lichens multicolores et de la multitude de champignons. Notre guide nous montre même la forêt arctique, qui ne mesure pas plus de 1cm de hauteur… Et pourtant c’est une forêt avec de vrais arbres. Nous observons de nouveau des rennes que nous pouvons observer de près, en silence.
Et puis, surprise : un renard surgit de derrière les rochers et se promène tout près de nous! On entend son drôle de cri, presque comme un oiseau. Celui-ci détale devant nous à grande vitesse, et nous avons la chance de l’observer un long moment. Sur la crête, il y a beaucoup de vent… Nous montons au point de vue et observons notre navire qui paraît petit au milieu de cette immensité. Après être remontés à bord, il est temps de se mettre à table.
Puis, la capitaine entame une navigation entre les icebergs pour aller dans le Krossfjord. C’est ici que notre première rencontre avec le souverain de l’Arctique se fait : en effet, un ours est en train de nager !! Nous ne pouvons le suivre ni le déranger lorsque celui-ci est dans l’eau, car il perd déjà beaucoup d’énergie : nous nous contentons alors de le suivre des yeux et aux jumelles durant un long moment… Après cette première observation de l’Ursus Maritimus, notre guide Sophie fait une présentation du Svalbard.
Dans l’après-midi, nous arrivons devant le glacier de Lilliehook : le glacier s’arrête dans la mer et fait un mur de glace de plusieurs kilomètres! Impressionnant. Nous l’entendons craquer à maintes reprises, tels des coups de feu ou de canons. Dès qu’on entend ça, tout le monde se retourne et cherche l’endroit où tombent les blocs de glace dans la mer.
Avec les zodiacs, nous naviguons dans la glace et dans le brash épais (comme de la soupe de glace pilée), on entend les bouts de glace racler le fond du zodiac et on le sent même sous nos pieds, parfois de gros morceaux surgissent du fond. Les icebergs flottent autour de nous, nous ravissant de leur mille reflets bleutés. Et puis soudain, un phoque apparait devant le zodiac! Il est curieux et se rapproche, il joue à cache cache et nous voyons bien ses grands yeux à la surface de l’eau. C’est un phoque annelé. Même si nos combinaisons nous tiennent bien chaud, il nous faut bien rentrer et avant le repas, et nous faisons la connaissance de l’équipage. Le capitaine a mis ses galons et nous raconte des histoires polaires. Avec sa grosse voix et son allure, il en impose ; en 30 ans de métier en mer, il connaît plein de récits d’aventures qu’il nous raconte avec passion…
Nous nous réveillons au mouillage devant le glacier de LILLEHOOK. La température est de 6 degrés et nous ressentons une brise légère du Nord Ouest, qui laisse apparaitre un grand ciel bleu. Le bateau appareille pendant le petit déjeuner. Cap au sud dans le Fjord vers la baie de la croix et le Glacier du 14 juillet.
Une ourse et son petit ayant était repérées, décision est prise de faire une croisière zodiac devant le front de glace. Nous apercevons un phoque annelé qui montre quelques signes de curiosité en nageant autour de nos embarcations.
Les vêlages s’enchaînent et s’intensifient jusqu’à un craquement monumental et spectaculaire. Après ce spectacle époustouflant, nous retournons à bord en s’éloignant du brash.
Nous reprenons notre route vers le sud. Après le repas, en longeant la rive ouest, notre cheffe d’expédition aperçoit l’ourse et son petit qui progressent vers le KAPP GUISET. Les zodiacs sont immédiatement mis à l’eau. A distance nous pouvons faire quelques photos, ponctuellement la petite famille se rapproche de la côte. Puis sur une plage, l’ourse rentre dans la mer et l’ourson la suit après quelques hésitations.
À notre grande surprise, un phoque avance droit sur eux ; on sait pertinemment que celui-ci est le plat favori de Nanook et qu’il se jette droit dans la gueule… de l’ours ! Au dernier instant il s’éloigne dans un grand claquement de nageoire.
Le petit ourson, de son côté, s’amuse dans l’eau. La baignade se termine. La progression reprend à terre vers une hutte dont l’ourson fait une inspection détaillée, dressée sur ses pattes, il passe la tête par la fenêtre. C’est un instant magique et attendrissant.
Nous nous éloignons calmement vers l’EXPLORER, et nous pouvons observer un guillemot à miroir en plumage internuptial.
Puis, nous faisons route vers NY LONDON pour un débarquement sur l’ancien site des carrières de marbre. Avant de mettre pied à terre, nous faisons une reconnaissance ours le long de la côte et nous pouvons observer un magnifique phoque barbu sur son glaçon, les moustaches blanches brillent dans le soleil. Après quelques minutes d’observations nous nous éloignons à la rame.
La visite à terre est passionnante avec les commentaires avisés de nos guides. De retour à bord, nous prenons notre repas dans une lumière de coucher de soleil sans fin, la mer est parfaitement calme les glaçons se reflète en mirage par l’effet Novaia Zembleia. Tout est repos et tranquillité.
Soudain un ourse apparaît sur la plage que nous venons de quitter quelques dizaines de minutes auparavant. Toutes les précautions d’usage systématiques lors des excursions à terre ne sont pas inutiles. L’équipe d’expédition part en reconnaissance zodiac le long de la côte pour estimer si une observation est possible, sans résultat.
La soirée peut reprendre son cours tranquillement.
79º33” degrés de latitude nord. Côte ouest du Sptizberg. 5ºc
Il nous fallu réorganiser notre journée à cause d’un mauvais coup de vent au nord: nos guides revoient les itinéraires et planifient des activités dans un superbe fjord où nous serons à l’abri de la houle pour la journée et laisseront passer le gros temps. Nous découvrons un endroit superbe: la baie de la Madeleine.
Le site est parfait et les langues glaciaires forment un décor magnifique ! Une sortie en zodiac est organisée et nous nous engageons dans le fond du fjord devant la langue glaciaire. Le brasch est épais et nous contemplons en silence la glace bleue fraîchement découverte par un vêlage et faisons la connaissance de nouveaux oiseaux: des mergules nains, des bernaches nonnettes et un labbe parasite en pleine chasse qui fait de vraies acrobaties aériennes.
Nous longeons une petite lagune bordée de rochers et scrutons à la jumelle dans ces camaïeux de beiges et de gris. Et là, se fondant dans le décor, nous voyons des phoques!! Ce sont des phoques communs: certains sont gris, d’autres beiges ou bruns, avec des taches et des marques de couleurs différentes, on devine leur pelage épais et imperméable à la jumelle.
Ils sont au repos à fleur de rocher et leur position littéralement en forme de banane nous fait bien rire.
Il fait froid et de retour à bord, après un bon thé chaud, nous assistons à une mini conférence de présentation de Sophie sur les oiseaux de l’Arctique et les espèces observées.
Nous déjeunons à bord.
Après le café, nous sortons et accostons sur la bande de sable du monticule de Gravneset. Ici, les baleiniers ont autrefois établi des stations pour attraper les cétacés lors des grandes saisons de chasse. Certains pauvres bougres sont morts du froid, du scorbut et il reste sur ce site 130 tombes (pillées depuis par les visiteurs) témoignant de leur passé tragique et la dure vie qu’ils devaient mener et restons solennels pour un instant de mémoire.
Nous commençons une bonne promenade depuis la pointe jusqu’au glacier de Gullibreen sur les rocailles et la plage et terminons devant une belle vue entre la mer et la glace.
Mais le brouillard tombe et nous avons bien marché, il nous faut prendre le chemin du retour.
À bord de l’Explorer, nous naviguons vers les îles du nord et le repas du soir est pris avec appétit. Après le dessert, la cerise sur le gâteau : un petit groupe de morse est observé sur la plage de Smeerenburg. Nous les regardons dormir, nager et se vautrer les uns contre les autres et nous profitons de la longue vue pour observer tous les détails.
Nous les laissons derrière nous car nous repartons vers de nouveaux horizons dans une belle lumière qui commence enfin à varier d’intensité.
température 10° – vent faible à nul – grand beau temps
Après une nuit de navigation calme nous sommes accueillis dans l’entrée du détroit d’Hinlopen par plusieurs baleines bleues en pleine action de pêche. Suite à un long moment d’observation nous passons au petit déjeuner.
L’Explorer se poste devant les falaises en dolorite d’Alkefjellet pour observer la colonie d’oiseaux depuis les zodiacs.
C’est officiel les petits Guillemots ont fait le grand saut et se préparent au départ de migration à la nage. C’est un peu le désordre pour que les familles se reconstituent en surface.
Certains oisillons tentent de remonter au sec sur le pieds de falaise tandis que d’autres sont un peu malmené par les adultes, ou isolés ils poussent des petits cris de détresse. Mais les choses vont rentrer dans l’ordre naturel sans aucun doute. D’ailleurs la chef d’expédition en profite pour faire des enregistrements sonores.
Nous rentrons également au sec pour le déjeuner dans le Lomfjord et dès la fin du dessert nous partons en zodiac observer six ours en train de déchiqueter la carcasse de cétacés, à tour de rôles, non sans quelques frictions.
Deux mères font écrans de leur masses à distance respectable l’une de l’autre pendant que les oursons mangent.
Les ourses adultes attendent leur tour profondément assoupis dans la toundra.
Peu à peu chacun se pose pour une longue sieste digestive, nous en profitons pour retourner à bord, direction Bragebreen devant la calotte glaciaire. Conférence sur l’ours polaire par les guides.
Le soir, après le repas, le saune est mis en route pour quelques volontaires, et un cours de norvégien est dispensé par notre chef d’expédition au salon.
Les lueurs du soir sans fin sont magiques, la mer est calme, quelques icebergs dérivent en toute tranquillité autour de l’Explorer.
Terre du Nord-Est. 79º Nord. Mer calme, nappes de brouillard changeant.
Le petit déjeuner est pris à Walbergøya, une île en plein détroit de Hinlopen près d’une échouerie de morses. Nous allons rendre visite aux pinnipèdes. Un groupe de jeunes dans l’eau particulièrement nerveux monte la garde et se manifeste alors que les autres font la sieste sur la grève. Nous les observons et les voyons se pousser, se gratter, roter, cracher et même rouler plutôt que de marcher. Certains se chamaillent et donnent des coups de défenses. Ils sont aussi drôles qu’imposants. Dans l’eau, ils ont beaucoup d’aisance et un petit groupe téméraire se rapproche franchement des zodiacs : le message est clair, nous reculons pour les laisser manger tranquilles.
Retour à bord. Nous suivons une conférence sur les baleines et l‘histoire des baleiniers avec Sophie qui nous détaille les cétacés vues la veille et l’histoire de la ruée vers l’huile ici au XVIIe siècle dont l’archipel conserve plusieurs sites historiques protégés. Puis nous avons un point météo et glaces pour nous expliquer la suite de l’itinéraire prévu. Déjeuner. Route vers l’extrême de la terre du Nord-Est : nous sortons de la sieste devant un endroit merveilleux : le front de la calotte glaciaire de Bråsvelbreen. Pour couronner le tout, le soleil sort et inonde la baie où flottent d’énormes icebergs de toutes les tailles et de toutes les formes. L’Explorer navigue devant les cascades des rivières glaciaires creusées dans ce mur de blanc.
C’est le monde des glaces, c’est sublime!
Un morse et de nombreux oiseaux sont aperçus et nous assistons même à un vêlage!
Le jacuzzi est ouvert pour l’occasion et nous longeons tout le front glaciaire sur les 160km de cette immense calotte qui fait pas moins de 10 000 km2 et sommes tout l’après-midi dehors à profiter de la vue et d’un soleil radieux!
Le soir, Jean Robert nous fait une conférence sur les glaces : glaciers, permafrost, banquise, calottes, carottes, tout est expliqué en illustrant ses propos alors que dehors défilent les icebergs dans une belle lumière dorée.
Nous dînons et mettons cap vers le nord pour l’île de Storøya.
Après une telle journée, l’air du large nous a bien fatigués mais nous sommes tirés de notre sommeil par une annonce de Sophie qui a vu deux baleines à bosses. Nous filons sur le pont et le spectacle des cétacés entrain de manger dans la lumière s’offre à nous. C’est un émerveillement total: elles montrent l’évent, le dos, la queue et même leurs grandes nageoires pectorales blanches. Et elles sont si proches qu’on entend leur souffle puissant. Nous les contemplons longtemps e et gravons cet instant magique dans nos mémoires.
Température 8°C – Soleil rasant – Été Arctique.
Pas de vent mer peu agitée, mais suffisamment de houle pour ne pas pouvoir naviguer devant Storøya ce matin au réveil.
Les transats sont de sortie sur le pont supérieur.
Après avoir longuement observé la côte Nord de l’île, nous faisons route vers Foynøya et Brochøya.
Conférence de notre cheffe d’expédition sur les explorateurs polaires.
Arrivé dans le petit archipel nous mettons les zodiacs à l’eau. Observation de Brochøya, puis nous traversons vers Foynøya.
Surprise, nous arrivons sur une colonie de morses postés au repos sur une dalle rocheuse, les plus hardies dorment à plus de 10m d’altitude.
Dans la trentaine d’adultes se trouvent au moins 6 petits de l’année. Après un temps d’observation nous reprenons notre route le long de l’île, de nombreux morses sont à l’eau de part et d’autre du cap nord.
Il est temps de traverser en sens inverse et de rejoindre l’Explorer.
Nous reprenons la navigation en direction de l’île Charles XII. Nous en profitons pour faire un atelier carte et navigation à la passerelle.
Sitôt arrivé au mouillage au sud de l’île les zodiacs sont mis à l’eau. Nous faisons le tour de l’île avec une attention précautionneuse. Puis c’est le retour à bord pour le dîner.
La mer s’est calmée, le soleil rasant chauffe le salon.
Quatre renards polaires courent sur le tomolo et animent la fin du repas.
Il est temps de lever l’ancre.
Ciel dégagé, très beau temps. Houle conséquente. 8ºC.
Nous arrivons ce matin dans un fjord plein de mémoire: le SORGFJORD. Rien que le nom “fjord des soupirs” (ou fjord des soucis) est évocateur : ici périrent de nombreux marins et baleiniers dans un lieu riche en histoire. Leurs tombes dominent un cap sur un promontoire à la vue sublime sur le fjord et la plaine le bordant. Ici, une des batailles navales les plus au nord du monde eut lieu. Après un débarquement littéralement houleux, nous prenons de la hauteur et contemplons la vue puis nous descendons vers une cabane en ruine.
Nous imaginons la dure vie d’un hivernage et la solitude que cela représente. Nous identifions des restes d’ossements de divers animaux : oiseaux, rennes, ours et repérons leurs empreintes. Nous voyons les restes d’un ancien piège à renard, typique du Svalbard et voyons plus loin un spécimen mort. Il a encore toute sa fourrure d’un blanc éclatant.
De retour à bord, toujours sous un soleil éclatant, nous mettons cap vers l’ouest et prenons notre déjeuner. Sophie nous fait une conférence sur le morse, “l’hédoniste polaire” selon ses dires. Puis nous voici dans le WOODFJORD où nous jetons l’ancre dans un bel endroit bordé d’une longue bande de terre qui cache une lagune où nous nagent eiders et oies bernaches cravants : MUSHAMMNA.
Nous mettons pied à terre près des cabanes de trappeurs, pourvues de tout le confort que l’on puisse avoir en Arctique. Nos guides nous parlent de ces hommes et femmes qui y vécurent dont Christiane Ritter, cette trappeuse qui écrivit un livre sur son séjour dans ce même endroit: “Une femme dans la nuit Polaire”. Nous imaginons sa vie et son quotidien dans cet endroit perdu mais si beau.
Puis nous faisons une bonne balade dans les hauteurs et contemplons la vue sur le fjord et le bateau avec des explications botaniques sur les espèces rencontrées depuis les lichens jusqu’aux fleurs encore écloses en passant par la forêt que nous essayons de ne pas piétiner!!
Après cette sortie, l’appétit est bien là et nous retrouvons Ed notre chef qui nous détaille ses plats et nous explique le fonctionnement de la vie des cuisines à bord, les approvisionnements et commandes. Une grosse logistique (mais pas d’inquiétude, les caisses de légumes et les frigos sont pleins)! Nous quittons la côte nord du Spitzberg pour naviguer vers l’ouest. La lumière baigne les côtes d’un rouge doré.
Température 6 degrés – Ciel nuageux – Vent d’Est forcissant.
Nous arrivons au mouillage devant Ny-Alesund pour une visite de la cité scientifique avec notamment la maison bleue de l’institut Paul Emile Victor, le musée, la boutique et le bureau de poste le plus au nord du monde.
Retour à bord, visite détaillée et technique de la passerelle expliquée par le capitaine.
Après le déjeuner nous partons en zodiac observer un groupe de morses sur la plage de Sars Tangen. Nous débarquons pour une approche sur la bande de sable et de galets, très impressionnant.
Puis nous reprenons notre route dans le détroit de Forlandsundet, bien abrité de la mer et du vent. À bord, Jean-Robert propose une conférence sur les courants marins. Ensuite nos guides nous propose une initiation au jeu viking HEFNATAFL.
Puis c’est le dîner.
Nous assistons à une partie de chasse spectaculaire de dauphins lagénorhynques à bec blanc dans la sortie du détroit encadrées par les fulmars et les mouettes.
Et dans l’entrée de l’ISFJORD ce sont des rorquals communs qui nous font prolonger la soirée.
Tryghammna, 10º – Vent fort, houle soutenue.
Ce matin, nous avons une observation matinale d’une baleine au loin.
Nous prenons notre petit déjeuner dans le fjord de Tryghammna, à l’entrée de l’Isfjord. Puis nous sortons pour une promenade à Alkehornet dans la toundra au pied d’une falaise à oiseaux. Le cadre est superbe. Nous observons un renne de très près, il broute paisiblement et ne s’inquiète pas de notre présence, trop occupé à faire ses réserves pour l’hiver.
Plus loin est posé un couple de labbes parasites : ces pirates des mers qui pour se nourrir chipent leurs proies aux autres oiseaux. Ils décollent en planant au dessus de nos têtes et retournent à leur poste. Leur jeune est aperçu plus loin. Retour au bateau et route vers le fond de l’Isfjord, à l’abri du gros temps.
En effet, la houle s’est levée et le mauvais temps se rabat sur tout l’archipel. En route, nous assistons à une conférence de Sophie sur la littérature polaire. Une petite sélection nous est présentée et plein de livres nous sont recommandés pour continuer le voyage à la maison.
Nous remontons le Billefjord sous une mer de plus en plus sauvage et un brouillard qui se lève de temps en temps. En route, nous observons des rorquals communs. Certains profitent du jacuzzi et du sauna alors que nous suivons la côte des yeux et ses montagnes escarpées rabotées par l’érosion. La géologie ici est impressionnante. Puis nos guides nous font des mini conférences sur le renne et le renard polaire. Quelle adaptation ont ces animaux aux hostiles milieux polaires! Nous admirons leur résistance. Puis vient l’heure du dîner que nous terminons devant le glacier de Nordenskjoldbreen. La tempête entre jusque dans le fond du fjord et nous peinons à ancrer. Nous trouvons refuge devant la ville fantôme de Pyramiden où nous passons la nuit sous un vent qui nous l’espérons se calmera.
Réveil au mouillage devant PYRAMIDEN où nous avons trouvé un abri du vent et de la mer pour la nuit. Nous pouvons observer cette cité mystérieuse et abandonnée. L’air est très frais, les ondées se succèdent. Les sommets sont saupoudrés de neige, la saison avance vite.
Nous appareillons vers le glacier de NORDENSKJOL pour une navigation scénique. La lumière et l’ambiance sont fabuleuses tout le long du front de glace. Nous reprenons un mouillage en bordure Sud de la baie pour le repas de midi.
Nous faisons ensuite route vers la baie de SKANSBUKTA. Nous pouvons mettre pied à terre pour une visite des vestiges d’une mine et une épave d’un bateau du début du 20e siècle. Le site est dominé par une colonie d’oiseau sur des falaises hautes, entrecoupées de cônes d’éboulement verdoyants et parcourus par des rennes.
Des cascades gigantesques sont repoussées vers le haut par le vent fort. Le fond de la baie est fermé par un delta de fleuve chargé de sédiment.
La richesse géologique du lieu permet à notre guide Sophie de faire une conférence sur la plage avec la comparaison des roches et des fossiles directement trouvés sur place.
Puis on reprend la mer sur l’Explorer pour notre dernier bord vers LONGYEARBYEN dans un ciel de traîne, des embruns, des voltiges de Fulmar. Cela ne nous empêche pas de partager notre dernier repas dans une ambiance festive.
Arrivée au port, Alain notre photographe volontaire de la croisière nous présente un magnifique diaporama photo du séjour.
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Messages
Super de pouvoir voir les péripéties de votre périple! On suit tout ce qui se passe
Ici tout va bien malgré la chaleur, on s’occupe bien de mamie Suzette.
Gros bisous à Francis on pense à lui
Les arbeaumes
Coucou! Comment se passent vos premiers jours au Groenland?
J’ai pu voir que vous iriez en zodiac découvrir des endroits sauvages et peut-être, qui sait, voir des animaux sauvages? J’ai vu aussi qu’ils proposaient des excursions de nuit? Quelle aventure. Profitez-bien et donnez-nous des nouvelles.
Bisous
Lucile
Heureuses de constater que vous en prenez plein les mirettes !! L’ourse avec son ourson, ça devait être magique !
Ici tout va bien !
Grosses Bises à Manou et Papé
Les glaciers, les ours, les baleines, les rennes,… ce doit être magique! Un voyage unique à coup sûr que Léa suit avec passion pour découvrir les différents animaux que vous rencontrer! Bisous à Manou & Papé
*rencontrez
Ca a l’air super ! Pouvez vous me rapporter un tout petit glaçon en souvenir ? Ici il a plu un peu, juste de quoi tremper le cul d’un caneton…Mais l’on se sent mieux. Des bisous et bonne continuation de voyage. la cousine
Bon anniversaire le paternel, 32 ans ça se fête ! Hâte de voir les photos autour d’un petit cognac.
Les messages aux croisiéristes n’étant pas transmis je ne vois pas l’utilité de ce site. C’est une fausse information. Comme pas mal de nouvelles que vous donnez vu que vous vous séparez en plusieurs groupes et n’allez pas au même endroit ! Un peu décevant ce suivi.