À bord de l’Ortélius, du 10 au 23 janvier 2016
Sur ce continent immense couvert à 99% de glaces, la Péninsule s’étire dans l’océan en une dorsale montagneuse de toute beauté, où pics et glaciers alternent avec les détroits pris dans les glaces.
Parce que cette région est la plus proche des autres continents, elle est chargée d’histoire, et ses côtes sont peuplées par des millions de manchots grâce à la proximité des fjords.
Parce que c’est le meilleur mois : les manchots ont leurs jeunes, les baleines sont présentes pour se nourrir du krill abondant, et la banquise permet des accès très au Sud.
Parce que c’est un brise-glaces, qui peut franchir les barrières de banquises qui autrement pourraient bloquer les autres bateaux ; c’est le seul brise-glaces présent en Antarctique, et voué au tourisme.
Par ailleurs, le bateau n’a que 110 passagers, permettant ainsi de visiter plus de 200 sites différents (contre 15 seulement pour les bateaux plus grands). N’oublions pas qu’il n’est permis de débarquer que 100 personnes par site, donnant ainsi aux passagers de l’Ortélius deux fois plus de temps à terre ou en croisières que sur des bateaux de 200 passagers ou plus.
Enfin, il a une longue tradition et expérience de bateau de croisière-expédition.
Parce que ses cadres sont les pionniers du tourisme francophone en Antarctique depuis 1988, ayant affrété des bateaux en Péninsule depuis 1992, et que ses guides sont des experts polaires, ayant pour la plupart hiverné avec l’Institut Polaire Français en Terre Adélie.